Lyon au service de l'enfance (1943)

De Medfilm



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Titre :
Lyon au service de l'enfance
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
02 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

Campagne de dépistage de la tuberculose chez les enfants lyonnais.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

À Lyon, des mesures médicales ont été prises pour préserver les enfants de la tuberculose. Un laboratoire de la ville prépare la tuberculine pour cuti-réaction. Son innocuité est vérifiée sur des animaux de laboratoire avant d'être appliquée à des enfants. L'œuvre lyonnaise du Professeur organise en outre des distributions du sérum des bovidés.

Contexte

La tuberculose est une maladie transmissible par voie respiratoire. En 1945, les malades atteints par la tuberculose peuvent bénéficier de thérapies adaptées. Le dépistage de la tuberculose se met en place progressivement. En 1946, le Dr Walsman met à la disposition des Français un antibiotique. En 1950, la vaccination par le BCG mise au point quelques années plus tôt est devenue obligatoire. De nombreuses campagnes de sensibilisation, de dépistage, et de vaccination sont lancées partout en France.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film fait la part belle aux images et aux démonstrations. C'est devant la caméra que les médecins effectuent les tests de dépistage, que les laborantins font leurs expériences d'innocuité de la tuberculine et que le sang des bovins est prélevé. De la sorte, le spectateur peut assister à chaque étape de la campagne contre la tuberculose.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La représentation de la médecine et de la santé se fait par plusieurs éléments interprétés par tous comme faisant partie de la sphère médicale. Les médecins, infirmières et infirmiers en blouses blanches sont largement représentés tout comme les laborantins. La blouse blanche représente la sphère scientifique et, plus communément la médecine. La mise en avant d'un laboratoire et d'une expérience sur animaux renforce l'aspect sanitaire de cette brève d'actualité. La médecine est aussi représentée avec l'action directe d'un médecin auscultant plusieurs enfants afin de vérifier s'ils sont ou non porteurs du virus de la tuberculose. Ils pratiquent un dépistage, réservé au domaine scientifique. L'utilisation récurrente du mot « sérum », aussi bien à l'oral qu'à l'écrit montre encore une fois le caractère sanitaire de ce sujet.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Cinémas d'exploitation

Communications et événements associés au film

Public

Grand public

Audience

Descriptif libre

L'introduction : la ville de Lyon
La première partie du film est consacrée entièrement à la ville de Lyon. De nombreux bâtiments y sont montrés, l'architecture de la ville est presque entièrement dévoilée par une suite de plans moyens et de plans larges. Des immeubles, la Rhône, la ville d'un point de vue plus général et fini sur un plan de deux enfants en train de manger.
La maladie : la mise en avant de l'enfance
La seconde partie du reportage met en avant le laboratoire ayant permis la préparation de la tuberculine qui permet de dépister la tuberculose. Le sérum y est préparé et conservé afin d'être distribué au plus grand nombre. De nombreux flacons et de grandes bouteilles sont préparés et entreposés dans les caves du laboratoire et surveillés quotidiennement. Des tests sont exécutés sur des cochons d'Inde afin de vérifier l'efficacité du produit. Une fois celui-ci attesté, il est utilisé sur des êtres humains, notamment sur des enfants. Des médecins les auscultent et leur appliquent le sérum sur le torse pour vérifier s'ils sont atteints ou non par la tuberculose. Si une réaction cutanée se déclare sur le corps, l'enfant est infecté et doit être vacciné contre la tuberculose, s'il n'y a aucune réaction, l'enfant est saint.
La solution : le sérum bovin
La tuberculose apparaît dans des zones où l'hygiène est moindre, où l'enfant n'est pas en bonne condition physique. La troisième partie de la brève est consacrée au sérum de bovidés, qui doivent permettre de garder les enfants en bonne condition physique. Une pancarte apparaît en plan rapproché : « Comité commun pour l'hygiène de l'enfance. Sérum de bovidés ». Un autre plan rapproché montre de nombreuses bouteilles alignées. Le sang des bovins est récolté sans que cela nécessite leur mise à mort. Remplis, pasteurisés et stérilisés, les flacons sont mis en bouteilles. Celles-ci sont ensuite distribuées à la population pour être consommées dans les familles et plus particulièrement par les enfants.
Le résultat : Les enfants forts et en bonne santé
Le résultat de ces recherches et de ces sérums intervient en dernière partie de la brève : la bonne santé des enfants. Visiblement en pleine forme en train de faire du sport, les enfants jouissent d'une bonne forme physique. Ils sont heureux et s'amusent, visiblement guéris de la maladie.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss, Marie Horvais