Les pansements (1925)

De Medfilm



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Titre :
Les pansements
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
14 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

« Réalisation de Jean Benoit-Lévy ; Collaboration de M. le Dr. Richard Kohn, Assistant de Consultation de l'Hôpital Lariboisière ; Prise de vues de Edmond Floury ; Collection du Ministère de l'Agriculture »

Contenus

Sujet

Méthodologie de réalisation des pansements et présentation de divers pansements

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Dans un village de campagne, une infirmière-visiteuse organise une conférence au cours de laquelle elle présente la méthode standard de réalisation de pansements et les divers types de pansements possibles.

Contexte

Créée en 1923, la Cinémathèque du Ministère de l’Agriculture a pour objectif de réaliser des courts-métrages qui leur permettront d’éduquer la population rurale aux réflexes sanitaires. Ce film d'éducation sanitaire est un cours-conférence d'éducation sanitaire constitué d’une suite d’exemples très didactiques.
Sources :
VIGNAUX Valérie, « L'éducation sanitaire par le cinéma dans l'entre-deux-guerres en France »,Sociétés & Représentations 2009/2 (n° 28), p. 67-85.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Ce film retrace la conférence d'une infirmière-visiteuse au travers de l'assistance. Se voulant pédagogique, elle suit un déroulement logique : les précautions à prendre, la réalisation d'un pansement, le pansement des différentes parties du corps. Le film étant muet, tout passe par l'image.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Elles sont représentées dans leur aspect le plus concret et quotidien qu'est la pose de pansements. La préparation à la pose de pansements, notamment le lavage et la désinfection des mains, n'est pas négligée.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Facultés et école de médecine ; villes et villages

Communications et événements associés au film

Public

Professionnels et grand public

Audience

Descriptif libre

Introduction : les produits indispensables à la ménagère
[00'12"]
Présentation en introduction des produits que « toute ménagère doit avoir chez elle ». Plan rapproché d’une mère au foyer rangeant ceux-ci dans un placard. Pour chacun d’entre eux, plan de détail de la caméra sur l'étiquette portant de nom du produit : éther, alcool camphré, eau oxygénée, teinture d'iode, coton et gaze hydrophile.
[01'03"]
Première partie : les pansements classiques
[01'03"]
Carton introduisant une « causerie » organisée par une infirmière visiteuse. Plan de demi-ensemble de l’entrée d’une mairie où se rend la population adulte d’un village et plan d’ensemble de la salle du Conseil de Révision dans laquelle l’assistance s’installe tandis que l’infirmière-visiteuse prépare les divers produits et ustensiles qui lui seront utiles pour sa conférence. Elle demande à une femme de venir s'asseoir devant pour effectuer sa démonstration.
Le pansement du coude gauche de cette femme est présenté au public. Fondu de transition et plan rapproché des avant-bras de l’infirmière que celle-ci lave soigneusement au-dessus une bassine d'eau. Second fondu de transition et gros plan des mains de l’infirmière qui se nettoie les ongles avec une lime. Nouveau fondu de transition et retour au plan rapproché des avant-bras qui sont lavés avant d’être savonnés, ainsi que les ongles, avec une brosse. Le rinçage se fait à l'eau de Javel sans être suivi d’un essuyage.
Plan rapproché du bras gauche d’une personne, avec une plaie au niveau du pli du coude. La pose du pansement commence par un saupoudrage du pourtour de la blessure, et un nettoyage de celle-ci avec un coton imbibé d'éther sulfurique ou d'alcool. Des compresses sont ensuite appliquées au bras qui est enroulé dans une bande de coton. Celle-ci est elle-même progressivement enroulée, jusqu'à être totalement recouverte, dans un bandage dont l'extrémité est coupée dans le sens de la longueur, ce qui permet de réaliser un nœud qui assure le maintien du pansement ainsi réalisé.
[04'53"]
Le pansement de divers organes anatomiques est ensuite présenté. Plan rapproché d’une main en partie bandée. Un bandage « triangulaire » de l’index est réalisé. Il commence à la base de la main, puis il part vers l'index autour duquel il fait une boucle pour revenir vers la base de la main, et ainsi sept fois de suite, auxquels s'ajoutent deux passages successifs à la base de la main. Après avoir été coupée, l'extrémité du bandage est agrafée au reste de celui-ci, ce qui assure le maintien du pansement. Plan rapproché identique de la même main dont le pansement, appelé « gantelet », est réalisé selon le même principe. Chaque doigt, du pouce à l’auriculaire, est successivement bandé. Fondu de transition et autre plan rapproché de la main. Le bandage est maintenu par une agrafe et les doigts sont encore mobiles. Plan rapproché d’une jambe au niveau du genou. Le pansement est presque identique à celui du bras, vu précédemment. Les seules différences sont qu'à chaque passage le bandage est plié et que son extrémité est agrafée au lieu d'être bandée.
Plan rapproché d’un pied. Son bandage du bas vers le haut débute par une boucle autour de l'arche du pied, puis une montée à la cheville autour de laquelle elle fait une boucle avant un retour à l'arche du pied. Le reste du bandage se fait alors « en croix » de l'arche du pied vers la cheville et vice-versa.
La tête est pansée avec deux bandes, formant une « capeline ». Plan en plongée de deux bandes posées sur une table et agrafées l'une à l'autre, Fondu de transition et plan rapproché de trois quarts face de la tête d’un homme. Les bandes sont enroulées une première fois autour du crâne, croisées derrière celui-ci et ramenées ensemble vers le front, où elles sont à nouveau croisées, l'une repartant vers l'arrière du crâne par la tempe, l'autre en passant au-dessus du crâne. Après y avoir été croisées une nouvelle fois, elles sont interverties et ramenées vers le front. Le procédé est renouvelé jusqu'à ce que la partie supérieure de la tête soit totalement recouverte. Fondu de transition et plan rapproché de l’arrière de celle-ci où une dernière boucle et un nœud final achèvent ce pansement dit « capeline ». Fondu de transition et retour au plan rapproché de trois quarts face.
[08'23"]
Deuxième partie : les pansements d'urgence
[08'23"]
La deuxième partie du film présente les pansements réalisés avec un morceau de toile ou un mouchoir propre. Plans rapprochés successifs d’une main, d’un genou, d’un talon et d’un pied portant chacun une plaie et qui sont enturbannés d’un un morceau de toile maintenu par un nœud.
Plan en plongée d’un morceau de toile qui est déplié sur une table Fondu de transition et plan rapproché de trois quarts face de la tête d’un homme. Le morceau de toile est enroulé autour du crâne. Nouveau fondu de transition et plan rapproché de l’arrière de la tête où le tissu est noué.
Plan mi-moyen d’une femme sur le bras droit de laquelle l’infirmière réalise une écharpe simple, l'infirmière part de l'épaule droite, fait passer l'écharpe sous l'avant-bras et revient à l'épaule, où les deux extrémités sont agrafées ensemble au vêtement.
Plan rapproché d’un jeune homme sur le bras gauche duquel une écharpe triangulaire est réalisée par l’infirmière. Elle part de la nuque, passe sous l'avant-bras gauche et revient, en passant derrière le cou, au point de départ où est réalisé un nœud. L’angle de tissu laissé libre est rabattu et agrafé.
[11'25"]
Plan taille en plongée du même jeune homme allongé sur un lit d’hôpital et dont la poitrine et le thorax sont bandés par l’infirmière. Les deux extrémités du tissu sont attachées par deux agrafes, ainsi que deux bandelettes, au niveau du thorax pour assurer le bon maintien du bandage. L'infirmière fait se relever le jeune homme, ce qui lui permet de faire passer les bandelettes de part et d'autre du cou. Fondu de transition et plan rapproché du dos du jeune homme, au niveau duquel les bandelettes sont agrafées ensemble.
Plan poitrine de face du jeune homme. Une compresse est présente sur l’épaule gauche dont l’infirmière réalise le pansement. Elle commence son bandage sous l'aisselle droite puis le déroule en travers du thorax vers l'épaule gauche, elle le fait ensuite passer sous l'aisselle gauche puis revenir sur l'épaule avant de le faire repartir en travers du dos vers l’aisselle droite. L'opération est renouvelée six fois de suite. Au deuxième passage, le jeune homme qui maintenant l'extrémité du bandage peut lâcher celui-ci ; au quatrième passage, l'infirmière rajoute une deuxième compresse sur l'épaule ; au sixième passage, elle coupe la bande au ciseau et en agrafe l’extrémité.
Plan rapproché de face de la cuisse d’un mannequin. L'infirmière déroule la bande autour de l'abdomen puis en travers du bassin jusqu'à la cuisse dont elle fait le tour pour ensuite revenir à l'abdomen. L'opération est renouvelée quatre fois de suite jusqu'à recouvrir presque entièrement le bassin et la cuisse. Après une dernière boucle au tour du bassin, la bande est coupée puis agrafée.
[14'32"]
Conclusion
[14'32"]
C'est sur cette dernière démonstration que l'infirmière-visiteuse termine sa conférence. L'assistance se lève et quitte progressivement la salle. Le film se termine sur la signature de Jean Benoit-Lévy.
[14'52"]

Notes complémentaires


Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss