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Générique
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La protection des ouvriers sidérurgistes dans les aciéries
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Coup de sifflet. Plans d’ensembles. Une locomotive-tender tracte en marche arrière un wagon-poche-tonneau transportant de la fonte en fusion venant des aciéries. Une autre machine pousse des wagons similaires vers un haut-fourneau. Plan fixe. La fonte contenue dans une poche est versée dans un mélangeur. Le commentateur indique qu’un « dispositif de verrouillage » est nécessaire pour éviter que le contenu ne soit accidentellement renversé et que des garde-corps sont indispensable pour protéger les trémies autour des mélangeurs.
Succession de plans moyens. Derrière « l’écran grillagé » qui le protège, le conducteur surveille le bon déroulement du processus au travers des lunettes de protection qu’il porte. Un « décrasseur de proche » est équipé d’équipements de protection individuels, lunettes et gants « spéciaux ». La même scène est filmée sous un angle différent, tandis que le commentateur précise qu’un « dispositif de verrouillage » doit aussi équiper les poches apportées par chariot. Avec une louche, un autre ouvrier effectue un prélèvement par la porte d’une cheminée en tôle surmontant le mélangeur.
Retour au plan du haut-fourneau. Le commentateur précise que « dans le procédé Thomas », la fonte que contiennent les mélangeurs est amenée aux convertisseurs pour être transformée en acier.
Suivi par l’objectif de la caméra, une goulotte d’alimentation est acheminée sur une plateforme de chargement. Le commentateur souligne que l’aménagement et la disposition de celles-ci doivent permettre aux ouvriers de voir nettement et sans obstruction le déroulement de toutes les opérations sans être exposés aux étincelles et projection provoqués par le soufflage. Plan fixe et plan d’ensemble. Celui-ci est montré à l’image.
Autres plans généraux et d’ensemble. Deux ouvriers équipés de gants spéciaux effectuent des « additions » à coup de pelletées dans le convertisseur. Un autre est équipé d’un « écran protecteur facial ». Le grandes gerbes d’étincelles sont projetées lors du soufflage. Trois ouvriers placent une poche dans la position voulue puis s’éloignent rapidement. Plan fixe. Alors qu’une coulée est en cours, le commentateur précise que celle-ci nécessite le port d’une protection spéciale « contre les projections dangereuses ».
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Nouveau plan général. Un tas de ferraille constitue le parc d’une « usine de fabrication de l’acier par le procédé Martin ». Plan moyen. Un ouvrier manœuvre une chargeuse pour introduire la ferraille dans un « four à sol ». Etant à découvert, il porte des lunettes teintées pour se protéger des radiations du métal en fusion, comme le recommande le commentateur. Plan panoramique horizontal. La chaise « à levier et à ressort amortisseur » sur laquelle est assis l’ouvrier est mise en évidence. Le commentateur précise qu’elle a « réduit les risques graves d’accident en cas de chute de la machine » et a diminué l’épuisement du conducteur. Autre plan fixe. Une chargeuse est manœuvrée par un ouvrier. Bien quel celle-ci soit partiellement blindée, il porte des lunettes de protection, ainsi que le fait observer le commentateur. Celui-ci insiste sur l’importance des chaussures, lunettes et gants de protection lors de la coulée, les brûlures causées par les projections de métal en fusion pouvant être « très graves ». Succession de plans moyens. Des ouvriers jettent des briquettes dans le métal en fusion et remuent celui-ci avec des barres de fer. L’un d’eux vu de trois quarts dos gauche, est protégé du grand nombre d’étincelles par un écran mobile « sur roues ».
Plan d’ensemble. Un train d’usine à voie étroite tracté par une locomotive-tender à vapeur emmène sur de petits wagonnets des « lingots incandescents » vers le site de leur transformation. Leur manutention dans les halles des fours de réchauffage se fait à l’aide de « puissants ponts roulants » munis de tenailles spécifiques empêchant aux lingots de glisser et de chuter.
Plan fixe. Un lingot est introduit dans un four. Le commentateur conclut le film en rappelant que si le développement des techniques dans les aciéries « réduit la fatigue des travailleurs et les risque auxquels ils sont exposés », ceux-ci se doivent de rester attentifs et prudents et leurs employeurs constamment vigilants.
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