[00:00 - 00:44]
Plan fixe. De nombreux blessés sont sortis d’un baraquement sur des brancards portés par des soldats. Le mot « blessés » est écrit sur une affiche placée au-dessus de la porte. Ils sont ensuite déposés au sol dans une cour avant que d’autres soldats viennent les porter sur des brouettes porte-brancards. Plusieurs soldats s’occupent d’un seul blessé. Certains d’entre eux regardent la caméra.
[00:45 - 01:06]
Plan fixe. Trois soldats tirent chacun une brouette porte-brancards et entre dans le bâtiment l’un après l’autre. Un quatrième aide les brancardiers à passer le petit niveau devant le baraquement. À la fin de la séquence, un homme qui se tient à gauche de la porte regarde la caméra et hoche la tête dans sa direction.
[01:06 - 01:16]
Plan fixe. Vue sur un train sanitaire – destiné au transport des blessés – stationnant en gare. De nombreux brancards vides sont installés sur le quai en bois. Un homme les réordonne rapidement. Des soldats amènent des porte-brancards près du train. En arrière-plan on peut voir des premiers blessés hissés par des infirmiers à l'intérieur des wagons.
[01:17 - 01:25]
Plan fixe. La caméra s'est rapprochée du train? Une infirmière passe à côté, un officier fumant la pipe s’adresse à elle. Un brancardier passe avec un blessé. D’autres soldats tenant des documents passent devant la caméra, l’un d’eux la regarde.
[01:25 - 01:35]
Plan fixe. Une infirmière observe les soldats installer les blessés dans le train sanitaire. Un officier surveille le bon déroulement de l’opération. De nombreuses personnes s’affairent autour du train pour embarquer les blessés. L'homme à la pipe, déjà aperçu dans le plan précédent en train de parler avec une infirmière, passe devant la caméra avec ce qui semble être un appareil photo dans la main et une sacoche en cuir autour du bras.
[01:36 - 02:00]
Plan fixe. La caméra s'est approchée du train. Le même officier supervise toujours l’embarquement des blessés. Deux hommes avec des documents sous le bras, que l’on a déjà vus dans un plan précédent, regardent plusieurs fois la caméra fixement. Par un léger mouvement, la caméra suit l'embarquement d'un blessé transporté sur un brancard. Plusieurs soldats, dont les hommes aux documents, observent la scène.
[02:01 - 02:58]
Plan fixe. La caméra est située plus loin de la scène et face au train. L’officier encadrant l’embarquement des blessés est toujours là. Au premier plan se trouvent deux piles de brancards vides. L’un des soldats présents porte un brassard blanc avec une croix rouge. Il y a toujours un grand nombre de soldats qui font monter les blessés dans le train sanitaire. Léger mouvement de caméra de gauche à droite. Les hommes avec des documents sous le bras passent à nouveau devant la caméra et l’un d’eux se tourne vers elle. On voit également repasser l’homme portant toujours dans ses mains ce qui semble être un appareil photo, il se tourne vers la caméra.
[02:59 - 03:11]
Mouvement de caméra de gauche à droite. La caméra se trouve maintenant dans un baraquement. Un infirmier donne à boire à un patient alité. Un autre infirmier masse le bas de la jambe et le pied d’un autre patient. Celui-ci, fumant une cigarette, lui indique où le masser. Un officier intervient dans le champ, se place au chevet du lit du blessé, discute avec l'infirmier .
[03:12 - 03:39]
Plan fixe. Toujours dans le baraquement. Six blessés, rassemblés au centre de la pièce, jouent aux cartes. Autour deux, des lits où sont allongés d'autres blessés. L’un des joueurs a le bras en écharpe. En arrière-plan, une infirmière reste immobile durant les premiers instants de la scène en regardant la caméra avant de se diriger vers les joueurs. Plusieurs personnes entrent ensuite rapidement dans le champ, dont un facteur. Les personnes présentes sourient à son arrivée. Il distribue son courrier aux différents soldats et à l’infirmière. Après avoir reçu une lettre, l’un d’entre eux, à la droite du groupe, regarde son contenu en souriant, puis va la donner à une personne masquée par les joueurs à l'avant-plan. Au même moment les soldats se distribuent les lettres entre eux. Lors de sa distribution, le facteur regarde plusieurs fois la caméra puis va récupérer certaines lettres. Le film finit sur cette scène.