La sécurité sociale (1957)

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Titre :
La sécurité sociale
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
22 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

Genre dominant

Résumé

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet



Présentation de la sécurité sociale : son rôle, son fonctionnement.Présentation de la vie ordinaire dans une bourgade. Mais son atmosphère apaisée ne doit pas nous tromper : certains de ses habitants vivent dans le besoin, familles touchées par la maladie, personnes âgées… La Sécurité Sociale permet de leur garantir un secours. Scènes domestiques et séquences dans les locaux des administrations alternent pour nous montrer comment la Sécurité Sociale, instituée depuis 1945, intervient auprès de ceux qui peinent en silence.Mise en place depuis 1945, la Sécurité sociale favorise la démocratisation de l’accès aux soins. Elle propose notamment un accompagnement financier et administratif en cas de maladie et lors de la vieillesseélèves de secondaire\'\'\'Introduction : dans un bourg, quelques usagers pris sur le vif\'\'\'

Le film ouvre sur la vue en plongée d’un marché dans une petite ville. PG, de part et d’autre d’un buisson, des enfants se canardent à l’aide de sarbacanes. La vie d’une société paisible, apaisée. La musique champêtre cesse sur les vues d’un chantier. « Les adultes sont au travail, un travail fatiguant certes, mais qui apporte bien des satisfactions. » La caméra serre sur une vieille dame. « Et pourtant, ce n’est qu’un reflet incomplet de la véritable vie de cette bourgade. » Un homme assis dans un fauteuil roulant. Un enfant alité auquel un médecin vient rendre visite. « Il ya des gens qui ne peuvent plus travailler. Pour certains, c’est l’âge qui interrompt toute activité rémunératrice. Pour d’autres, c’est un accident qui a contraint de cesser le travail. Pour d’autres encore, c’est la maladie. » Un ouvrier à l’usine, travelling dans la salle des machines. En écoutant sa conversation avec un de ses collègues, on comprend que c’est le père du petit malade. Il fait part de son inquiétude, son collègue le rassure en lui rappelant que les frais d’hospitalisation vont être pris en charge par la sécurité sociale.

\'\'\'Dans les lieux de l\'institution : vocation et fonctionnement\'\'\'

Façade de bâtiment. Une femme entre. Int. jour, elle se dirige dans un grand hall vers un guichet disponible. Le commentaire rappelle que la sécurité sociale a été créée en 1945 pour assurer la « protection des salariés et de leurs familles. » Nous retrouvons l’ouvrier : c’est Mr. Langlois, employé dans un atelier de mécanique. Flash back sur son inscription au moment de son embauche. Premier bureau, une femme fait une déclaration d’emploi. Second bureau, la CPAM lui constitue un dossier et une carte d’assuré. « Un contrat suppose des droits mais aussi des devoirs ». Ainsi, il est appelé à côtiser à hauteur de 6% de son salaire. Quelques travellings « d’ameublement » dans une salle occupée par des bureaux et des tiroirs à fichiers.

\'\'\'Un exercice cinématographique : filmer l’administration\'\'\'

Une salle de réunion vide où résonne un commentaire off : « Messieurs, veuillez conclure les débats ». Ceci pour nous rappeler qu’un conseil d’administration contrôle les versements, composé de représentants des salariés pour les trois quarts, et de représentants des employeurs pour le reste.
Nouveaux travellings sur des tables jonchées de papier : le film cherche à mettre en scène l’univers administratif. Mais il s’avère uniquement cinématographique dans la satire. Ici, dans son cadre institutionnel, le réalisateur est impuissant à animer les machines à écrire, les piles de dossiers, les échanges au guichet qui composent l’imagerie de son sujet. Nous retrouvons Mr. Langlois qui se présente à un guichet pour obtenir les remboursements des frais de soins. Sa fille est envoyée dans un établissement installé dans la campagne. Vues riantes de la vie là-bas montrée sur la carte postale qu’elle envoie à sa famille. « La famille a droit à une protection, c’est la Caisse d’Allocations Familiales qui assume ce rôle. »
Scènes de puériculture : les enfants en récréation ou suivant un cours de dessin. Le système de la sécurité sociale permet aussi de financer l’organisation de colonies de vacances, la gestion des garderies d’enfants « afin que leurs mères puissent travailler en toute quiétude. »

\'\'\'Saynète sur les usagers (1) : les personnes âgées \'\'\'

Int. sombre d’un appartement modeste. Au premier plan, une vieille femme coud. Dans la profondeur de champ, la porte s’ouvre, un vieil homme rentre.
- C’est toi ?
- Qui veux-tu que ce soit ?
Ambiance morne d’un foyer miné par les épreuves économiques. Le mari explique « qu’il en a eu pour 500 francs. » La discussion ne se détend qu’avec l’arrivée du facteur. Le visage de la femme venue lui ouvrir s’éclaire quand il lui annonce qu’il vient lu remettre un mandat de la pension vieillesse. « On aimerait le voir plus souvent ! » Le commentaire reprend : « La société se devait d’assurer une vieillesse décente à tous les travailleurs. » Cette séquence réaliste montre que le film se refuse à l’angélisme. La sécurité sociale ne fait pas miroiter un monde parfait, elle vient soulager les plus démunis, les plus vulnérables aux aléas économiques de la vie.
Transition sur la présentation de la Caisse Régionale d’Assurance Vieillesse : nouveaux halls, nouveaux guichets, nouveaux fichiers. Pour calculer la pension, une « machine électro-comptable » devient nécessaire. C’est « mécaniquement qu’elle calcule le montant des paiements pour Mr. Mercier ». Travellings respectueux sur les câbles et les mécaniques de l’appareil.

\'\'\'Saynète sur les usagers (2) : les accidentés du travail\'\'\'

Saynète pour illustrer l’assistance portée aux accidentés du travail. Dans un domicile ouvrier, le mari assis avec une de ses jambes dans le plâtre. Le commentaire explique qu’il est tombé d’un échafaudage. L’épouse tourne autour de lui en soupirant et maugréant. De nouveau, le film met en scène le foyer affecté moralement par des difficultés d’ordre matériel. Dring, facteur, mandat, mais l’épouse de continuer de vitupérer dans son coin : contrairement à la saynète précédente, l’intervention de la sécurité sociale n’arrange pas tout. Au fond, c’est la présence de l’homme à la maison ne lui convient pas. Curieusement, une histoire s’amorce ici qui, furtivement, mène le film hors de son propos.

\'\'\'Organigramme des caisses\'\'\'

Il y revient vite en présentant un tableau des différentes caisses en jeu :
Sécurité sociale – invalidité, décès, maladies, accidents du travail
CPAM – prestations familiales
Caisse Régionale – assurances vieillesse

\'\'\'Les missions de santé\'\'\'

Scènes de sanatorium, des personnes infirmes apprennent de nouveaux métiers dont la pratique est compatible avec leurs handicaps, des dépistages de grandes maladies sont mis en place avec publication de brochures de prévention.

\'\'\'La Sécurité Sociale en France\'\'\'

Vues du Ministère du Travail puis sur des exemplaires du Bulletin Officiel : « L’action doit être contrôlée par l’Etat. » Sans transition, vues sur des enfants étendus sur l’herbe, puis sur les foules montant et descendant les escaliers du métro. « Plus de 26 millions de personnes, c’est-à-dire plus de 60 % de notre population sont garanties contre les aléas du lendemain. » Travelling en plongée sur une rue déserte au crépuscule du soir. Nous reconnaissons la rue de petite ville du début du film. « Ainsi, notre petite ville peut s’endormir tranquille. Une organisation rationnelle et humaine veille sur ses habitants. La Sécurité Sociale les protège journellement, en même temps qu’elle leur assure un avenir meilleur. » La caméra s’attarde sur une façade où un volet se ferme.