Soins aux blessés en campagne (1938) (1938)

De Medfilm



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Titre :
Soins aux blessés en campagne (1938)
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
46 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

La prise en charge des soldats blessés sur le champ de bataille.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Une unité d’infanterie est en manœuvre, ce qui permet au service sanitaire de s’exercer à la prise en charge des soldats blessés. Un fantassin touché à la jambe s’efforce de soigner lui-même sa blessure avec l’aide d’un brancardier-auxiliaire. L’établissement d’un poste sanitaire mobile est ordonné. Le matériel est acheminé par brancardiers et voiture sanitaire. Le matériel nécessaire est déchargé et préparé sur le site choisi, qui est simultanément aménagé. Les brancardiers envoyés auprès des blessés prodiguent les premiers soins dans un nid à blessés avant le transport vers le poste sanitaire mobile. Des soins plus poussés y sont fourni sous le commandement d’un sous-officier qui dote le blessé d’une fiche individuelle. Deux autres soldats touchés peuvent encore marcher et se rendent d’eux-mêmes au poste sanitaire mobile où ils reçoivent aussi une fiche. Pendant ce temps l’exercice se poursuit et deux autres soldats sont atteints à la tête et au ventre. Ces blessures particulières nécessitent un transport et une prise en charge conséquente. Les blessés sont évacués par une compagnie sanitaire.

Contexte

« Soins aux blessés en campagne » (titre original : Die Verwundetenversorgung im Felde) est un des films réalisés sous l’égide de la « Heeresfilmstelle », l’équivalent allemand du Service Cinématographique des Armées. Ce service qui dépend de l’état-major général de l’armée de terre (Generalstab des Heeres) a pour vocation d’instruire la troupe par le cinéma. Les films produits visant surtout à transmettre aux soldats un savoir professionnel et tactique, la propagande nationale-socialiste y est donc peu présente.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film est très didactique en présentant les différents cas de figure possibles pour le secours aux soldats blessés. Les cartons sont cependant peu nombreux et l’essentiel de l’instruction passe par la reproduction réelle des différentes situations pouvant être rencontrées.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Ce film étant destiné à la formation des soldats, la santé et la médecine y sont évidemment présentée dans leur dimension militaire. Cependant, si celle-ci est omniprésente, elles n’apparaissent que dans une situation de combat comme l’indique le titre du film, leur mise en œuvre à l’arrière, dans des hôpitaux militaires fixes, est totalement occultée.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Dans les casernes

Communications et événements associés au film

Public

Appelés du contingent et militaires professionnels.

Audience

Descriptif libre


Le service de santé des troupes
[00'00"]
Le film s’ouvre sur une alternance de plans d’ensemble et généraux. Une unité d’infanterie est en manœuvre. Explosions d’obus. Les soldats courent à l’attaque fusil en main et, traversant un rideau de fumée, gravissent une élévation de terrain. L’un d’eux est alors touché. Plan moyen de trois quart face droite de ce soldat assis, blessé à la cuisse, qui dégage celle-ci en élargissant la déchirure et l’enroule dans un bandage qu’il a sorti d’une petit sacoche provenant d’une poche intérieure de son uniforme. Autre plan moyen de trois quarts dos droite de ce soldat qui reçoit le secours du brancardier auxiliaire. Celui-ci place le blessé sur une toile et l’évacue en tirant celle-ci.
Plan général du commandant et du médecin de cette formation. Apparaissant à cheval à la sortie d’un bois, ils repèrent le site où sera implanté le poste de secours avancé. Plan moyen panoramique des brancardiers qui se rendent à travers bois sur le site choisi. Plans d’ensemble des soldats à découvert et que des explosions d’obus obligent à se coucher au sol. Ils se relèvent et repartent au pas de course. Surgissant du bois, deux chevaux tractant une ambulance traversent le terrain au galop. Plans moyens des brancardiers arrivés sur le site qui déchargent de l’ambulance le matériel nécessaire à l’installation du poste de secours avancé. Alternance de brefs plans rapprochés et de plans moyens. Ils reçoivent les brancards, un sac à dos est rempli de bandages et l’appareil à oxygène est lui-aussi déchargé. L’ambulance est ensuite mise à l’abri avec le matériel non indispensable.
[06'26"]
Plan moyen de deux officiers du service de santé rejoignant, dans le bois, les brancardiers assis dans l’herbe. Bref plan en plongée, par-dessus l’épaule d’un des officiers, sur une carte du secteur puis retour au plan moyen. Des instructions son données à quatre brancardiers qui se lèvent pour rejoindre leurs compagnies respectives. Plan général du site où les soldats s’activent à l’installation du poste. Plan moyen d’un soldat préparant l’appareil à oxygène puis retour au plan général. L’installation continue, un soldat est chargé d’un sac de matériel. Plan en plongée, par-dessus l’épaule d’un officier, sur le rapport d’installation destiné au bataillon et le médecin divisionnaire. Nouveau retour au plan moyen. Son camarade part avec le rapport.
Plan rapproché sur les instruments médicaux et trempés dans un bac d’eau bouillante pour stérilisation. Plan moyen d’un sous-officier et d’un soldat qui rembourrent une attelle et d’un autre soldat qui extrait du matériel de la caisse sanitaire. Plans général de deux soldats se rendant à un point d’eau avec l’appareil de filtrage portatif. Plan moyen de l’un d’eux qui récupère de l’eau dans une bassine, l’examine, la rejette et fait signe à son camarade de venir. Ils sortent l’appareil de son sac, mettent le tuyau dans l’eau et commence le pompage. Plan rapproché sur la bassine dans laquelle est recueillie l’eau filtrée puis retour au plan moyen. Le premier soldat retire le tuyau de l’eau, nettoie l’embout et le replonge. Le pompage reprend. Le deuxième soldat donne la bassine pleine à un troisième soldat et prend un bac que lui tends celui-ci. Le pompage reprend à nouveau.
[11'13"]
L’évacuation des blessés
[11'13"]
Plan général des quatre brancardiers traversent en courant le champ de manœuvre. Plan d’ensemble avec des explosions d’obus qui les obligent à se coucher au sol. Ils reprennent ensuite leur progression au pas de course puis en marchant. Plan général des soldats. L’un d’eux se retourne. Plan moyen. Il plante dans la terre un panneau indiquant la direction du poste de secours avancé. Retour au plan général. Il reprend sa marche.
Autre plan général. Suivant l’ordre donné par leur sous-officier, trois brancardiers progressent en rampant vers un blessé. A deux reprises, ils tentent de se relever mais des explosions d’obus les contraignent à rester à terre. Plan moyen des brancardiers autour du blessé, dont la jambe droite est soulevée par l’un d’eux. Gros plan sur la blessure au genou. Le bandage étant déjà maculé de sang, un garrot est appliqué. Plan rapproché en plongée. Le blessé se débarrasse de ses munitions qu’il donne à un brancardier. Retour au plan moyen, le brancardier auxiliaire retire le brassard indiquant sa fonction et, fusil en main, reprend sa progression vers l’avant. Gros plan en plongée sur le genou blessé autour duquel est entouré un deuxième bandage. Autres plans moyens. Les deux brancardiers évacuent le blessé en tirant sur la toile de tente sur laquelle il est allongé. Ils le mettent à l’abri près d’un arbre sous lequel se trouvent déjà un autre blessé avec un infirmier.
[15'36"]
Schéma animé présentant le principe de l’évacuation des blessés, avec les limites de la zone d’action du bataillon et la ligne avancée. Deux blessés s’en retirent et se rendent dans le « nid de blessés ». Alternance de plans généraux et moyens de ce nid sous l’arbre vu précédemment. L’un des deux blessés est débarrassé de son fusil tandis que le sous-officier vérifie son bandage et place les jambes dans une attelle, puis fait signe à deux brancardiers de venir. Ceux-ci accourent avec un brancard qu’ils assemblent sur place. Le blessé y est déposé et sanglé. Un obus explose à l’arrière-plan. Deux soldats déplient une toile, y déposent de la paille sur laquelle ils replient la toile, constituant ainsi un traversin qu’ils posent sous la tête du blessé. Les quatre brancardiers soulèvent le brancard et partent vers le poste de secours avancé, suivie du deuxième blessé qui est en état de marcher.
Plans d’ensemble d’un terrain à découvert que traverse le groupe. De nouvelles explosions d’obus obligent les soldats à se coucher à terre. Ils se relèvent ensuite et reprennent leur marche. Retour au schéma animé avec le « nid de blessés » en haut et le poste de commandement du bataillon avec le poste de secours avancé en bas. Une flèche symbolise le trajet des brancardiers entre les deux sites, dont la longueur varie en fonction du terrain. Plusieurs plans généraux. Les soldats s’arrêtent, posent le brancard, changent de place, le soulèvent à nouveau et reprennent leur marche. Même procédé alors qu’ils traversent un bois. Ils continuent ensuite en rampant sous un taillis.
[22'25"]
Les soins médicaux au poste de secours avancé
[22'25"]
Nouveau retour au schéma animé qui indique l’arrivée des brancardiers au poste de secours avancé. Plan général de ceux-ci qui se présentent au poste. Plan moyens. Le brancard est posé. Le blessé reçoit alors les premiers soins médicaux par un sous-officier et ses aides. Une attelle est posée sous sa jambe et il reçoit une piqûre de sérum contre le tétanos. Le sous-oficier note les soins médicaux déjà prodigués sur une fiche d’accompagnement qu’il fixe à l’uniforme du blessé. Gros plan sur celle-ci puis retour au plan moyen. Le blessé est à nouveau déplacé sur son brancard un peu à l’écart en attendant son transport vers un hôpital de campagne. Plan général. Le brancard est posé au sol et les soldats soulèvent, déplacent et posent le blessé sur une toile de tente, avant de repartir avec le brancard. Plan moyen du sous-officier se lave les mains dans une bassine.
Nouveau plan moyen des brancardiers qui retournent à l’avant. Retour au schéma animé de la ligne avancée du bataillon. Deux blessés pouvant marché se rendent d’eux-mêmes au poste de secours avancé. Plan moyen de l’un d’eux, blessé au bras gauche, qui est assis et reçoit les premiers soins du sous-officier. Celui-ci enroule un deuxième bandage autour de la blessure. Avec son aide, il fait se lever le blessé et lui met le bras gauche dans une écharpe. Plan rapproché sur le sous-officier qui prend une des fiches d’accompagnement que lui tend son aide et en déchire la bordure coloré, signifiant ainsi que le blessé peut marcher. Il attache le fiche à l’uniforme de celui-ci. Retour au plan moyen. Il emmène le blessé. Reprise du plan général avec le blessé allongé sur la toile de tente. Le sous-officier fait asseoir l’autre blessé à côté de celui-ci.
[29'36"]
L’évacuation de deux blessés spécifiques
[29'36"]
Plans d’ensemble et généraux de l’attaque qui se poursuit. Explosion d’obus et soldats qui courent avec les armes à la main. Certains, couché au sol, tirent à la mitrailleuse. L’un d’eux traverse une cuvette de terrain au pas de course. Deux autres passent dans une autre cuvette en marchant mais ils sont touchés en sortant de celle-ci. Leurs armes sont prises par deux de leurs camarades qui repartent à l’attaque. Alors que les deux blessés rampent pour se mettre à couvert dans la cuvette, un infirmier vient au secours de l’un d’eux. Plan moyen de celui-ci qu’une balle a éraflé à la tempe droite et qui s’enroule un bandage autour de la tête. Plan rapproché de l’infirmier auprès du deuxième soldat qui est blessé au ventre. Il pose des compresses puis déroule et coupe une section de bande qui applique ensuite sur celles-ci pour les maintenir en place. Plan moyen. Il appelle deux brancardiers qui accourent avec un brancard. Plan en plongée. Le blessé est soulevé, déplacé et posé sur celui-ci. L’infirmier se retourne et va s’occuper du soldat blessé à la tête. L’un des brancardiers enserre les jambes du blessé au ventre dans une bande tandis que l’autre pose une poignée de paille sur une toile qu’il replie ensuite, constituant ainsi un traversin que l’infirmier place sous la tête du blessé.
[35'18"]
Long plan général des brancardiers portant le blessé sur son brancard, passant devant la caméra qui les suit de son objectif. Derrière eux chemine le blessé à la tête, soutenu par l’infirmier. Autre plan général. Alors qu’ils continuent leur progression, des obus explosent devant eux, les obligeant à se coucher à terre. Ils se relèvent ensuite et reprennent leur marche, mais le blessé à la tête ne peut plus suivre. L’infirmier le fait s’allonger sur le côté à l’abri d’un arbre. Plans moyens. Deux brancardiers reviennent vers eux avec deux toiles de tente qu’ils déplient au sol et qu’ils lient entre eux à un côté. Avec l’infirmier, ils soulèvent le blessé, le déplacent et le dépose sur les toiles liées. Ils replient celles-ci sur lui et les lient à l’autre côté, puis ils y font passer un tronc d’arbuste pour soulever le blessé dans la toile et le transporter jusqu’au poste de secours avancé. Plan général des brancardiers transportant le blessé et traversant un terrain à découvert. L’infirmier qui les accompagne les laisse continuer en leur indiquant la direction à prendre.
Plans généraux des quatre brancardiers arrivant au poste de secours avancé avec le blessé. Plan moyen. Son uniforme est déboutonné par le sous-officier qui examine la blessure et fait part de ses observations à un deuxième sous-officier qui les retranscrit sur la fiche d’accompagnement. L’un des aides tend sa gourde d’eau au blessé mais le premier sous-officier le repousse : il y a danger de péritonite. Le blessé reçoit ensuite une piqûre de sérum antitétanique puis il est transporté auprès des autres blessés. Du fait de son positionnement, il reste allongé.
[41'14"]
Nouveau plans généraux. Le blessé à la tête, porté par deux brancardiers dans des toiles de tente liées entre elles, arrive à son tour au poste de secours avancé. Plan moyen. Déposé au sol, le blessé est dégagé et mis en position assise tandis que sa fiche d’accompagnement est préparée par le sous-officier présent. Porté sur les épaules par deux brancardiers, il est mis avec les autres blessés. Plan rapproché. Le sous-officier attache la fiche à l’uniforme de ce soldat.
Nouveau plan moyen. Les brancardiers de la compagnie sanitaire se présentent en rang par trois au poste de secours avancé, sous la direction de leur sous-officier. Celui-ci salue le sous-officier responsable du poste, qui lui montre les blessés et précise la nature de la blessure pour chacun d’eux. Les toiles de tente ont été dressées au-dessus de ceux-ci pour leur protection. Le film se termine sur d’autres plans moyens montrant le départ de blessés du poste de secours avancé.
[45'50"]

Notes complémentaires


Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss