Profession d'infirmière (1968)

De Medfilm



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Titre :
Profession d'infirmière
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
33 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

« Une enquête Les Productions cinématographiques Inter-Continentales. Nous remercions vivement les hospitalisés et le personnel des services hospitaliers pour le concours qu’ils nous ont apporté. Images de Bernard Daillencourt, René Verdanet. Son : Pierre Vuillemin, Montage : Victor Grizelin, Mireille Vannier. Assistant à la réalisation : Françoise Bachelart, Réalisation : Bernard Bachelart, Laboratoires éclair – Son S.I.S. »

Contenus

Sujet

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Une jeune fille préparant son baccalauréat s’interroge quant à son avenir professionnel. Au cours d’un repas en famille, elle allume la télévision et regarde une enquête sur le métier d’infirmière. Après avoir recueilli les témoignages de jeunes élèves infirmières sur leurs motivations, le journaliste évoque la formation et la spécialisation professionnelles face à une monitrice. Puis, avec deux infirmières et une surveillante, il se penche sur le quotidien des infirmières au service d’accueil et aux urgences. Celui-ci est marqué par des tâches administratives, le maintien de l’hygiène et de la propreté, les soins aux malades, les visites du médecin et du public, les repas. Enfin, il aborde ces univers spécifiques que sont les soins chirurgicaux, la puériculture, l’anesthésie et la médecine du travail avec une infirmière-panseuse, une infirmière-puéricultrice, une anesthésiste et une infirmière en entreprise. À la fin de l’enquête, un groupe de jeunes gens échangent leurs impressions tandis qu’une jeune fille écrit à une amie pour lui indiquer qu’elle a peut-être trouvé sa voie professionnelle.

Contexte

Au Moyen-Âge, des « pseudo-soignants » et des prostituées sont sollicités pour prendre soin des lépreux. Sous l’impulsion des évêques, des ordres religieux féminins et masculins prennent en charge bénévolement, suivant les critères de charité chrétienne et d’amour de Dieu, l’organisation de la profession et les soins aux malades dans les hôpitaux et à domicile. Ceux-ci n’ont alors qu’une valeur culturelle et sont exercés uniquement par le clergé. C’est l’infirmière britannique Florence Nightingale qui inaugure l’ère des soins infirmiers modernes lors de la guerre de Crimée en 1854-1855, à l’hôpital de Scutari à Constantinople (Istanbul) où elle encadre 38 infirmières volontaires. Tout au long du 19e siècle sont fondées des écoles d’infirmières, la première en 1836 par le pasteur Theodor Fliedner au sein de l’Hôpital des Diaconesses à Kaiserwerth près de Düsseldorf. D’autres écoles apparaissent en 1859 en Suisse, l’année suivante en Grande-Bretagne et en 1878 en France, où elles marquent le début de la laïcisation de la profession. Cette évolution conduit à la création en 1922 du « Brevet de capacité d’infirmier professionnel », suivi en 1938 du « Diplôme d’infirmier hospitalier » qui reçoit un caractère « d’État » en 1951. Ce n’est cependant qu’en 1978 et 1981 que la fonction d’infirmier est clairement définie par décret, suivi de l’établissement de règles professionnelles en 1993 et d’un Ordre National en 2007. La réalisation de ce film, en 1968, intervient à un moment où les antagonismes entre les infirmières de la Croix-Rouge, les religieuses et les diplômées d’école s’effacent et où les principes d’obéissance, de soumission et de charité qui y sont mentionnées tendent à disparaître. Ce processus trouve son aboutissement en 1992, quand la disparition du diplôme spécifique d’infirmier psychiatrique ne laisse subsister que le seul diplôme d’État d’infirmier.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Oui.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Oui.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Oui.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film débute d’un point de vue tiers avant de se mettre à la place de la jeune fille qui regarde l’émission pour ne reprendre sa position initiale qu’à la conclusion. L’émission elle-même repose sur un socle qui est le dialogue entre le journaliste et les infirmières.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La santé et la médecine sont présentées comme les vivent au quotidien les infirmières, dans toutes les dimensions de leur profession. L’aspect technique est certes premier mais les relations humaines sont loin d’être négligées, car d’elles dépend l’évolution du patient.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Dans les lycées généraux

Communications et événements associés au film

Public

Lycéens

Audience

Descriptif libre

Introduction : l’après-baccalauréat
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Le film débute par un gros plan de trois quarts dos droite d’une jeune fille, dont une voix off traduit la pensée : à dix-sept ans, elle prépare son baccalauréat sans trop savoir vers quoi s’orienter après, mais avec la volonté d’exercer un travail par souci d’indépendance et pour contribuer à la vie de son foyer, le cas échéant.
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Pourquoi devenir infirmière
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Générique, avec plusieurs très gros plans sur les boutons, les câbles, l’antenne et l’écran d’un poste de télévision. Une allumette est déposée dans un cendrier, ainsi qu’une boîte qui la contenait à côté de celui-ci. Simultanément retentit un carillon d’horloge et résonnent les voix d’une discussion familiale. La fille, « Gisèle », demande à voir une émission sur le métier d’infirmière, ce que sa mère accepte en maugréant. Plan rapproché taille. « Gisèle », vue de trois quarts dos droite, se baisse au niveau du poste, tourne le bouton et se retire du champ de la caméra. Un journaliste vu de dos et deux infirmières assises face à lui (et au téléspectateur) apparaissent autour d’une table dans un studio d’enregistrement.
Plan rapproché taille de ces trois protagonistes. Le journaliste souhaite savoir des infirmières l’incidence des progrès techniques sur les changements de leur métier. La plus jeune des infirmières, portant des lunettes, croit comprendre que le journaliste a voulu mettre sur le même plan infirmière et ingénieur. Il le confirme en soulignant la formation et la responsabilité technique inhérente à ce métier. Plan rapproché poitrine sur l’infirmière qui en convient mais trouve la formulation un peu abrupte. La caméra se déplace sur sa collègue plus âgée qui insiste sur la disponibilité désintéressée des infirmières. Gros plan sur la jeune infirmière à lunettes et retour au plan rapproché poitrine sur sa collègue puis à nouveau sur elle, tandis que le journaliste leur propose d’écouter quelques élèves infirmières sur leurs motivations.
Successions des gros plans sur de jeunes filles en formation dans une école d’infirmière. Les raisons de leur choix sont variées : « idéal », « contact humain », intérêt pour la médecine, « humanisation », « passion pour l’être humain », « l’amour des enfants », don de soi », soutien aux malades et évolution permanente du métier. Retour au gros plan sur l’infirmière à lunettes qui explique son choix par « la raison d’être de la femme : la vie ». Gros plan sur sa collègue alors qu’à partir de deux mots-clés, « dévouement » et « technicité », le journaliste se penche sur la formation à ce métier.
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La formation au métier d’infirmière
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Plan rapproché taille dans le même studio d’enregistrement. Un technicien est visible dans une pièce séparée à l’arrière-plan. Le journaliste a maintenant face à lui une « monitrice » d’une école d’infirmière. Répondant aux questions qu’il lui pose, celle-ci présente sa fonction, le profil des élèves, la durée de la formation, le programme de celle-ci, son déroulement et ses objectifs. Simultanément, au son d’une musique rythmique exécutée avec un tambour et des percussions défilent des photos d’infirmières acquérant les bases du métier : manipulation d’instruments, de malades, préparation d’une piqûre, utilisation des équipements lourds. Un zoom arrière sur une photo part d’une infirmière et découvre les collègues masculins et féminins qui l’entourent. Plan moyen d’élèves infirmières autour d’une table d’opération : l’une d’elles s’exerce à utiliser le scialytique (lampe fixée au plafond de la salle). Une musique plus légère, exécutée à la flûte fait se succéder des photos des cours magistraux donnés par des médecins dans des amphithéâtres puis à nouveau des photos de formation pratique à l’hôpital. Le journaliste demande alors à la monitrice comment les jeunes diplômées pourront se spécialiser.
Retour au plan rapproché taille. La monitrice répond que ce choix n’interviendra qu’ultérieurement et en fonction de leur expérience professionnelle. Au journaliste qui lui demande si cela implique la reprise d’une formation, elle répond par l’affirmative. Il décide alors d’étudier le déroulement de la journée d’une infirmière.
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L’infirmière au quotidien
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Gros plan sur la deuxième infirmière vue au départ. Le champ de la caméra se déplace ensuite sur sa collègue alors que le journaliste leur demande de présenter les services de l’accueil et des urgences afin d’avoir une vision complète de leur travail. Après avoir regardé sa collègue, la jeune infirmière se lance en comparant l’accueil et les urgences à un « carrefour ». Plan moyen d’une infirmière qui vient s’asseoir à son bureau, dos à la caméra, tandis qu’une collègue arrive face à elle. Sur une musique feutrée avec guitare et xylophone symbolisant l’attente, se succèdent des plans rapprochés taille et poitrine ainsi que des gros plans et des très gros plans : une fiche qui est remise à une personne, des regards anxieux ou plus tranquilles, l’infirmière au visage souriant ou plus grave, un homme qui se pince des lèvres, des mains qui nerveusement déchirent un mouchoir, frottent les genoux, écrasent une cigarette dans un cendrier, tapotent des doigts sur un canapé. Plans rapprochés taille de l’infirmière qui regarde qui donne des indications à des malades. Plan moyen d’une autre infirmière qui vient chercher un malade dans la salle d’attente et l’emmène voir un médecin. En voix off, l’infirmière insiste sur la confiance qu’il est nécessaire d’établir avec les patients afin de favoriser leurs relations avec le médecin.
Au son d’une autre musique évoquant la sirène d’une ambulance, plan moyen d’un car de police qui arrive aux urgences, puis succession des plans rapprochés et de gros plans : une infirmière assise à son bureau retranscrit les déclarations de policiers, un bras est bandé, le cahier des urgences est ouvert pour annotation, un avant-bras et une main sont bandés, un pied gauche est soigné, une chevelure est nettoyée, une compresse est imbibée d’alcool et déposée sur un pied droit, une infirmière téléphone, un autre pied droit est bandé. En voix off, l’infirmière à lunettes souligne son rôle accru car aux soins s’ajoute le réconfort à apporter aux malades et le travail administratif. Elle confirme les dires du journaliste pour qui l’attitude des infirmières détermine la qualité de l’accueil. Sa collègue ajoute que si un médecin influence son service par sa personnalité, il n’est pas en permanence en relation avec les malades alors que c’est le cas des infirmières. Retour au plan rapproché dans le studio, que journaliste convient de l’importance que les malades leur accordent, l’infirmière à lunettes va jusqu’à parler de « point fixe ».
[09'13"]
La journée d’une surveillante.
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Autre plan rapproché dans le même studio, le journaliste reçoit maintenant sur surveillante à laquelle il demande de décrire son quotidien, qu’elle considère comme semblable à celle d’une infirmière ordinaire. Tandis qu’elle raconte sa journée en voix off défilent les images de celle-ci. Plan rapproché taille, zoom arrière et plan moyen. Prenant son service, elle boutonne sa blouse et s’assoit à son bureau pour consulter le cahier du service. Gros plan sur plusieurs pages de celui-ci. Autre plan rapproché taille de la surveillante qui prépare les antibiotiques et médicaments. Gros plan sur un téléphone qui sonne, zoom arrière et plan rapproché, elle décroche le combiné et prend un appel d’urgence. Plans généraux, moyens et rapprochés des infirmières qui changent les draps des lits, lavent et peignent les malades, leur font enfiler une tenue d’hôpital, rangent une couverture, donnent quelque chose à un malade, enlèvent le drap sur lequel une malade a vomi. En voix off, la surveillante insiste sur le bénéfice de locaux propres.
Gros plan sur la jeune infirmière à lunettes qui fait part du gouffre entre attentes et réalités dans la relation avec les malades. Continuant en voix off, elle estime que cette incompréhension est due à l’attente, aux souffrances physiques mais aussi psychologiques. Intervenant aussi en voix off, la surveillante y ajoute la solitude, le journaliste reconnaît la nécessité d’infirmières présentes pour eux. Au son d’une musique de percussions, plans moyens, rapprochés et gros plans : un malade repousse l’infirmière qui se penche vers lui, un autre écoute le médecin qui lui donne son diagnostic, un troisième voit son sang prélevé, zoom lent sur un quatrième qui attend, une infirmière met en route un appareil respiratoire lourd, d’autres malades attendent dans leurs lits, certains se font faire donner à manger ou lire un journal ou une lettre. Plan rapproché sur les jambes de malades qui marchent accompagnés d’infirmières. Plan rapproché poitrine de la surveillante assise dans le studio et soulignant la totale disponibilité physique et mentale qu’elle demande aux stagiaires.
Plan général d’un dortoir commun d’hôpital et nouvelle succession des plans moyens et rapprochés avec, en voix off, les explications de la surveillante. Accompagnés des infirmières, les médecins examinent les malades et donnent pour chacun d’eux les prescriptions ainsi que les indications pour les repas. Plan général d’un couloir dans lequel une infirmière, vue de dos, pousse un chariot portant des plateaux-repas de midi. Plan rapproché poitrine de profil de la surveillante, assise à son bureau et qui expédie les affaires administratives dont elle précise, en voix off, que c’est un aspect méconnu du métier. Gros plan sur les pages d’un des livres de consigne du service. Plan moyen de la surveillante dans son bureau en communication téléphonique. Après avoir raccroché, elle se tourne vers l’une de ses infirmières venue lui demander conseil. À une autre infirmière qui est accourue pour l’informer d’un incident, elle donne les instructions nécessaires.
[14'32"]
Au son d’une musique douce, gros plan sur un arrangement floral, zoom arrière et plan panoramique d’une chambre dans laquelle se trouvent trois malades que vient visiter la surveillante, comme elle le fait quotidiennement. Plans moyens où elle apparaît aux côtés de différents malades. Au journaliste qui lui pose la question, elle répond que cette démarche lui permet de constater leur état physique et moral pour mieux les assister ensuite et aussi d’entretenir une relation chaque jour nouvelle. Une infirmière de salle entre dans la chambre où se trouve la surveillante auprès d’un malade lisant une lettre, elle prend une fiche et ressort. Même situation dans une autre chambre où une autre infirmière arrive, prend un verre, y dépose un cachet avant d’y verser de l’eau. La surveillante, que l’on voit admirer le travail de couture d’une malade, insiste sur le dévouement amical des infirmières, qui va bien au-delà de l’assistance médicale.
Le journaliste relève que les visiteurs regardent surtout la propreté des locaux. Il convient que ce temps de la journée n’interrompt pas la vie du service, d’autant que ces personnes doivent elles aussi être accompagnées. Plans moyens : des visiteurs sont assis à côté des lits des malades, un homme qui tire le rideau de la chambre puis vient s’asseoir auprès de son proche hospitalisé, une porte s’ouvre et une infirmière entre dans un bureau où se trouvent deux de ses collègues avec une visiteuse. Elle remet un cahier à l’une d’elles qui est assise et ressort. Des visiteurs vus de dos montent l’escalier menant au service, d’autres sont accompagnés dans un couloir par une infirmière qui leur donne des explications.
Plan moyen, la surveillante ouvre la porte de « l’office médical » et emmène avec elle une de ses infirmières qui venait à sa rencontre. Musique de percussion minimaliste, illustrant le climat aseptisé de l’hôpital. Aux visites des proches des malades succèdent les soins, comme l’indique en voix off la surveillante. Le journaliste cherche à savoir si la technicienne ne remplace pas alors la « maîtresse de maison », ce à quoi elle répond que les deux états sont inextricablement imbriqués, ce dont il convient. Plan rapproché sur une table roulante où sont posés les multiples médicaments qui seront donnés aux différents malades. Plans moyens et rapprochés d’infirmières qui prodiguent divers soins médicaux à plusieurs patients. Successions de photos représentant deux infirmières s’occupant d’un opéré du dos ou des jambes. Autres plans rapprochés et plans moyens d’infirmières à diverses occupations ou prenant avec la surveillante les assiettes de leur propre repas.
Plan moyen de la surveillante vue de dos, assise à son bureau et qui transmet les instructions nécessaires à la nouvelle équipe dont les infirmières vont et viennent. Plan rapproché taille : vêtue de son « costume de ville », elle referme son casier et retrouve ses propres préoccupations tout en précisant qu’elle reste parfois en pensée avec les malades, dont elle a partagé les soucis pendant toute une journée.
[18'00"]
Le service de chirurgie
[18'00"]
Plan rapproché taille de trois quarts dos du journaliste qui est maintenant en compagnie d’une « surveillante-panseuse » à laquelle il demande s’il existe de grandes différences avec le quotidien de sa collègue. Gros sur son visage. Elle répond que la chirurgie se compose d’une part des salles de malades où l’activité est similaire, et d’autre part le bloc opératoire où l’ambiance est tout autre.
Plans moyens des chefs et de plusieurs membres du personnel qui, vus de dos et suivis par la caméra, traversent les salles et examinent un malade. Succession de plans moyens et rapprochés au son d’une musique à percussions au rythme rapide, avec les commentaires de la surveillante-panseuse et du journaliste. Les salles sont entièrement nettoyées. Zoom, à travers la vitre d’une porte, sur une infirmière qui vérifie le bon fonctionnement d’un appareil. Succession de plans rapprochés, parfois en plongée. Les instruments chirurgicaux sont soigneusement nettoyés, ce dont la surveillante souligne l’absolue nécessité pour chaque opération. Plan général puis rapproché de la réunion d’organisation hebdomadaire entre le chef de service et ses collaborateurs. Gros plans sur plusieurs des participants, dont la surveillante.
À la demande du journaliste, elle décrit sa journée. Plan en contre-plongée sur le scialytique allumé visible derrière une baie vitrée et panorama vertical jusqu’à la table d’opération. L’infirmière vérifie le bon fonctionnement du matériel. Suivie en plan moyen par la caméra, elle dispose, branche et règle les équipements nécessaires. Plans moyens et rapprochés taille. Elle termine les préparatifs et fait enfiler une tenue d’hôpital à un malade. À travers une vitre sont vues deux infirmières qui emmènent au bloc opératoire un malade sous oxygène. Une troisième prend le couloir où se trouve la caméra puis entre dans une pièce. Plan moyen de la surveillante-panseuse assise à son bureau avec cette infirmière debout à ses côtés. Gros plan sur le tableau de répartition des blocs. Elle remet les médicaments, se lave les mains avec les stagiaires dans elle a la charge, contrôle la mise en place de leurs coiffes et masques, et les emmènent avec elle au bloc.
[21'42"]
À la demande du journaliste, la surveillante panseuse énumère ses attributions lors des opérations. Au son d’une musique à percussion très douce, successions de plans moyens et rapprochés qui les montrent, elle et ses infirmières, assistant de diverses manières le médecin et ses aides pendant l’opération.
Reprise de la musique rapide et des plans rapprochés en plongée, déjà vus précédemment, sur les instruments lavés et essuyés. Au journaliste qui considère qu’une grande responsabilité est demandée aux panseuses, la surveillante-panseuse le corrige en indiquant que cela est exigé de toutes les infirmières. Gros plans sur les différents cahiers administratifs dont elle doit aussi assurer la tenue.
Retour au plan rapproché taille de la surveillante-panseuse dans le studio face au journaliste. Elle décrit la suite de sa journée. Alternance de plan rapproché et de gros plan en plongée : le linge et les instruments sont rangés par les infirmières.
[26'25"]
Les autres spécialités du métier d'infirmière
[26'25"]
Nouveau retour dans le studio avec les deux infirmières vues au début du film et qui indiquent au journaliste leurs spécialités respectives. Il s’enquiert de savoir si ces spécialisations ne les éloignent pas des malades. La jeune infirmière à lunettes répond que le rapport à ceux-ci est différent mais empreint de la même sollicitude. Au son de la même musique minimaliste que précédemment, plans rapprochés taille d’un médecin et d’une infirmière anesthésiant totalement un malade puis emmenant celui-ci au bloc opératoire sur son lit d’hôpital. Après l’opération, son réveil est préparé. Plan en plongée sur l’infirmière qui écrit sur la fiche du malade. En voix off, la jeune infirmière précise que les hospitalisés en train bénéficient de la même attention de leur part qu’un patient classique, bien qu’il paraisse en avoir moins besoin.
Gros plan sur l’autre infirmière qui explique être continuellement en intervention et devoir conjuguer maternité et attention. Plan rapproché et moyen montrant une infirmière lavant un bébé avec un gant de toilette et dans un lavabo, surveillant les lits sous tente des prématurés.
Plan d’ensemble d’un salon où une jeune fille vue de dos, « Élisabeth », regarde l’émission. Sa mère vient s’asseoir et lui dit que son père ne serait guère enthousiasmé par ce reportage. Gros plan en plongée sur la table basse où est posé un plateau avec tasses, cafetière, et pot à sucre. La mère et la fille se servent. Gros plan de dos sur « Élisabeth » qui se tourne à nouveau vers le téléviseur. Elle confie à sa mère son souhait de travailler avec des enfants, qu’elle estime spontanés et attachants. Mais leur dépendance totale l’effraie aussi.
Plan d’ensemble du studio avec le journaliste, les deux infirmières et deux de leurs collègues. Avec l’une d’elles, il évoque brièvement les infirmières scolaires et lui demande dans quel secteur elle exerce. Gros plan sur celle-ci qui répond « la médecine du travail ». Plans généraux et moyens d’une camionnette franchissant un pont pour accéder à l’usine où elle officie et de l’infirmerie où ses collègues s’activent auprès d’employés légèrement blessés. Un ouvrier plus gravement atteint est évacué en ambulance, accompagné d’une infirmière. Retour au plan d’ensemble dans le studio. L’infirmière explique au journaliste qu’elle a aussi une fonction sociale. Nouveau plans moyens et rapprochés d’ouvriers accueillis et soignés à l’infirmerie, d’une infirmière recevant un appel téléphonique, d’une autre recherchant un dossier, et de la première qui aide à la sortie d’une ambulance un brancard avec un malade.
[31'03"]
Conclusion: l'infirmière, une technicienne dévouée
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Nouveau retour au plan d’ensemble du studio, cette fois à travers la baie vitrée du local technique, puis plans panoramiques rapprochés et gros plans sur les visages des infirmières et surveillantes interviewées. En voix off, le journaliste souligne que si le caractère technique du métier d’infirmière permet l’épanouissement professionnel des femmes qui l’exercent, elle doit aller de pair avec un dévouement complet et une mobilisation totale en vue d’un seul objectif : « la permanence de la vie ». Plan rapproché taille devenant plan moyen d’une fille qui prend une pile de livres dans une bibliothèque et qui, suivie par la caméra, va les déposer sur la table autour de laquelle sont assis ses amis. L’un d’eux éteint le téléviseur, allume la lumière et va s’asseoir. En s’asseyant à son tour, elle leur demande ce qu’ils ont pensé de l’émission et ce qui leur a plu ou intéressé. La discussion s’engage, notamment sur le contact humain et le dévouement. Plan rapproché de dos en plongée sur une jeune fille, « Annette », qui écrit une lettre. Gros plan en sur celle-ci dans laquelle elle écrit que cette émission apporte peut-être une réponse à la question de son orientation. Gros plan de profil sur son visage esquissant un sourire. Plan moyen, zoom arrière et plan général : sur l’invitation de la fille qui a lancé le débat et qui lui demande son avis, Annette vient s’asseoir en silence parmi les jeunes qui poursuivent leur discussion. Une brève musique à la guitare conclut le film.
[33'01"]

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss