Le service de santé aux armées. Evacuation des blessés sur l'arrière, hôpital de Baye à Vitry-le-François (1916) (1916)

De Medfilm



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Titre :
Le service de santé aux armées. Evacuation des blessés sur l'arrière, hôpital de Baye à Vitry-le-François (1916)
Année de production :
Pays de production :
Durée :
09 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

L’évacuation des blessés de guerre vers les hôpitaux se trouvant à l’arrière du front

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le film suit le cheminement de blessés de guerre qui sont évacués au poste de secours situé derrière les lignes, puis sur des péniches jusqu’à l’hôpital d’évacuation où ils sont soignés par des médecins majors. Enfin ils sont transportés vers les hôpitaux de l’intérieur.

Contexte

Au lieu des 80 % de blessures par balle prévues, il y a 75 % de blessures par éclat d’obus chez les militaires français. L’organisation mise en place au début de la guerre n’est pas adaptée à la situation réelle. Des hôpitaux à l’arrière s’organisent pour prendre en charge les blessés qui ont besoin d’une prise en charge particulière. Après les premiers secours, les blessés sont transportés par péniche jusqu’à l’hôpital de l’arrière où ils seront examinés par un médecin major. Les blessés sont envoyés vers les hôpitaux de l’intérieur par le train.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film suit le trajet d’un blessé. Le spectateur est invité à suivre le trajet qu’il emprunte jusqu’à son rapatriement vers les hôpitaux de l’intérieur.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La prise en charge et la succession des médecins qui suivent un patient montre une médecine consciencieuse qui ne laisse rien passer.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Dans les cinémas Omnia Pathé, à Paris, du 22 au 28 mars 1918

Communications et événements associés au film

Visite de M. Godart, sous-secrétaire d’État aux formations sanitaires de l’avant et de l’arrière. Inauguration du bateau hôpital Charles-Roux, transport des blessés par wagon ou auto, et embarqués dans des péniches. Revue de pupilles de la nation par M. Godart. Mutilés de la face et miracles de l’aide-major Pont. Nerveux et aveugles au dépôt des convalescents de Reuilly.

Public

Grand public

Audience

Descriptif libre

De longs plans présentent le poste de secours près des lignes. Les grands blessés sont transportés jusqu’à une péniche. Dans la péniche, ils sont alités et ils reçoivent la visite d’un médecin qui s’assurera de leur santé jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’hôpital d’évacuation. À l’hôpital d’évacuation, ils reçoivent la visite du médecin major. Dès que leur été le permet, ils sont transportés vers les hôpitaux de l’intérieur par train.
Le « poste de secours »
Le film s’ouvre un plan d’ensemble d’un « poste de secours » de première ligne : trois grands bâtiments et un alignement d’ambulances à cheval. Alternance de plan panoramique et de plans d’ensemble : une chaumière abrite le poste « n°64 », des membres du service de santé posent devant la caméra, deux soldats sont dans les ruines d’une maison, des ambulances automobiles sont alignées devant un bâtiment et deux soldats s’activent autour d’une ambulance stationnée devant un baraquement.
La « péniche ambulance »
Plan panoramique lent d’une « péniche ambulance » à quai, qui accueille des blessés ayant reçu un « pansement sommaire » pour leur transport vers « l’hôpital d’évacuation », et de l’intérieur de celle-ci avec des lits alignés et superposés. Plusieurs officiers et soldats du service de santé sont présents, ainsi qu’une infirmière qui couvre d’une couverture un blessé. Plan de demi-ensemble du quai depuis la péniche. Un soldat, le bras gauche bandé et marchant avec une canne, monte sur la péniche avec l’aide d’un officier et d’une infirmière. Deux brancardiers transportent un autre blessé depuis l’ambulance automobile jusqu’à la péniche. Ils le font descendre à l’intérieur de celle-ci au moyen d’un monte-charge. Des officiers, des soldats et une infirmière observent la scène. À l’intérieur de la péniche, d’autres officiers et soldats du service de santé réceptionnent le blessé et le déposent sur un lit. Tandis que le monte-charge est remonté, ils font se redresser le blessé pour lui retirer les bandages qui enserrent sa tête et les remplacer par d’autres, neufs.
« L’hôpital d’évacuation »
Plan panoramique de l’arrivée d’une ambulance automobile dans l’enceinte d’un hôpital militaire où « à l’abri des obus », les blessés sont confiés aux bons soins des médecins-majors. Le véhicule s’arrête devant le perron et des membres du personnel hospitalier descendent les marches de celui-ci pour sortir les blessés de l’ambulance, avec l’aide des deux ambulanciers, et les transporter sur des brancards à l’intérieur du bâtiment. Plans d’ensemble, dont l’un en plongée, et plan panoramique de baraquements et de tentes d’où sortent des soldats et des infirmiers, dont certains portent des blessés sur des brancards. Le déplacement se fait sur des allées en bois. Plan panoramique et plan fixe d’une salle d’opération. Un médecin, son assistant et deux infirmières s’activent autour d’un patient en train d’être opéré.
Le « train sanitaire »
Plans panoramiques lents. Deux blessés sont sortis sur des brancards d’un baraquement et placés l’un en dessous de l’autre dans une ambulance. Six ambulances quittent « l’hôpital d’évacuation n°36 ». Plans de demi-ensemble d’un quai de gare. Des blessés, dont certains sont allongés sur des brancards, sont embarqués dans un train sanitaire. Plans d’ensemble. Des soldats apparemment valides montent depuis les voies dans ce même train. Le film se termine sur le départ de celui-ci.

Notes complémentaires

Références et documents externes

LESTIENNE Camille, L’évacuation des blessés pendant la Grande Guerre, Le Figaro, 23 octobre 2014, http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/10/23/26002-20141023ARTFIG00252-l-evacuation-des-blesses-pendant-la-grande-guerre.php

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss, Marie Dutertre