L'enfant et les sports (1980)
L'enfant et les sports
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Title | L'enfant et les sports |
Series | Les enfants et nous |
Year of production | 1980 |
Country of production | France |
Director(s) | Georges Combes |
Duration | 12 minutes |
Format | Parlant - Couleur - |
Original language(s) | French |
Production companies | Ministère de l'éducation, CNDP |
Commissioning body | CNDP |
Archive holder(s) | Canopé (CNDP) |
Main credits
[0'00-0'22]
Le générique de début constitue l’identité de l’émission, la musique extra-diégétique et les images d’enfants préfigurent le thème de l’émission : qui parle de l'enfant. Le titre « Les enfants et nous », clôture le générique de début.
Générique de fin
[11'58 - 12'05]
Générique de fin, détaille la production, ainsi que l’ensemble du personnel technique, le fond est de couleur noir, sobre, et la typographie est de couleur claire, la musique jouée est celle des images du documentaire de fin, il s’inscrit dans la continuité de l’émission.Content
Theme
Main genre
Synopsis
Context
Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : Yes.
- Archival footage : Yes.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : No.
- Host : Yes.
- Voice-over : Yes.
- Interview : Yes.
- Music and sound effects : Yes.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
National
Description
[00’22 - 1’14]
L’émission débute par une photo en gros plan de jeunes garçons qui jouent au rugby. Travelling latéral, la présentatrice apparaît, elle nous annonce le sujet de réflexion du jour qui porte sur l’enfant et les sports. Zoom arrière, les deux protagonistes apparaissent dans le champ : la présentatrice et l’invité, le docteur et professeur français, Guy Azémar, ancien médecin de l’équipe de France d’escrime à l’INSEP (institut national du sport, de l'expertise et de la performance) et actuel intervenant dans la commission médicale de la fédération internationale d’escrime.
La pratique de la gymnastique chez l’enfant
[01’14-03’26]
La présentatrice, présente des images documentaires du Tournoie mondiale de gymnastique féminine qui s’est déroulée à Antibes, au mois d’août 1980. Changement de plan, on y voit une jeune enfant, présentant l’épreuve des barres asymétriques, le commentateur nous revient sur sa prestation tout en insistant sur ces caractéristiques morphologiques, l’enfant mesure 1m28 pour 25 kilos. À la fin de ses images, on retrouve la présentatrice qui interroge l’invité. Changement de plan, plan rapproché, Guy Azémar répond, il juge ces images comme extraordinaires, témoignage de la rigueur et de la difficulté de cette discipline sportive. Il revient sur cette rigueur, en présentant deux photos d’assouplissements techniques de jeunes gymnastes, il aborde également les caractéristiques morphologiques propres à cette discipline, qui doivent être « détectées très jeune ». Changement de plan, plan moyen, la présentatrice profite d’un lapsus de l’invité pour introduire la deuxième partie de l’émission concernant l’étude menée par G.Azémar sur la découverte du milieu aquatique dans la petite enfance.
Présentation des enfants sujets de l’expérience, images de leurs premières interactions dans l’eau
[03’55 - 06’45]
L’objectif de cette expérience, n’est pas de mener une « spécialisation précoce », mais de montrer les étapes qui ponctuent la découverte d’un nouveau milieu chez l’enfant. Dans cette étude il est aussi question de l’action des parents pour favoriser cette approche de l’eau. Présentation des deux sujets : Anne, qui a 4 mois et Delphine qui a trois semaines de plus qu’Anne. Sur les premières images, on voit que Delphine semble plus à l’aise qu’Anne, elle a une plus grande initiative de mouvement, toutefois ses parents semblent anxieux de voir leur enfant dans ce nouveau milieu, ce qui va avoir des répercussions sur le développement futur de Delphine dans ce milieu. Le docteur revient au cas d’Anne, qui a maintenant six mois. On voit Anne qui glisse progressivement sur son tapis jusqu’à être complètement immergé, son père la récupère sans précipitation et avec beaucoup de souplesse, il laisse jouer l’effet de portance de l’eau qui rassure l’enfant.
Des chemins de développement différent pour Anne et Delphine
[06’45 - 08’10]
L’expérience continue, quelques semaines plus tard nous retrouvons les deux bébés qui se font face sur un tapis. Tout de suite, on voit qu’Anne est davantage à l’aise que Delphine, contrairement aux premières images, Delphine ne joue plus, elle reste statique et se cramponne au tapis au moindre déséquilibre provoqué par Anne. Cette dernière joue, elle a une grande amplitude de mouvement, elle bouge beaucoup, prend des initiatives de mouvements. Déjà, les comportements des deux enfants se différencient beaucoup, alors qu’elle semblait avoir le même potentiel dévolution motrice au début.
Le « stade du pédiluve »
[8’10 - 09’00]
On retrouve Delphine, à deux ans, sur les images on la voit aménager le pédiluve avec des éléments du grand bassin, afin de créer un environnement plus sécurisant, à une échelle quelle maîtrise. Elle prend du recul pour trouver les « ressources » qui lui permettront de se sentir à nouveau à l’aise dans le grand bassin, ce que le professeur, appel le « stade du pédiluve ».
Conclusion de l’étude du Dr G.Azémar
[09’15 - 10’55]
Les images de l’étude se terminent, plan moyen, nous retrouvons les deux protagonistes pour la conclusion de ces images. Il revient sur le cheminement des deux petites filles, in fine, elles atteindront le même niveau d’aisance dans l’eau, mais le processus prendra davantage de temps pour Delphine. Selon G.Azémar, le point important de cette expérience, c’est que cette différence est due à l’attitude des parents, qui dans une situation nouvelle, ont parfois une attitude anxiogène qui se communique sur l’enfant. Pour lui, il est donc essentiel de laisser l’enfant s’exprimer, dans des milieux différents et « laisser très ouvert l’éventail des expériences motrices ».
La parole revient à la présentatrice qui avant de conclure cet échange, aborde le thème d’une future émission, concernant le « choix » de l’enfant.Supplementary notes
References and external documents
Sophie Roessle, Construction de dispositions didactiques chez le jeune enfant : des pratiques éducatives familiales – bébés nageurs et jeu a la maison – vers ’entrée dans les apprentissages scolaires a l’école maternelle. Education, Université Rennes 2; Université Européenne de Bretagne, 2009, p45-85 Français.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00472545/PDF/theseRoessle.pdf