Aurélia (1964)
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Main credits
Content
Theme
Main genre
Résumé
Context
Structuring elements of the film
- Reporting footage : No.
- Set footage : No.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : No.
- Host : No.
- Voix off : No.
- Interview : No.
- Music and sound effects : No.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
le 2 mars 1965, sur la première chaîne de la télévision française
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
National
Description
Supplementary notes
Article du Monde sur Aurélia d'Anne d'Astrée par Jacques Siclier, paru le 24 janvier 1969 :
"Anne Dastrée, diplômée de l'I.D.H.E.C. et licenciée ès lettres, avait déjà réalisé des courts métrages scientifique et neuropsychiatrique lorsque le département cinématographique des laboratoires Sandoz lui proposa de tourner " une biographie de Gérard de Nerval insistant plus particulièrement sur sa maladie ". Elle eut alors l'idée de " faire une adaptation de ce journal d'un fou qu'est Aurélia ". Entreprise extrêmement difficile puisqu'il s'agissait de transcrire, en quarante minutes, les états psychiques de Nerval et trouver une construction dramatique en rapport avec cette durée.
Conseillée par le professeur Jean Delay, Anne Dastrée put faire le choix des symptômes qu'il fallait montrer. Mais la plongée dans le monde Intérieur de Nerval est son interprétation personnelle. " Aurélia, pour moi, c'est l'histoire d'un rachat par la pitié. " Dans le film d'Anne Dastrée, Nerval (remarquablement interprété par Serge Beggiani, qui ressemble à la photographie de l'écrivain faite par Nadar) poursuit le rêve d'une femme idéale (Clotilde Joano, image littéraire de l'actrice Jenny Colon) et une recherche mystique. Et son suicide, qui intervient à la fin d'Aurélia, prend un sens nouveau. Anne Dastrée a situé cet itinéraire nervalien dans une époque intemporelle : costumes modernes mais lieux symboliques. Une photographie volontairement floue, une interprétation particulière de la couleur donnent tout son sens à cette œuvre d'auteur qui fut déjà présentée le 2 mars 1965, sur la première chaîne, sans qu'on ait pu, évidemment, l'apprécier à sa Juste valeur. Aujourd'hui, la télévision est, elle aussi " en couleurs ".