Les Villages Sanatoriums de haute altitude - Le Saranac Français (1924)
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Les Villages Sanatoriums de haute altitude - Le Saranac Français
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Title | Les Villages Sanatoriums de haute altitude - Le Saranac Français |
Year of production | 1924 |
Country of production | France |
Director(s) | Jean Benoit-Lévy |
Scientific advisor(s) | |
Duration | 7 minutes |
Format | Muet - Noir et blanc - |
Original language(s) | |
Archive holder(s) |
Main credits
(français)
« Les Villages Sanatoriums de haute altitude ; Le Saranac Français ; “The French Saranac” ; Association reconnue d’utilité publique ; Siège Social : 4, Rue Castellane, PARIS ».
Content
Theme
(français)
Le village sanatorium de Passy-Praz-Coutant, contexte de construction
Main genre
Synopsis
(français)
Au début des années 30 la tuberculose enlève 150 000 français par an. Afin de remédier à ce fléau, l’Association de Villages Sanatoriums propose de construire un village sanatorium sur le modèle du village Trudeau à saranac (Etats-Unis). C’est au cœur d’une nature préservée, sur le plateau de Passy Praz-Coutant (1300 m d’altitude) situé en Haute-Savoie, que l’association a décidé d’établir son projet. Proche du village d’Assy, de la station de chemin de fer du Fayet-St. Gervais et complètement abrité du vent par la chaîne des Fiz, le plateau est l’endroit idéal pour la construction d’une telle structure. Après avoir établi le contexte historique et géographique du projet, nous assistons à la pose de la première pierre du village sanatorial le 30 juin 1924. Au beau milieu d’une prairie de montagne, des hommes et des femmes, certainement des membres de l’Association et des futurs donateurs, prennent part aux festivités. L’évènement est franco-américain. Le docteur Bruno, promoteur du projet leur expose les plans du futur village tandis que MM. Trouillot, Préfet de la Haute-Savoie représentant le gouvernement, et le Comte de Guébriant, Vice-Président de l’Association, posent la première pierre du village. L’aide apportée par les philanthropes américains est mise en avant. Le Docteur Bruno, après un exposé technique du village sanatorium, annonce que dès octobre 1925 une centaine de malades pourront y faire leur cure. Après un vin d’honneur, la journée inaugurale se termine par la visite du plateau supérieur de Pleine-Joux et une promenade au Lac Vert.
Context
(français)
Expert de l’enseignement et de l’éducation par le cinéma, Jean-Benoît Lévy a réalisé plus de 300 documentaires au cours des années trente. Il est responsable de nombreux films de prévention contre la tuberculose et de propagande hygiéniste réalisés pour le compte du Ministère de l'agriculture, du Ministère de la Santé et la Ville de Paris. Ce film a donc une visée préventive, informative et promotionnelle. Il a été tourné cinq ans après l’existence légale des sanatoriums, c’est-à-dire entre la loi Honnorat du 7 septembre 1919 et le décret du 10 mai 1968 autorisant ces établissements à recevoir des malades d’autres pathologies que la tuberculose. Le site du plateau d’Assy fut choisi par le Dr Alexandre Bruno en 1921 pour ses conditions de desserte, de climat et d’orientation. Destiné aux classes moyennes, le concept est développé par l’Association des Villages-Sanatoriums de Haute Altitude, fondée le 8 juillet 1922 sous l’égide de personnalités telles que le Comte de Guébriant. L’architecture suivant le modèle américain du Dr Trudeau fut confiée à l’architecte-paysagiste Robert-Edouard André. Le tout fut financé par des donateurs privés dont Emile Deutsch de la Meurthe et l’ensemble fut inauguré en 1924.
Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : No.
- Archival footage : Yes.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : Yes.
- Host : No.
- Voice-over : No.
- Interview : No.
- Music and sound effects : No.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
(français)
Le film suit un déroulement logique. Il pose un problème (la France ne dispose pas de moyens suffisants pour combattre la tuberculose) et donne une solution (la construction d’un village sanatorium). Une fois ce constat posé, le spectateur n’a plus qu’à se laisser porter par la suite de l’exposé. Alternant cartons explicatifs et images, le film présente une grande clarté dans son enchainement. Il en ressort une impression de naturel et de constance. De plus, tout est amené progressivement. Partant d’un contexte général (vue générale de la vallée de l’Arve et chaînes montagneuses), on se rapproche graduellement du lieu en question. Cette approche progressive a pour but de mettre en confiance le spectateur et d’éveiller une certaine curiosité. Ensuite, la façon dont est filmée la pose de la première pierre donne l’impression de faire partie de la cérémonie. Le plans sont rapprochés et chaque action est expliquée en détails.
How are health and medicine portrayed?
(français)
Ce film renvoie une image de la santé et de la médecine comme primordiales et devant faire l’objet de certains réajustements. Après un constat quelque peu alarmant, c’est finalement un message d’espoir qui est passé au spectateur. Une nature paisible, de magnifiques paysages et une cérémonie d’inauguration festive viennent rassurer et convaincre le spectateur qu’il s’agit là d’un excellent projet.
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
(français)
Presentations and events associated with the film
(français)
Audience
(français)
Local, national, or international audience
Description
(français)
Supplementary notes
(français)
References and external documents
(français)