Ce documentaire est en fait un exposé du professeur Jean Constantinidis sur la maladie d’Alzheimer et les lésions qu’elle inflige au cerveau de la personne âgée. À l'aide de diapositives de photographies au microscope, de coupes histologiques et d'animations, le professeur détaille les différentes phases du développement de cette maladie guide afin de comprendre la naissance de cette maladie de notre cerveau et les possibilités futures de traitement pour l'endiguer.
Context
(français)
La maladie d’Alzheimer a été décrite pour la première fois en 1906 par le psychiatre, neurologue et neuropathologiste allemand Alois Alzheimer (1864-1915), qui lui a donné son nom. Elle a cependant été sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960, ses symptômes étant assimilés à un stress, un état dépressif ou une évolution normale au cours de la vieillesse. Les tests biologiques à base de protéines Tau et de peptide amyloïde ont permis de mieux la prendre en compte à partir de la décennie suivante.
Structuring elements of the film
Reporting footage : Yes.
Set footage : No.
Archival footage : No.
Animated sequences : Yes.
Intertitles : No.
Host : Yes.
Voice-over : No.
Interview : No.
Music and sound effects : Yes.
Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
(français)
Le documentaire est découpé en trois parties distinctes qui s’entremêlent : l’exposé du professeur Constantinidis, les exercices auxquels sont soumises des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, et enfin les schémas et tableaux explicatifs. Le film commence par une rapide présentation par le professeur Constantinidis des effets de la maladie d'Alzheimer. Il se présente face à la caméra comme pour donner un cours. Se succèdent rapidement des images de cliniques où deux personnes âgées sont soumises à des tests par les médecins. L'utilité de ces démonstrations apparait néanmoins floue et leur but incertain, l'une d’entre elles étant simplement un problème de logique avec des poids dans des verres d'eau. Le professeur Constantinidis reprend ensuite son exposé et le poursuit jusqu’à la fin du film. Il s’agit en l’espèce d’un véritable cours, le professeur appuie ses explications sur la naissance et l’évolution de la maladie par une succession de diapositives. Enfin le film s'achève avec l'ouverture du professeur sur les possibles remèdes pour ralentir la maladie.
How are health and medicine portrayed?
(français)
Les éléments médicaux sont ici représentés par des images de dissections de cerveaux, ou de photos faites au microscope de cellules dégénératives.
C’est avant tout d'un état de la recherche qui est exposé dans ce film. La longue présentation du professeur Constantinidis, à la manière d'un cours magistral, montre dans le détail l'état actuel des connaissances sur la maladie d'Alzheimer avec des schémas précis, un vocabulaire adapté et des coupes de véritables cerveaux atteints.
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
(français)
Villes
La complexité du film en particulier lors du cours de Constantinidis avec le vocabulaire médical laisse penser que le film était à destination des médecins ou élèves en médecine mais certainement pas pensé à une diffusion grand public.
Presentations and events associated with the film
(français)
Corps médical
Audience
(français)
Médecins, élèves.
Local, national, or international audience
National
Description
(français)
Le film est diffusé sur le site canal-u.tv :
http://www.canal-u.tv/video/cerimes/la_maladie_d_alzheimer.8812
Descriptif :
Ce documentaire ce divise en trois phases.
Premièrement, le professeur CONSTANTINIDIS explique les symptômes de la maladie
d'Alzheimer et explique que de l'observation de ceux-ci on peut en déduire si le patient a une forme
pré-sénile ou sénile, qui est bien sûr la forme le plus grave de la maladie.
On peut d'ailleurs voir à a ce moment des tests typiques fait avec des malades afin de savoir à quel
stade la maladie en est.
Ensuite, il explique les signes visible distinctifs visibles que l'on peut voir sur un cerveau atteint
d'Alzheimer.
Le premier signe visible sur un cerveau est une atrophie globale de celui-ci, dû à des altérations
amuloïdes qui trouble la circulation neuronale.
Le second signe est la lésion neurofibrillaire qui se forme dans le corps neuronal.
Enfin, dans une troisième partie il explique grâce à des shémas, comment se déroule le processus de
circulation des informations dans un cerveau atteind de la maladie d'Alzheimer.
Le film est réalisé par Eric Duvivier (1928-), il réalise de nombreux courts-métrages médicaux à destination pédagogique. Le professeur Jean Constantinidis a travaillé à l'université de Génève et se spécialisa dans la psychiatrie. Images en clinique montrant les deux personnes âgées montrent un autre médecin, le professeur Jean Richard, crédité au début du film.
Le film est distribué par l'agence belge UCB Pharma dont nous pouvons voir le logo au début et à ma fin du film. UCb est spécialisée dans la recherche de traitement neurologique à des maladies graves, il est donc logique que nous retrouvions cette entreprise dans ce film.