Drogues: plaisir et dépendance (1998)
Drogues: plaisir et dépendance
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Title | Drogues: plaisir et dépendance |
Year of production | 1998 |
Country of production | France |
Director(s) | Miroslav Sebestik |
Duration | 13 minutes |
Format | Parlant - Couleur - VHS |
Original language(s) | French |
Production companies | Mandala productions |
Commissioning body | Paris et Région Île-de-France, Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie, CRIPS |
Archive holder(s) | CIRDD Alsace |
Main credits
Content
Theme
Main genre
Synopsis
Context
Structuring elements of the film
- Reporting footage : No.
- Set footage : Yes.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : Yes.
- Host : No.
- Voice-over : No.
- Interview : Yes.
- Music and sound effects : No.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
Local
Description
Le film commence par un écran noir avec écrit en blanc « Le CRIPS Île-de-France et Mandala Productions présentent ». Il y a aussi un fond sonore, comme des bruits de foule (cour de récréation par exemple). Celui-ci prend fin pour laisser place à la voix d’un jeune homme. Apparaît à 0’04 un jeune homme, que l’on présente plus tard comme étant Julien. Il a 19 ans et il vient de Limay. Titre du film en blanc sur fond noir. S’en suit de nouveau le témoignage de Julien. Il est comme tous les autres participants de ce programme en champ contre-champ, lui étant en format portrait face à la caméra alors que celui qui l’écoute est dos à la caméra. Ainsi, dans son histoire, il explique le rôle des forces de l’ordre, pour lui elles ne cherchent plus qu’à contrôler si les jeunes consomment de la drogue, les autres risques liés par exemple à l’oubli d’une ceinture de sécurité ne les préoccupent pas autant. En effet, selon lui, elles délaissent la sécurité routière et les autres formes de contrôle au profit des stupéfiants. La deuxième partie de son intervention insiste sur sa vision de la drogue. En effet, pour lui, le cannabis (qu’il fume) n’est pas dangereux s’il est fumé à petite dose, contrairement par exemple à l’héroïne ou le crack qui eux peuvent détruire des vies. Nouveaux témoignages : une jeune femme affirme que pour elle, la drogue symbolise la mort ; un homme assimile la drogue à du venin ; une autre jeune voit dans la drogue un rêve, une utopie. (01:36)
Drogues ?
Un témoin explique qu’il considère la cigarette comme une drogue car il en est accro, il doit d’ailleurs acheter un paquet par jour. Un autre témoin raconte que sa drogue c’est le sport, cela l’occupe et lui fait passer le temps. Un autre témoin explique qu’il existe une multitude de drogue, en fonction des gens. Un autre témoin explique à la caméra que sa drogue c’est le sexe. Une autre témoin explique que la drogue de son frère c’est le chocolat. Selon un autre témoin, la passion, de par son côté addictif peut être considérée comme une drogue. (02:14)
Drogues ?
Un homme plus vieux que les témoins précédents interrogés annonce que sa drogue à lui c’est le SIDA. Une jeune femme explique avoir choisi la religion plutôt que la drogue. Une femme explique que les conséquences de la prise de drogues sont la dépendance. Cette notion de dépendance est reprise par le témoin suivant qui évoque notamment la dépendance psychique. Pour lui, le manque se ressent surtout au niveau mental, il y a une certaine accoutumance. Nous apprenons qu’il s’appelle Laurent, qu’il a 30 ans et qu’il est Parisien. Une femme milite pour une plus grande liberté dans la consommation de drogues. Cette idée d’interdiction est reprise par le participant suivant. Selon lui, l’État interdit la consommation de drogues car cela est mauvais pour l’humain et sa santé.(03:49)
Libre ?
Un jeune homme déjà intervenu reprend la parole et explique que même s’il est dans un pays libre, il a fait le choix de ne pas consommer de drogues car elle ne l’attire pas. La question de liberté est reprise par un autre participant. D’après lui, si l’usager de stupéfiants est capable de gérer sa consommation, pourquoi la lui interdire. Mickaël, un jeune homme de 19 ans, raconte son histoire avec la drogue. Il s’agit du récit d’un de ses amis, mort d’une overdose. (05:13)
Souffrir ?
Des participants prennent la parole pour expliquer pourquoi ils ou elles prennent de la drogue. Ils se droguent pour justement ne plus souffrir. C’est au tour d’Eric, un homme de 30 ans et venant de Paris de prendre la parole. Il raconte face caméra son parcours avec la drogue. Il parle par exemple de sa consommation d’héroïne et de méthamphétamine. S’en suit l’intervention d’un jeune homme, déjà apparu au début du film. Comme lors de sa premier interview, il explique sa réticence à l’idée de consommer des drogues. Pour lui, la drogue est un plaisir dans lequel on perd conscience du plaisir. (07:56)
Plaisir ?
Le film enchaîne avec l’intervention précédente en abordant la notion de plaisir. Le jeune homme se demande ce qu’il peut savourer et donc lui donner du plaisir. Par la suite, dans les différentes interventions, la drogue est associée au plaisir car elle permet au consommateur d’oublier son quotidien et de s’évader. Le thème du plaisir revient aux travers de diverses interventions, avec différentes situations. Un premier participant compare par exemple la défonce liée à l’absorption de drogue à l’adrénaline provoquée par un match de foot.
Pour un autre témoin, le plaisir n'est accessible que lors de la première prise de substance. Par la suite, une femme, présentée comme se nommant Myriam, développe sa propre définition de ce qu’est la drogue. Ainsi, pour la trentenaire parisienne, la drogue est multiple, il peut s’agir de la substance consommée illégalement en France mais aussi de son compagnon, qu’elle considère comme « sa » drogue. Les deux dernières interventions parlant de la question du plaisir montrent ses limites à savoir que celui-ci peut amener à la dépendance. (11:22)
Dépendance ?
Le film reprend sur l’interview du participant précédent. Pour lui, les drogues rendent les gens « comme des loques ». La dépendance est pour lui quelque chose de mal et dangereux et rend l’homme faible. Ici, un intervenant émet une comparaison entre les drogues et l’amour. Pour lui, dans les deux cas, le sujet fini par en dépendre, il en devient même soumis. Cependant, il constate quand même que l’amour, contrairement à la consommation de drogue, n’est pas néfaste pour l’homme.
Le dernier participant quand à lui raconte les échanges qu’il entretient avec sa grand-mère au sujet de la drogue. Celle-ci semble assez ouverte au sujet. Son petit-fils, présenté comme s’appelant Bruno explique sa vision de la dépendance. Pour lui, il existe deux types de drogues, celles qui provoquent des dépendances comme l’héroïne ou le crack et les drogues douces comme le cannabis qui elles ne provoquent pas d’aussi fortes accoutumances et qui donc ne rendent pas systématiquement les consommateurs accros.Supplementary notes
References and external documents
Contributors
- Record written by : Clémentine Böhm
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Cette fiche a été rédigée et/ou traduite dans le cadre du projet BodyCapital, financé par l'European Research Council (ERC) et le programme de l'Union européenne pour la recherche et l'innovation Horizon 2020 (grant agreement No 694817). |