Compilation d'images du service de santé (1916-1918)
Compilation d'images du service de santé
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Title | Compilation d'images du service de santé |
Year of production | 1916-1918 La date « 1916-1918 » n’a pas été comprise.
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Country of production | France |
Director(s) | |
Scientific advisor(s) | |
Duration | 12 minutes |
Format | Muet - Noir et blanc - |
Original language(s) | French |
Commissioning body | Service de Santé des Armées |
Archive holder(s) | ECPAD |
Main credits
Content
Theme
Main genre
Synopsis
Context
Le Service de Santé des Armées a été d'une importance indéniable lors de la Grande Guerre. Face à la première guerre dite "industrielle" de l'histoire, qui a vu l'émergence de nouveaux matériels de guerre tels que les chars, les avions bombardiers, les sous-marins ou encore les gaz asphyxiants, une organisation sanitaire composée de plusieurs centaines de milliers de médecins et personnels médicaux affiliés à l'armée a dû se mettre en place. Après un début de guerre plutôt laborieux pour le service, qui avait du mal à gérer l'afflux important de blessés du front (plus de 4 millions de Français auraient dû être hospitalisés au cours de la guerre, dont la majorité deux fois et plus) et qui n'arrivait pas à procurer des gestes médicaux d'urgence assez rapidement, elle se perfectionne au fil des mois autant sur le plan logistique, que matériel et technique. Le manque de personnel sanitaire était un point faible de cette organisation, mais la venue de soldats provenant de pays neutres tels que la Suisse et ici les États-Unis a permis de renflouer les troupes. Dès le début de la guerre, des centaines de citoyens américains (bien souvent de jeunes étudiants, futurs écrivains tels que Hemingway) décident de s'engager volontairement auprès des Alliés et de prêter main-forte au Service de Santé des Armées en y exerçant comme ambulanciers. Ils sont de ce fait visibles sur les nombreux clichés ou films de la Section Cinématographique de l'Armée (SCA). Elle est créée dès l'année 1915, grâce à l'impulsion des frères Pathé et Gaumont qui demandent à filmer des images du front. Le but premier de ces images était de rassembler des images d'archive concernant l'armée française, mais aussi de montrer sa bonne organisation et ses faits d'armes.
La médecine en temps de guerre
L'avancée de la chirurgie pendant la Grande Guerre est indéniable. Les médecins et chirurgiens se trouvent confrontés à des cas de figure auxquels ils n'ont pour la plupart jamais été confrontés auparavant. Le plus dangereux dans les blessures par balles par exemple, restent les risques d'infection et de septicémie car au début de la guerre, les interventions chirurgicales étaient uniquement réalisées dans les hôpitaux de l'arrière. Il fallait donc rapprocher le chirurgien du front, dans les hôpitaux d'évacuation. Ils ont dû s'adapter aux blessures d'armes, pour la plupart inconnues car la médecine de guerre n'était pas enseignée en temps de paix dans les universités. Et quand bien même elles l'étaient, les blessures étaient d'un type nouveau, amplifiées par la puissance des armes. Il fallait se former sur le tas, innover pour s’accommoder aux nouveaux enjeux. De nouvelles méthodes sont inventées : le liquide de Dakin pour désinfecter et respecter les règles d'asepsie, le protoxyde d'azote, plus sur, qui remplace l'éther et autre chloroforme comme anesthésiant ainsi que la naissance de l'anesthésie comme discipline médicale à part entière, l'utilisation croissante de la radiologie et autres techniques auxiliaires, l'utilisation de prothèses pour remplacer les membres amputés ou la naissance de la chirurgie esthétique pour les "Gueules cassées"....Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : No.
- Archival footage : Yes.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : Yes.
- Host : No.
- Voice-over : No.
- Interview : No.
- Music and sound effects : No.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
National
Description
Plan moyen d'un groupe de militaires gradés (de plusieurs nationalités?) en ligne. L'homme de la séquence précédente apparaît à gauche.
Plan d'ensemble du front lors d'un bombardement mettant en scène des brancardiers évacuant un blessé vers l'arrière.
Plan panoramique d'un bâtiment en ruines, des soldats s'affairent en arrière-plan. Devant le bâtiment en ruine on peut lire sur un panneau: "Défense aux voitures de stationner près du poste de secours". En dessous on peut lire "Cuvières (ou civières?)" et une flèche semble indiquer une direction. Le bâtiment en ruine était peut-être un poste de secours, endroit charnière non loin du front où le soldat blessé est transporté en urgence pour qu'on lui prodigue des soins d'urgence, ou qu'on le redirige vers un hôpital d'évacuation plus à l'arrière.
Plan d'ensemble de soldats étrangers (maghrébins? ), blessés (certains sont sur des béquilles) jouant aux cartes en se chamaillant et en riant.
Plan d'ensemble de soldats appartenant au Service de Santé des Armées (ils portent un brassard avec une croix rouge) qui creusent un trou, surveillés par d'autres militaires. Au premier plan on aperçoit des corps de poilus qui jonchent le sol. Les soldats creusent sûrement ce trou pour enterrer leurs camarades.
Plan d'ensemble mettant en scène les soldats du Service de Santé des Armées qui passent dans une ville en ruine avec des charrettes.
Plan d'ensemble d'une bâtisse ressemblant à un château, peut-être réquisitionné comme hôpital?
Plan d'ensemble en panoramique d'une opération chirurgicale. Du personnel médical en blouses blanches prépare du matériel chirurgical. Le patient est allongé sur une table et un anesthésiste lui pose un masque à gaz sur la bouche pour l'endormir. Le chirurgien applique des linges blancs sur le patient pour délimiter la zone d'opération. Après lui avoir appliqué une solution iodée désinfectante, le chirurgien incise le patient au niveau de l'abdomen. Le personnel médical l'assiste en posant des clampes sur le patient.
Deux plans d'ensemble montrant l'évacuation à dos de cheval de deux soldats blessés jusqu'au poste de secours par des brancardiers portant le brassard de la croix rouge. Arrivés au poste de secours, ils sont accueillis par des médecins en blouse blanche.
Plan d'ensemble qui met en scène le départ de militaires gradés.
Plan d'ensemble, personnel militaire médical qui transfère un blessé sur civière d'une tante (sûrement le poste de secours?) à une ambulance. D'autres blessés y rentrent également, sans aide. On peut apercevoir des soldats brancardiers, des médecins en blouse et d'autres soldats (peut-être un soldat alpin, qui porte le béret?). Sur l'ambulance on peut lire: "American Volunteer MAC". Le "American Volunteer Motor-Ambulance Corps" est une organisation humanitaire d'ambulanciers américains qui ont volontairement œuvré pour la France dès 1914 alors même que les États-Unis n'étaient pas en guerre contre l'Allemagne.
Plan d'ensemble de l'avant de l'ambulance. Le chauffeur et l'homme à la cigarette sont sûrement américains. Un militaire français donne un papier au chauffeur.
Plan panoramique d'un groupe de soldats certainement américains alignés devant le drapeau américain. Ils semblent heureux, fument des cigarettes, sourient. Un soldat joue du banjo à l'avant. On aperçoit également des animaux: un singe et un chien. À cause de la présence du singe, on pourrait supputer que la scène ne se déroule pas en France. Une inscription sur le tableau à l'avant du groupe nous donne des précisions sur le régiment: "S.S.A AME N°7", cette distinction est également apposée sur les ambulances des séquences précédentes. Il s'agirait effectivement bien du "American Volunteer Motor-Ambulance Corps" de Richard Norton, cantonné à la section numéro 7 dès octobre 1914. Un plan moyen du joueur de banjo qui a un singe sur l'épaule entrecoupe ce plan panoramique. Un soldat tend un drapeau bicolore blanc et une autre couleur sombre, fendu dans sa diagonale, sur le fond blanc on peut voir une croix rouge. Serait-ce un drapeau de la croix rouge?
Plan d'ensemble de l'arrière et de l'intérieur d'une ambulance. Deux soldats repositionnent les couchettes pour y installer des brancards avec des blessés. Les brancards de la sorte pouvaient contenir jusqu'à 5 blessés couchés et 8 blessés assis. L'ambulance est fermée et le chauffeur fait une marche arrière pour se rapprocher du cameraman. Il fixe la caméra et le focus est mis sur l'inscription apposée sur l'ambulance: " 32130 S.S.A Américaine/ American n°7". Au-dessus de cette inscription, on peut également deviner une croix de guerre française. La voiture démarre et la caméra bouge pour filmer en plan panoramique les quelques soldats qui ont se sont occupé des brancards.
Plan d'ensemble d'une voiture qui passe, autre plan d'ensemble d'une voiture.
Plan panoramique sur ce qui semble être un jardin et des serres ?
Plan d'ensemble/ panoramique de deux militaires qui semblent pour l'un nettoyer une baignoire et pour l'autre préparer du matériel (?). Ils se trouvent certainement dans l'une de ces serres.
Plan d'ensemble/ panoramique de brancardiers qui ramènent des blessés sur civières, les posent au sol en attendant les instructions de militaires gradés afin de les amenés vers une embarcation.
Plan d'ensemble d'une scène d'exercice physique en plein air devant une bâtisse. Des hommes sont assis face à face sur des bancs et répètent simultanément les mêmes exercices instigués par un cadre qui se situe entre les deux bancs. Le tout a l'air parfaitement chorégraphié. Le Service de Santé des Armées s'occupait également de rééduquer les soldats blessés et de leur apporter à nouveau forme et motricité, notamment par des traitements de proto-physiothérapie.
Plan d'ensemble d'une arrivée en hâte de brancardiers amenant un blessé sur civière dans un poste de secours. Le film s'arrête de manière interrompue en plein milieu de la séquence.Supplementary notes
References and external documents
Contributors
- Record written by : Madeline Hammer