Difference between revisions of "Bas 2:Dead End"
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Dernier niveau : Recherche d'indices. Max apprend qu'embrasser une personne porteuse du vih est sans danger. Il doit à présent se séparer de deux objets et ne garde que le préservatif. Il retourne auprès de Julie qui agonise et lui demande où est sa soeur. Le visage de Julie prend une apparence masculine (que l’on comprend être celle de Dias) avant qu'elle ne rende son dernier souffle. | Dernier niveau : Recherche d'indices. Max apprend qu'embrasser une personne porteuse du vih est sans danger. Il doit à présent se séparer de deux objets et ne garde que le préservatif. Il retourne auprès de Julie qui agonise et lui demande où est sa soeur. Le visage de Julie prend une apparence masculine (que l’on comprend être celle de Dias) avant qu'elle ne rende son dernier souffle. | ||
− | De nouveau dehors, un homme indique la direction à suivre. Max entre dans cet hôpital dénommé "Dead end" et trouve des infirmiers autour de Mara, sur le point de la piquer ; il parvient dans un premier temps à repousser l'attaque, s’agrippe au col de la victime et arrache par mégarde le médaillon qu’elle porte dès la première scène du film. C’est alors que réapparaît au héros, par flash, la scène de l'accident. 22'17 : Mara est allongée sur un lit d'hôpital pendant que des soignants préparent une injection. Le médecin rit, l'air hostile. Au moment où ceux-ci s'apprêtent à injecter le produit à la jeune femme, Max arrive au ralenti, semblant ne pas être situé dans le même temps : il lui est difficile d'avancer. Le visage du prétendu médecin prend l'apparence de Dias ; Max interrompt son geste à temps, libère Mara et s'enfuit. L'espace se modifie, Max et Mara sont comme téléportés dans un garage. Ils courent, poursuivis par l'équipe médicale. | + | De nouveau dehors, un homme indique la direction à suivre. Max entre dans cet hôpital dénommé "Dead end" et trouve des infirmiers autour de Mara, sur le point de la piquer ; il parvient dans un premier temps à repousser l'attaque, s’agrippe au col de la victime et arrache par mégarde le médaillon qu’elle porte dès la première scène du film. C’est alors que réapparaît au héros, par flash, la scène de l'accident. 22'17 : Mara est allongée sur un lit d'hôpital pendant que des soignants préparent une injection. Le médecin rit, l'air hostile. Au moment où ceux-ci s'apprêtent à injecter le produit à la jeune femme, Max arrive au ralenti, semblant ne pas être situé dans le même temps : il lui est difficile d'avancer. Le visage du prétendu médecin prend l'apparence de Dias ; Max interrompt son geste à temps, libère Mara et s'enfuit. L'espace se modifie, Max et Mara sont comme téléportés dans un garage. Ils courent, poursuivis par l'équipe médicale mais se trouvent freinés par une force invisible. Mara continue d'avancer avant d'être rattrapée par les soignants. Max est libéré de ses chaînes invisibles et tente d'attraper Mara par le col avant qu'elle ne soit piquée ; il ne parvient qu'à arracher son pendentif, qui lui rappelle la scène initiale de l'accident. Fin de la partie. 23'52 : Max se retrouve dans sa chambre, il quitte soudainement la maison. Sa mère l'entend partir, interloquée. |
− | Comprenant subitement que Mara est la femme de l’accident, Max sort du jeu et s’empresse de la rejoindre à l'hôpital, où il perd connaissance. | + | 24'05 : Comprenant subitement que Mara est la femme de l’accident, Max sort du jeu et s’empresse de la rejoindre à l'hôpital, où il perd connaissance. 24'17 : Retour scénique dans la maison ; sa mère le cherche et monte dans sa chambre. 24'21 : Max retrouve Mara dans un bloc opératoire, entourée de médecins qu'il tente d'éloigner. Mara arrive au chevet du jeune homme, le calme. "Peut-être qu'il joue trop aux jeux video", lance-t-elle au médecin. Elle porte le médaillon et s'adresse à Max "alors c'est toi qui m'as sauvée", le remercie et lui demande de la ramener chez elle, puis lui tend son débardeur. Le médecin les laisse repartir. Le film se termine avec l’étreinte des deux personnages, protégés grâce au préservatif. Dans le même temps la mère de Max, invitée par l’ordinateur à entrer dans le jeu, emprunte avec curiosité le casque. Son cri retentit et clôture le film. |
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Revision as of 14:59, 3 July 2019
Dead End
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Title | Dead End |
Year of production | 2000 |
Country of production | Belgique |
Director(s) | |
Duration | 29 minutes |
Format | Parlant - Couleur - 35 mm |
Original language(s) | French |
Translated | French |
Main credits
The Aids information team (ITS Team Info SIda) Presentation CDPLM grid production Conception: Raf Claes Effets spéciaux par Grid Musique : Piet de Ridder
Producteurs exécutifs: Guy Smekens, Frank de Wulf, Mark Damen.Content
Theme
Main genre
Synopsis
Le jeu se déroule en trois étapes ; entre lesquelles Max dispose de 90 secondes pour s'informer quant au sida.
Il fait la connaissance de Mara, puis bravera l'ennemi sous toutes ses formes pour tenter de la retrouver.Context
Structuring elements of the film
- Reporting footage : No.
- Set footage : No.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : No.
- Host : No.
- Voice-over : No.
- Interview : No.
- Music and sound effects : Yes.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
Description
Max enfile son cybercasque et entre dans le jeu. Sa première rencontre est pour le moins effrayante : il s'agit de Dias - anagramme de sida - qui tente de l'attaquer. Après avoir déjoué cette irruption, il retrouve Mara. Cette dernière lui fait une promesse "si tu gagnes, on se retrouve à la fin du jeu", avant de disparaître en se téléportant. Le jeune homme entre dans une salle blanche, traversée par un champ magnétique. Un bracelet électronique, avertisseur du danger, lui est fourni. La voix du jeu retentit : "Dead end : vie ou mort. Votre amie Mara est en danger. Partez à sa recherche et vous vivrez". Le ton est donné. Dias est perçu comme le maître de la métamorphose, et cherche le protagoniste pour le tuer. Le capital temps s'épuise vite.
Arrivée en discothèque : Mara est en train d'embrasser un autre homme. Elle se téléporte une nouvelle fois, au moment où Max s'approche. Ce dernier parvient à s'échapper d'une tentative d'inoculation par une seringue, que l'on suppose remplie de sang infecté. Il sort indemne et monte dans un taxi, passe devant un groupe de prostituées. Fin du premier niveau. De retour dans sa chambre, le personnage principal s'empresse d'effectuer les recherches sur le net et trouve la signification de l'anagramme de Dias. Il découvre les modes de transmission du vih, dont le sang contaminé.
Niveau 2 : Max doit abandonner une arme ; il choisit de remplacer le couteau par un préservatif. Il se dirige vers les prostituées, cherche Mara. Julie, la sœur de celle-ci, emmène le garçon et entreprend d'obtenir une relation sexuelle avec lui. Il la repousse. "Mara est une sainte", affirme-t-elle en riant. Max craint qu'elle ne soit prisonnière de Dias. Il se rend aux toilettes, se fait tirer dessus par la police. Julie entre et s'effondre, une balle dans le coeur. Le bracelet électronique détecte qu'elle est infectée. Fin du niveau.
Dernier niveau : Recherche d'indices. Max apprend qu'embrasser une personne porteuse du vih est sans danger. Il doit à présent se séparer de deux objets et ne garde que le préservatif. Il retourne auprès de Julie qui agonise et lui demande où est sa soeur. Le visage de Julie prend une apparence masculine (que l’on comprend être celle de Dias) avant qu'elle ne rende son dernier souffle. De nouveau dehors, un homme indique la direction à suivre. Max entre dans cet hôpital dénommé "Dead end" et trouve des infirmiers autour de Mara, sur le point de la piquer ; il parvient dans un premier temps à repousser l'attaque, s’agrippe au col de la victime et arrache par mégarde le médaillon qu’elle porte dès la première scène du film. C’est alors que réapparaît au héros, par flash, la scène de l'accident. 22'17 : Mara est allongée sur un lit d'hôpital pendant que des soignants préparent une injection. Le médecin rit, l'air hostile. Au moment où ceux-ci s'apprêtent à injecter le produit à la jeune femme, Max arrive au ralenti, semblant ne pas être situé dans le même temps : il lui est difficile d'avancer. Le visage du prétendu médecin prend l'apparence de Dias ; Max interrompt son geste à temps, libère Mara et s'enfuit. L'espace se modifie, Max et Mara sont comme téléportés dans un garage. Ils courent, poursuivis par l'équipe médicale mais se trouvent freinés par une force invisible. Mara continue d'avancer avant d'être rattrapée par les soignants. Max est libéré de ses chaînes invisibles et tente d'attraper Mara par le col avant qu'elle ne soit piquée ; il ne parvient qu'à arracher son pendentif, qui lui rappelle la scène initiale de l'accident. Fin de la partie. 23'52 : Max se retrouve dans sa chambre, il quitte soudainement la maison. Sa mère l'entend partir, interloquée.
24'05 : Comprenant subitement que Mara est la femme de l’accident, Max sort du jeu et s’empresse de la rejoindre à l'hôpital, où il perd connaissance. 24'17 : Retour scénique dans la maison ; sa mère le cherche et monte dans sa chambre. 24'21 : Max retrouve Mara dans un bloc opératoire, entourée de médecins qu'il tente d'éloigner. Mara arrive au chevet du jeune homme, le calme. "Peut-être qu'il joue trop aux jeux video", lance-t-elle au médecin. Elle porte le médaillon et s'adresse à Max "alors c'est toi qui m'as sauvée", le remercie et lui demande de la ramener chez elle, puis lui tend son débardeur. Le médecin les laisse repartir. Le film se termine avec l’étreinte des deux personnages, protégés grâce au préservatif. Dans le même temps la mère de Max, invitée par l’ordinateur à entrer dans le jeu, emprunte avec curiosité le casque. Son cri retentit et clôture le film.Supplementary notes
Au cours du déroulement du jeu, sont rappelés les différents modes de transmission du vih. La sortie en discothèque rappelle les temps de permission des soldats, propices à tous les excès dont les rapports sexuels à risques. Les scènes en extérieur se déroulent systématiquement la nuit, sous la pluie. Ces conditions difficiles peuvent faire penser à celles que rencontrent les militaires pendant les entraînements. A l'instar du film, ces hommes flirtent en permanence avec le danger. A ce titre une hypothèse quant à l'interprétation des nombreux effets spéciaux présents dans la video, pourrait être la distorsion de la réalité dûe à la consommation de stupéfiants ou encore une métaphore de la mutation du virus. Il est probablement question d'addiction.
D'un point de vue pédagogique : au fil du jeu, il est rappelé au spectateur que le sida détruit le système immunitaire de façon irréversible ; ce syndrome est incurable. Les risques de transmission sont mentionnés, ainsi que l'intérêt du port du préservatif. Le contenu est volontairement choquant, possiblement puisqu'il s'adresse à un public habitué à évoluer dans un contexte tant physiquement que psychiquement éprouvant.
Enfin, incitée à tester le jeu, la mère incarne les autres générations que le sida peut toucher.References and external documents
- festival du film néerlandais
page internet du court-métrage présenté lors du festival du film néerlandais