Gedächtnisverlust durch Gasvergiftung - Ein Mensch ohne Zeitgedächtnis (1935)
Gedächtnisverlust durch Gasvergiftung - Ein Mensch ohne Zeitgedächtnis
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Title | Gedächtnisverlust durch Gasvergiftung - Ein Mensch ohne Zeitgedächtnis |
Year of production | 1935 |
Country of production | Allemagne |
Director(s) | |
Scientific advisor(s) | Gustav E. Störring |
Duration | 39 minutes |
Format | Parlant - Noir et blanc - 35 mm |
Original language(s) | German |
Production companies | UFA |
Archive holder(s) | Bundesarchiv |
Main credits
Content
Theme
Main genre
Synopsis
Context
Il s’agit d’une adaptation imaginée à partir d’un court métrage muet sur le cas Franz Breundl, dont l’ensemble des prises de vues ont été effectuées entre 1927 et 1932 par un collègue de Gustav E. Störring, à savoir le psychiatre Ernst Grünthal (1894-1972). Dans ce court métrage d’une dizaine de minutes, intitulé Défaut de mémoire (Merkunfähigkeit), Ernst Grünthal documente au long cours l’état du patient qui, depuis son accident, vit dans un perpétuel présent sans cohérence (« ohne Zusammenhalt »). Il le soumet principalement à des tests expérimentaux dans l’optique de mesurer ses capacités mnésiques.
Or en raison de ses origines juives, Ernst Grünthal est contraint de quitter l’Allemagne nazie en 1934. À compter de ce départ précipité, c’est Gustav E. Störring qui s’occupe de Franz Breundl à Würzburg, et décide, sur la base du film de son confrère, de construire le récit de son propre moyen métrage.Structuring elements of the film
- Reporting footage : No.
- Set footage : Yes.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : Yes.
- Host : No.
- Voice-over : Yes.
- Interview : No.
- Music and sound effects : No.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Franz Breundl est quant à lui comparé à un prodige « tragique » de la nature (« Wir haben es hier also zu tun mit einem ganz reien bisher noch nie beobachteten tragischen Experiment der Natur »). La dramatisation de sa pathologie est renforcée par le commentaire de Gustav E. Störring qui s’émeut du fait que son patient oublie la présence de son épouse sitôt qu’on le détourne d’elle (Fig. 1). Dans un même mouvement, l’emphase du texte des cartons contribue à exagérer les effets de la maladie du jeune homme.
En ce qui concerne l’amnésie elle-même, elle est dépeinte comme « étrangement inquiétante » (« unheimlich »). Cette qualification entre en résonance avec le concept d’Unheimlichkeit de la théorie freudienne qui désigne à la fois ce qui est étrangement inquiétant, et ce qui est familier (Heimlich) mais rendu étrange par le refoulement (« Verdrängung »). Le jugement de valeur prononcé par Gustav E. Störring parasite par conséquent son ton professoral et témoigne de sa fascination pour le cas Franz Breundl qu’il se plaît à mettre en scène. Cette inclination esthétique – voire esthétisante – se révèle enfin au niveau du montage (insert en caméra subjective sur l’en-tête d’un journal).Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
National
Description
Supplementary notes
References and external documents