Magazine féminin : orthophonie (1966)

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Title :
Magazine féminin : orthophonie
Year of production :
Country of production :
Duration :
5 minutes
Format :
speaking film - Black and white -
Original languages :
Subtitles and transcription :
Production companies :
Archive holder(s) :
Corpus :

Main credits

Content

Theme

Main genre

Résumé

Context

(français)

Vers 1760 : L'abbé de l'Épée met au point des méthodes d'éducation des enfants sourds. Il crée l'alphabet dactylologique.
1795 : Le docteur Jean Itard fait les premières tentatives d'éducation ou de rééducation du langage auprès de Victor, l'enfant sauvage retrouvé en Aveyron.
1829 : Apparition du mot orthophonie en France. Le docteur Colombat crée l'Institut orthophonique de Paris, pour le "redressement de la parole".
1925 : Le docteur Victor Veau, chirurgien à l'hôpital Saint Vincent de Paul à Paris fait appel à une phonéticienne et grammairienne, Suzanne Borel pour qu'elle observe les personnes porteuses de fente labio-palatine qu'il a opérées et essaie de les aider à améliorer leur articulation et leur parole. Elle commence ses premières rééducations de manière expérimentale.
1927 : Publication des travaux de Suzanne Borel dans le livre du Dr Veau, Division palatine.
1929 : Publication des résultats des premières rééducations de Suzanne Borel dans la Revue de phonétique.
Fin des années 1920 : Ouverture d'un service de "rééducation de tous les troubles de la parole" (au Service des enfants assistés, rue d'Enfer à Paris ?). Les rééducations sont assurées par Suzanne Borel. Elle crée une nouvelle consultation à l'hôpital Saint-Michel (Paris) avec le Dr Veau. 1930 : Un seul service hospitalier assure les rééducations de la voix, celui du Dr Tarneaud (fondateur de la Société française de phoniatrie) à l'hôpital Lariboisière et à l'hôpital Bellan. Elles sont confiées à l'une des premières collaboratrices de Suzanne Borel : Claire Dinville.
1930 : À la faculté de médecine de Paris, création du premier cours de laryngologie et phoniatrie (en 10 leçons) dispensé par le Dr Tarneaud et Suzanne Borel.
1933 et suiv. : Suzanne Borel collabore avec des phonéticiens et divers médecins spécialistes (pédiatres, psychiatres, ORL, stomatologues, radiologues). Elle initie des travaux de radiologie qui déboucheront sur les "acougrammes phonétiques" (audiogrammes phonétiques) au travers de l’étude "d’orthodiagrammes" des voyelles et consonnes. Ce sont ces travaux rigoureux qui donneront naissance un peu plus tard aux guide-langues.
Les stagiaires qui entourent Suzanne Borel suivent un enseignement clinique dont la durée n’est jamais inférieure à quatre ou cinq ans et elles acquièrent, à leur gré, les notions théoriques en suivant des cours (psychologie, linguistique, phonétique, etc.) dispensés au sein de l’Université.
1937 : Suzanne Borel rencontre le Dr Edouard Pichon (médecin pédiatre, psychanalyste, linguiste et écrivain) à St Vincent de Paul et s’intéresse désormais aux aspects psycholinguistiques de la communication, au développement psychique de l’enfant et de l’adolescent et au bégaiement. ils font paraître une œuvre commune : Le bégaiement, sa nature et son traitement.
Ainsi, le domaine de l’orthophonie s’élargit au langage oral et à ses troubles.
1942 : S. Borel entre en contact avec le Dr Simon, collaborateur de Binet, auteurs de L’Échelle métrique de l’intelligence (test Binet-Simon). Suzanne Borel publie de nombreux articles dans le Bulletin Binet-Simon qui lui est entièrement ouvert. Elle y publiera la quasi-totalité de ses tests.
Un pilier essentiel de l’orthophonie est en train de se construire : celui du bilan orthophonique.
1946 : Suzanne Borel-Maisonny travaille sur les troubles instrumentaux des enfants (dyslexie, dysgraphie, troubles du schéma corporel) avec le neuropsychiatre Pers:Julian_de_Ajuriaguerra au sein de l'équipe de recherche pluridisciplinaire en psychologie et psychopathologie de l'enfant de l'hôpital Sainte-Anne-Henri-Rousselle (avec M. Auzias, J. Bergès, N. Galifret-Granjon, H. Gobineau, D. Koechlin, I. Lézine, I. Santucci, G. Soubiran, M. Stambak, R. Zazzo).
1955 : Premières attestations d'études d'orthophonie délivrées suite aux travaux de Suzanne Borel-Maisonnby, fondatrice de cet enseignement en France. (Formations organisées à Paris puis Lyon et Marseille.)
1957 : Création de l'école de formation des rééducateurs de la dyslexie à l'initiative de Claude Chassagny.
1959 : Création du Syndicat national des orthophonistes (SNO) qui deviendra la FNO par la suite. À Strasbourg, création de l'ADOPSED (Association d'orthopédagogues, psychopédagogues spécialisés dans la rééducation des enfants dyslexiques et le pédagogie curative générale) par un groupe d'enseignants du CMPP de Strasbourg (dont Georges Fronsacq qui assure la présidence de l'ADOPSED pendant plusieurs années), afin de promouvoir les recherches sur l'inadaptation scolaire et former des rééducateurs de dyslexie.
1963 : Création de l'Association des rééducateurs de la parole, du langage écrit et de la voix (ARPLOEV), et de la revue Rééducation orthophonique
1964 : Statut légal de la profession.
La loi du 10 juillet institue un diplôme national : le Certificat de capacité d'orthophoniste (C.C.O.). Les orthophonistes figurent au Livre IV du Code de la Santé Publique. La profession, le titre d'orthophoniste et le domaine de compétences sont protégés en France. La profession est réglementée. L'orthophoniste est un professionnel de santé conventionné avec l'Assurance Maladie.
La même année, en réaction au refus de le SNO de prendre en compte certains diplômes pour l'attribution du titre d'orthophoniste par la "Commission de qualification" - notamment les formations de "rééducateurs de la dyslexie, dysorthographie et dyscalculie" assurées sous la responsabilité de Claude Chassagny à Lyon, Georges Fronsacq à Strasbourg et Roger Mucchielli à Nantes, ainsi que le diplôme de "technicien spécialisé en rééducation orthophonique" délivré par l'Institut de psychologie appliquée et d'hygiène mentale de l'université de Clermont-Ferrand (formation assurée par le docteur Doussinet, psychiatre), les praticiens formés à Clermont-Ferrand créent le Syndicat national indépendant des orthophonistes (SNIO). Ils obtiennent gain de cause : le diplôme de Clermont-Ferrand est reconnu. Les rééducateurs de dyslexie se constituent également en syndicat : le Syndicat national des rééducateurs de dyslexie (SNRD)
1965 : Reconnaissance des formations de rééducateurs de dyslexie. Mise en place des premiers centres de formation d'orthophonie dans les facultés de médecine. (NB : À Strasbourg, la formation de rééducateurs en dyslexie puis d'orthophonistes à partir de 1973 a été assurée par l'ADOPSED jusqu'en 1985. La première promotion formée à l'école d'orthophonie de la faculté de médecine de l'université de Strasbourg est la promotion 1987-1991)

Pour une chronologie plus complète (jusqu'en 2021) de la profession d'orthophoniste, des textraits des textes réglementaires et quelques éléments démographiques, voir Crp:Corpus-2

Structuring elements of the film

  • Reporting footage : No.
  • Set footage : No.
  • Archival footage : No.
  • Animated sequences : No.
  • Intertitles : No.
  • Host : No.
  • Voix off : No.
  • Interview : No.
  • Music and sound effects : No.
  • Images featured in other films : No.

How does the film direct the viewer’s attention?

How are health and medicine portrayed?

Broadcasting and reception

Where is the film screened?

Presentations and events associated with the film

Audience

(français)

Télévisuel

Local, national, or international audience

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