Une séance de vaccination antityphoïdique au laboratoire du Val-de-Grâce (1914 ?) (1914)

De Medfilm



Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.



Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.

Titre :
Une séance de vaccination antityphoïdique au laboratoire du Val-de-Grâce (1914 ?)
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
03 minutes
Format :
Muet - Couleur - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

« Technique de la vaccination antityphoïque par la méthode du

Contenus

Sujet

Ce film tente d’instruire les médecins militaires français de la Première Guerre Mondiale à la vaccination antityphoïque.

Genre dominant

Résumé

Ce film présente la technique de vaccination antityphoïdique en deux temps. Le premier temps, allant jusqu’à 01’45 et comportant un carton et une scène, nous montre une séance habituelle de vaccination où de jeunes recrues, une à une, se font vacciner. La caméra a une vue large, aucun gros plan n’est effectué. Le second temps, comportant les 4 autres cartons et 4 courtes scènes, explique chacun des gestes de façon très détaillé. La caméra a une vue très rapprochée sur ces gestes qui sont effectués lentement et de manière bien visible.

Contexte

Alors que la fièvre typhoïde était un mal inévitable des troupes en campagne (Moulin, 1996), des vaccins antityphoïdiques sont découverts avant la 1ère Guerre Mondiale (1896 pour l’Angleterre mais seulement 1909 pour la France). Il s’en suit des expérimentations à grande échelle sur des troupes d’Afrique du Nord de 1911 à 1913. Après ces expérimentations concluantes, la loi Labbé du 28 mars 1914 rend obligatoire la vaccination antityphoïdique pour toute l’armée française. Il faut donc former au plus vite les médecins à cette nouvelle vaccination encore inconnu 5 ans auparavant et qui s’applique désormais à plusieurs centaines de milliers de personnes !

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Ce film comporte deux temps avec deux manières différentes de diriger le regard.Le premier temps présente une séance de vaccination sans gros plan ni explication particulière sur chacun des gestes qui sont effectués. La technique de la vaccination est présentée de manière globale !Le second temps décompose cette vaccination en chacun des gestes entrepris avec à chaque fois une explication préalable par un carton. Ces gestes sont effectués de manière visible, filmés par un gros plan.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Seule la médecine militaire est représentée où l’ordre et la discipline sont de rigueur. De plus, étant donné l’étendue du nombre de personnes à vacciner, les médecins se doivent d’être efficaces : peu de paroles sont échangées, chacun de leurs gestes est réfléchi, tourné vers une action précise.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Médicale

Audience

Descriptif libre

Le film s’ouvre sur un plan taille d’un médecin, de ses assistants et d’un soldat, dont les camarades sont visibles en arrière-plan, dans une salle de vaccination. Au signe du médecin, le soldat s’avance et, avec un pinceau fin, l’un des assistants désinfecte le « point d’élection », qui est la « partie externe de la fosse supra-épineuse gauche, au-dessous de l’épine de l’omoplate », en le marquant à la teinture d’iode. Puis le soldat présente son dos au médecin qui procède à la vaccination. Il se rend auprès d’un autre assistant qui enregistre sa vaccination. Un autre soldat s’avance et il est procédé de même avec lui.
Plan rapproché d’une « ampoule contenant le vaccin ». Un « trait de lime » est donné « à l’union du corps et du col de l’ampoule ». Ce col est badigeonné avec de la teinture d’iode que l’on laisser brièvement sécher. Le goulot est ensuite sectionné d’un coup sec.
Plan rapproché identique de l’aspiration du vaccin contenu dans l’ampoule dans une « seringue stérilisée par l’ébullition, refroidie avant usage et munie d’une aiguille également stérilisée ».
Autre plan rapproché d’une injection « faite très lentement sous la peau », au niveau de la « partie externe de la fosse supra-épineuse gauche, au-dessous de l’épine de l’omoplate ».
Le film se termine sur un nouveau plan rapproché de l’injection à la suite de laquelle « une goutte de teinture d’iode » est déposée « au niveau du point de la piqûre ».

Notes complémentaires

Rasmussen A., À corps défendant : vacciner les troupes contre la typhoïde pendant la grande guerre, Corps 2/ 2008 (n° 5), p. 41-48. URL: www.cairn.info/revue-corps-dilecta-2008-2-page-41.htm
- Larcan A, Le Service de Santé aux Armées pendant la Première Guerre Mondiale, Editions LBM, Paris, 2008.
- Moulin A-M, L’Aventure de la vaccination, Editions Fayard, Paris, 1996.
- http://www.senat.fr/evenement/archives/D48/contag.html
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Fièvre_typhoïde
- http://www.cairn.info/revue-corps-dilecta-2008-2-page-41.htm

Références et documents externes

-

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Amaury Durpoix