Sois intelligent, dis-le aux autres (1994)

De Medfilm



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Titre :
Sois intelligent, dis-le aux autres
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
23 minutes
Format :
Parlant - Couleur - vidéo
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Un jeune homme hétérosexuel vivant dans une banlieue découvre sa séropositivité

Genre dominant

Fiction

Résumé

Un jeune homme révèle sa séropositivité à sa famille. Rejeté, il trouve refuge chez un ami. Il avoue également sa séropositivité à son entourage.

Contexte

En 1994, nous sommes à l’apogée de la prévention. Les militants sida sont actifs et reconnus par les pouvoirs publics. Le sida est reconnu comme une pandémie. Les actions inter-associatives se multiplient, le sidaction d’avril 1994 est un succès. Le film débute d’ailleurs avec l’évocation du baiser de Clémentine Célarié, actrice, présente sur le plateau du sidaction ; sidaction que 33 millions de téléspectateurs ont vu. Les trithérapies ne sont pas encore d’actualité et la prévention est un des seuls moyens de lutter contre le sida. La fin de l’AFLS est annoncé mais les campagnes de prévention se sont succédées. Le grand public a également été sensibilisé par l’intermédiaire de l’ « affaire du sang contaminé».

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le spectateur est invité à se mettre à la place du personnage principal, Jérôme. Il est jeune, a commis un écart, et en plus de la difficulté lié à la maladie et à l’angoisse que le sida génère, il voit s’effondrer son réseau social, familial et amoureux. Ce film appelle à la solidarité, à la non discrimination et rappelle que les peurs liés à un transmission du sida par contact sont infondées. Il a également pour but de créer une proximité à la maladie même chez les gens ne se sentant pas concernés

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film évoque le problème de l’accès aux soins notamment chez les jeunes. Jérôme, sur la sécurité sociale de ses parents, n’a pas consulté à nouveau de médecin après l’annonce car il a peur de payer les soins. Il lui est difficile d’aller chez le médecin de famille du fait même qu’il s’occupe de la famille. Le problème de la sidération lors de l’annonce, qui empêche de retenir les conseils médicaux, est évoqués. Les médecins apparaissent comme un recours possible pour la prise en charge de la maladie, les centre de dépistages anonymes et gratuits où Jérôme a fait son test sont cités. L’infirmière du film donne des informations exactes sur le sida, ce qui sous entend que le recours a des paramédicaux est également possible.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

établissements scolaires, entreprises, télévision

Communications et événements associés au film

plaquette de présentation

Public

tout public

Audience

Descriptif libre

Exposition : Jérôme découvre sa contamination
Jérôme, vingt ans, habite dans une banlieue à Clermont-Ferrand. Le film s’ouvre en filmant les immeubles gris et massifs, avec en fond sonore la querelle entre Jérôme et son père qui le rejette. Jérôme vient d’annoncer sa séropositivité à ses parents. Il sort dans la rue, sans possibilité manifeste de regagner le domicile de ses parents. Son groupe d’ami habituel traine devant les immeubles. Ils parlent justement du sida. Ils ne se sentent pas concernés, ne sont pas homosexuels, "et la capote ça craint". Jérôme s’éloigne du groupe en maugréant. Un ami le rattrape, et l’invite à rester chez lui. Jérôme lui raconte qu’il a eu une aventure d’un soir avec une fille qu’il connaissait de l’école, quelques semaines auparavant. Il aime sa petite amie Fatia, mais l’occasion était belle… Il n’a pas mis de préservatif. La fille était séropositive et s’est suicidée depuis. Il a été faire un test, il est séropositif, preuve sur papier. Il est perdu et désespéré. La mère de son ami, qui se trouvait devant la porte, a tout entendu. Elle est infirmière, elle répond aux questions que se pose Jérôme.
l'isolement : rupture avec sa compagne et ses amis
Les deux amis sont en boite de nuit. Ils croisent Fatia. Elle est remontée contre Jérôme, qui ne donne pas de nouvelles depuis plusieurs semaines. Jérôme et Fatia sortent tous les deux dans la nuit. Jérôme avoue sa séropositivité à Fatia. Elle a peine à y croire. Heureusement, ils mettaient tous les deux des préservatifs. C’est au tour de Fatia d’avoir besoin d’un peu de temps…On la retrouve au lycée en compagnie de l’amie avec qui elle a fait son premier test de dépistage. Son amie est vindicative vis-à-vis de Jérôme. Fatia prend sa défense : « Personne ne mérite ça, c’est affreux comme punition. »En bas des immeubles, Jérôme retrouve son groupe d'amis. L’ami qui l’héberge les interroge sur le sida. Une chose est évidente, ils ne traîneraient pas avec un séropo. Jérôme se lève, « je suis séro, je suis séro, vous avez entendus ? » Apparaît l’écran noir, on entend la voie de Jérôme : « alors quoi, merde. Vous vous cachez les yeux, vous ne respirez plus ? »Générique, des morceaux du tournage sont montrés à l’écran.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Maryse Contal


SNSF-logo.png  Cette fiche a été rédigée et/ou traduite dans le cadre du projet Neverending Infectious Diseases