Psychose hallucinatoire chronique (1971)

De Medfilm



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Titre :
Psychose hallucinatoire chronique
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
15 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière – Docteurs André Féline, Nadine Rousselet et Jean-François Chevalier
Service de psychiatrie – Hôpital Louis Mourier - Colombes – U.E.R. Xavier Bichat

Contenus

Sujet

Présentation clinique d'un cas de psychose hallucinatoire chronique.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Ce film, de la série "Séméiologie psychiatrique", est destiné à illustrer un cours afin d'apporter un support intéressant et concret à la présentation clinique. Comme tous les films de cette série, celui-ci est construit comme une séquence-plan : la caméra reste fixe. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée ; dans d'autres cas, les patients montrent que celle-ci est présente - certains patients portant un micro autour du cou.

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

En situation de consultation, sans aucun commentaire, le spectateur assiste aux (rares) questions du médecin et aux réponses du patient.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Corps médical (« Strictement réservé au corps médica »)

Public

Audience

Descriptif libre

Le film suit une séance de consultation. Quelques cartons introductifs présentent le cas clinique qui va suivre. Le film est diffusé sans musique et sans commentaires en voix off.
Cartons introductifs
* « Strictement réservé au corps médical »* Les Laboratoires Delagrange présentent* Séméiologie psychiatrique* Une série de films d’enseignement* Professeur agrégé Thérèse Lemperière – Docteurs André Féline, Nadine Rousselet et Jean-François Chevalier* Service de psychiatrie – Hôpital Louis Mourier - Colombes – U.E.R. Xavier Bichat* Réalisation : Sciencefilm* Psychose hallucinatoire chronique – Symptomatologie psychosensorielle, auditive et olfactive, automatisme mental, thématique persécutive chez une femme de 60 ans bien adaptée professionnellement. L’isolement social préexistait à l’apparition du délire.
Film
On ne voit pas le médecin (une femme), mais on aperçoit tout de même un bras et une blouse blanche. Le film commence par un plan serré centré sur le visage de la patiente. Celle-ci est une femme d'une soixantaine d'années, soigneusement coiffée et maquillée. Elle explique qu'à son retour de vacances, cela n'allait "plus du tout" : "[elle] ne parlait pas, [elle] voyait tous les gens contre [elle]". Le médecin pose de nombreuses questions et demande tout d'abord à la patiente ce qui se passait à ce moment-là. "Comme je ne parlais avec personne, on disait que j'étais folle. Je ne suis pas folle du tout. Je ne le suis pas, je crois... folle". La patiente évoque des pétitions contre elle au travail, des réveils avec des odeurs de gaz ou des odeurs étranges, l'impression que l'on cherchait à l’asphyxier, sans pouvoir identifier les personnes responsables de ces actes. La femme fait également référence à des injures à son égard, qu'elle entendait dehors ou seule dans son appartement. Le médecin évoque la solitude de la patiente, qui auparavant "avait sa mère", décédée depuis deux ans. Elle évoque également une hospitalisation antérieure de la patiente, pour une dépression.
Comme dans d'autres films de la série "Séméiologie psychiatrique", la patiente explique qu'au moment où les événements étranges se sont manifestés (injures, odeurs, etc.), elle a eu des doutes quant à la destination de ces choses malveillantes : était-ce bien à elle que ces choses s'adressaient ? La patiente explique qu'elle a fini par être convaincue que ces actes étaient effectivement tournés contre elle, même si elle a du mal à l'expliquer complètement ("tant qu'on n'est pas sûr, on ne peut pas dire"). La majorité des plans sont des plans serrés. Le film se termine par cette phrase de la patiente : "Ce qui m'a fait le plus de mal, c'est les grossièretés, les... ou alors de dire que j'étais folle. Je ne suis pas folle. Je ne crois pas..."
Fonds Éric Duvivier code 359 G.

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 G + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht