Présent et futur de la recherche immunologique

De Medfilm



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Titre :
Présent et futur de la recherche immunologique
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
07 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

Présentation d'un laboratoire de recherche immunologique et des travaux en cours sur la cytokine, qui constituent sa principale activité.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Un laboratoire de recherche immunologique concentre son activité sur de nouvelles cytokines humaines, protéines dotées de puissantes propriétés biologiques. Grâce à ces travaux, trois interférons, protéines protégeant des cellules saines de la contagion par des cellules infectées, ont déjà été trouvés. De très nombreuses études cliniques ont permis l'utilisation de l'interféron dans la cancérologie, l'hématologie et la virologie. Ces travaux en ont entraîné d'autres qui ont abouti à la découverte de la molécule GM-CSF. Ces études utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées mais ne représentent qu'une étape dans la connaissance et la maîtrise de l'interaction cellulaire.

Contexte

La recherche immunologique fait partie intégrante de la recherche médicale en général. Les grands progrès réalisés des années 1960 aux années 1980 ont donné naissance à l'immunologie moderne, dont ce film présente l'état de l'époque et les perspectives futures. Bien qu'il semble avant tout destiné aux chercheurs et techniciens de laboratoires par le caractère technique de son sujet, la finalité des travaux présentés ici et la clarté du commentaire destinent aussi ce film à l'ensemble du corps médical, qui est ainsi informé des recherches en cours et de leur progrès. À noter que l’animation relative aux lymphocytes est reprise du film « Les voies de la douleurs », réalisé lui aussi par Éric Duvivier.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Oui.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Derrière l'apparente aridité technique, ce film déroule une suite logique classique allant de la présentation d'une structure de base de la matière, en passant par l'étude de ses composants et de leurs possibilités d'emploi, jusqu'aux techniques utilisées pour mener ces travaux à leur terme. Le caractère néanmoins très technique du propos nécessite une attention constante de la part du spectateur.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La santé et la médecine ne sont évoquées ici que sous l'angle des usages possibles de ces cellules et molécules, principalement en cancérologie. Le film, assez technique, se concentre sur les activités du laboratoire présenté.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Facultés et écoles de médecine

Communications et événements associés au film

Public

Professeurs et étudiants en médecine

Audience

Descriptif libre

Introduction
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Le film débute par diverses vues en extérieur des laboratoires Uniset, dont l'activité principale est la découverte, en collaboration avec les laboratoires Dinex en Californie, de nouvelles cytokines humaines, protéines sécrétées par de nombreux types cellulaires et dotées de puissantes propriétés biologiques. Suit un plan dévoilant progressivement une salle du laboratoire et faisant apparaître le Dr Jacques Banchereau, unique intervenant du film, qui nous explique que l'immunologie cellulaire humaine et l'hématologie expérimentale humaine sont les deux objets d'étude de ce laboratoire de recherche immunologique. L'interféron Alpha 2B, le GM-CSF et l'interleukine 4 sont les principales contributions du laboratoire.
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L'interféron et les granulocytes
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L'étude de l'interféron, découvert par Alick Isaacs et Jean Lindenmann, débute par un schéma animé montrant comment l'infection de cultures cellulaires dans le virus grippal a mis en évidence, dans le surnageant de ces cellules, l'interféron, un facteur protéique qui protégeait d'autres cellules que l'infection virale avait épargnées. Un tableau apparaît, dévoilant les trois types d'interférons (Alpha, Bêta, Gamma) avec leurs producteurs respectifs (leucocytes, fibroblastes, lymphocytes T), les protéines qu'ils contiennent (protéines et glycoprotéines) et l'état de l’acide. Une animation décrit l'action de l'interféron Alpha 2B, protéine de 165 acides aminés, qui induit la synthèse de protéines empêchant la réplication virale en se fixant sur la surface cellulaire. L'introduction du gène humain dans la bactérie Escherichia coli permet de réaliser une production en masse. L'interféron est extrait des culobactériens, cultivés dans des fermenteurs de 32 ml, par des méthodes physico-chimiques, ce que résume le schéma animé suivant. Dans celui-ci apparaît une image qui, agrandie, permet de voir le produit final, cristallisé et pur à 100 %. Suivent trois listes énumérant les affections cancérologiques, hématologiques et virologiques pour lesquelles l'interféron est utilisé. On retrouve le Dr Banchereau dans les couloirs du laboratoire, alors qu'il nous explique, tout en marchant, que les technologies mises en place et les équipes de recherches constituées ont abouti à la molécule GM-CSF, impliquée dans la prolifération et la maturation des granulocytes et des monocytes du sang, globules blancs ayant pour rôle l'élimination des parasites et des bactéries. Ce principe est exposé dans le schéma suivant tandis que le Dr Banchereau indique que l'agranulocytose, c'est-à-dire un déficit en granulocytes survenant notamment lors des chimiothérapies anticancéreuses, est la cible thérapeutique de cette molécule. Des photos de bactéries gravement infectieuses, contre lesquelles l'activation des granulocytes sera très utile, se succèdent à l'écran.
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L'élimination des cellules cancéreuses
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Une nouvelle animation présente les monocytes, les lymphocytes T et les lymphocytes B, trois cellules interagissant pour la production de molécules à action effectrice et régulatrice, et permettant ainsi de combattre les infections ou d'éliminer les cellules cancéreuses. L'antigène est présenté par le monocyte au lymphocyte T qui devient une cellule tueuse, phénomène représenté à l'écran par un dédoublement. Ainsi est assurée l'élimination, par contact cellulaire direct ou sécrétion de cytokine, des cellules tumorales ou infectées par un virus, lesquelles sont visibles sur des photos. La sécrétion et la maturation des lymphocytes B, symbolisée par un dédoublement et générant de très grandes quantités d'anticorps, sont induites par les lymphokines sécrétées par les lymphocytes T. Suivent deux vues brèves faisant référence à la méthode ELISA, qui permet de mesurer ces anticorps. On revient à l'animation alors que le Dr Banchereau présente les interleukines 2 et 4, molécules ayant de très nombreuses propriétés biologiques et induisant la prolifération les lymphocytes T et B, comme les lymphokines les plus étudiées. La photo d'une cellule cancéreuse permet au Dr Banchereau de préciser que l'interleukine 2 et, probablement, l'interleukine 4 sont et seront très utilisées en cancérologie.
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Les techniques pouvant être utilisées
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Le Dr Banchereau revient à l'image pour nous présenter une des techniques de plus en plus sophistiquées que nécessitent ces études : la chromatographie liquide à haute performance, qui permet la séparation des cytokines selon leurs propriétés physico-chimiques. L'enregistrement et l'analyse des résultats se font par ordinateur et la vue de l'écran de celui-ci permet de voir un chromatogramme dont les cinq pics majeurs représentent les cinq interférons Alpha recombinants différents après leurs séparations par chromatographie en phase inverse. Une autre technique possible est la cytométrie en flux, qui permet l'identification et le tri des populations cellulaires et dont une expérience est réalisée par un technicien sous les yeux du Dr Banchereau. La pièce est assombrie, permettant de constater la fluorescence, par faisceau laser et en différentes couleurs (rouge, vert et bleu), des cellules marquées par des anticorps monoclonaux, auxquels sont couplés des fluorochromes. Une autre vue de l'écran de l'ordinateur montre l'acquisition des paramètres de fluorescence résultant du passage des cellules devant le faisceau laser.
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Conclusion
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Le Dr Banchereau conclut son intervention en précisant que la biotechnologie actuelle n'est qu'une étape pour l'industrie pharmaceutique et que de nouvelles molécules bloquant ou mimant les effets biologiques des cytokines pourront être développées, par synthèse chimique, si les propriétés biochimiques et biologiques des cytokines sont mieux connues. Ce laboratoire cherche à mieux connaître et maîtriser l'interaction cellulaire. Le film se termine sur une image en couleurs représentant une cellule.
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Fonds Éric Duvivier code SP2.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss