La vie au sanatorium (Le sanatorium de Bligny) (1926)

De Medfilm



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Titre :
La vie au sanatorium (Le sanatorium de Bligny)
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
18 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

« Lutte contre la tuberculose, La vie au sanatorium, Sanatoriums populaires de Bligny (Seine et Oise) ; Sous la direction de Jean Benoit-Lévy, sous le contrôle artistique de M. Adrien Bruneau, Inspecteur de l'Enseignement de la Ville de Paris ».

Contenus

Sujet

Présentation de la vie au sanatorium, des activités proposées et des mesures d'hygiène prises pour éviter la propagation de la tuberculose.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

« Au sanatorium militaire de Bligny, tout est fait pour agrémenter le séjour des malades : jeux, alimentation saine, activités manuelles. La vaisselle, la literie, les livres et les crachoirs sont désinfectés à l'autoclave. Des conférences sensibilisent les malades à la prévention de la tuberculose ». (Archives Françaises du Film)

Contexte

La tuberculose ayant fait des ravages durant le 19ème siècle, devient un sujet capital pour la santé publique au début du 20ème siècle. De nombreuses structures sont alors créées pour accueillir les malades : sanatoriums, sanatoriums maritimes, etc. Ce film nous présente comment la vie des malades s'organise au sanatorium, en vantant les mérites, et l'action préventive : l'hygiène y occupe une large place.


Maladie infectieuse et contagieuse encore redoutée en 1950, la tuberculose s’est considérablement raréfiée grâce au vaccin BCG, au dépistage et aux thérapeutiques antituberculeuses. Trois bacilles (humain, bovin et aviaire) sont à l’origine de cette maladie dont la forme la plus courante est la tuberculose pulmonaire, due au bacille de Koch, avec fièvre, asthénie, amaigrissement, toux et hémoptysie. Beaucoup plus rare est la phtisie, forme aiguë qui se décline en tuberculoses osseuses, rénales, génitales, digestives et ganglionnaires. Le dépistage se fait par injection de tuberculine. L’apparition d’une zone rouge indique que le sujet a déjà été tuberculeux ou vacciné.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film s'attarde beaucoup, dans son déroulement, sur les situations présentées afin de mieux souligner la qualité de ses prestations qui permettent la guérison des soldats et la préparation de leur retour à la vie civile. S'agissant d'un sanatorium, une grande place est accordée à l'hygiène sous ses différents aspects – nettoyage, rangement, désinfection – qui occupent la seconde moitié du film.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La part belle est faite dans ce film aux mesures d'hygiènes. Celles-ci ne peuvent être mises en place que grâce à l'encadrement d'un personnel médical compétent.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Villes et villages

Communications et événements associés au film

Public

Grand public

Audience

Descriptif libre

Présentation générale du sanatorium
Un premier carton nous présente le caractère important de la nutrition des malades. Des images suivent et nous donnent à voir la salle à manger avec une grande tablée d'hommes en plein repas. L'ambiance est joyeuse. Un second carton, « Les lavabos », nous amène à découvrir une salle d'eau, avec lavabos et crachoirs. Nous y voyons un malade se laver les mains en utilisant un torchon à usage unique et cracher dans les installations prévues à cet effet. Pour aider au traitement des malades, des injections sont dispensées comme nous l'annonce un carton. On assiste donc à ces injections réalisées par un médecin sur différents malades avec un grand sérieux.
Activités proposées aux malades
Nous sont ensuite présentées les activités proposées aux malades. Elles se répartissent en deux types : les activités de détente et les activités visant à la reprise de la vie active pour les malades en voie de guérison. Pour les premières, on voit des groupes d'hommes jouant gaiement à différents jeux d'adresses : jeu de boules, croquet, quilles. Pour les secondes, on assiste également à des séances de travaux divers : maçonnerie, jardinage. À la suite de ces scénettes, un carton nous explique que grâce aux mesures d'hygiènes, dans cet établissement se côtoient pensionnaires, médecins ainsi que leurs enfants « en promiscuité immédiate ». S'en suit encore une courte scénette de travaux : menuiserie et tapisserie en plein air.
Mesures d'hygiène
Nous est ensuite présenté l'ensemble des mesures d'hygiène qui permettent d'éviter la propagation de la maladie. Une alternance de cartons et de courte scénettes donne, en effet, à voir les différentes étapes de désinfection des lieux et des objets du sanatorium. La vaisselle et les ustensiles de table sont désinfectés dans une solution de carbonate de soude portée à ébullition. Des images nous présentent « l'immersion et sortie d'un panier de vaisselle du cuvier de désinfection ». Les murs et les sols du sanatorium sont lavés et désinfectés. La « démonstration de la désinfection d'une chambre, de la literie et du matériel après le départ d'un malade » montre des infirmières désinfectant chaque élément de la chambre : le sommier, la table de chevet, etc., et enlevant tout la literie pour la désinfecter. Le matelas, les couvertures et oreillers sont amenés à l'autoclave pour désinfection. On nous présente ce processus dans le détail. Le linge aant servi aux malades est emmené à la buanderie, puis immergé dans « une solution de cristaux de soude ». Ensuite, « la désinfection se fait par lessivage à chaud » comme le montrent les images qui suivent ce carton. La désinfection des livres se fait à l'autoclave, et celle des crachats et des crachoirs dans une « solution antiseptique de Cresylol sodique ». Une scénette nous donne ensuite à voir la réaction en cas de « faute ». Un malade est surpris en train de cracher par terre à l'extérieur. Son crachat est immédiatement enlevé après avoir été baigné de solution antiseptique. Le malade assiste à ceci, dans un but pédagogique et préventif. Un dernier aspect éducatif nous est présenté par un carton : Les malades reçoivent non seulement des leçons quotidiennes, mais assistent également chaque semaine à des conférences instructives d'hygiène et de préservation sociale contre la tuberculose.
Résultats de la structure et fin de séjour
Un carton nous présente alors les résultats de cette structure : « avec les tuberculeux curables ou améliorables aux 1ers degrés, on obtient 71% d'excellents résultats, dix ans après 54% des cures valables sont encore maintenus. Après une heureuse cure le départ du sanatorium où on laisse beaucoup d'amis. ». On voit ensuite un pensionnaire quitter le sanatorium.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Christian Bonah, Emmanuel Nuss, Justine Aumaître