La contraception moderne (1974)

De Medfilm



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Titre :
La contraception moderne
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
25 minutes
Format :
Parlant - Couleur - vidéo
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Docteur Henri Rozenbaum / Animations : Yves Le Tallec – Nicole Armagnac / images : René Gosset – Claude Rochefort / Montage : Albert Luzuy / Son : Joël Courtinat / Réalisation : Eric Duvivier / régie de production sciencefilm

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Information sur l'actualité des méthodes de contraception à l'époque du film (1970)

Ce film est la version abrégée de La contraception moderne (version complète).

(English)

Information on current contraceptive methods at the time of the film (1970)

This film is the abridged version of La contraception moderne (version complète).

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Description des méthodes de contraception par des schémas animés et des prises de vues réelles restituant des consultations et des séances de formation. La pose de stérilets et la prise orale de pilules sont plus précisément décrites.

(English)

Contraceptive methods are described in the film using animated diagrams and real-life shots reproducing medical consultations, classroom lessons and training sessions. The insertion of IUDs and the use of oral contraceptives are particularly explained in detail.

Contexte

Ce film est produit et projeté dans la foulée de l’invention et de la commercialisation des premières spécialités œstro-progestatives contraceptives (pilules) et de la loi Neuwirth du 19 décembre 1967 qui dépénalise la contraception. La généralisation des pratiques contraceptives, ainsi que le contrôle médical qu’elles supposent sont l’objet de vives protestations et de controverses importantes portant sur l’innocuité et la légitimité de l’usage de dispositifs contraceptifs.

Concernant le tableau qui ouvre le film, Le Musée Spitzner de Paul Delvaux :
Le Musée Spitzner désigne une collection constituée essentiellement de cires anatomiques rassemblée par l’anatomiste indépendant Pierre Spitzner (1813-1894). Il fonda en 1856 son « Grand musée anatomique et ethnologique » installé tout d’abord à Paris, au pavillon de la Ruche (actuelle place de la République). Spitzner avait travaillé dans le milieu des préparateurs anatomiques. Il n’était pas médecin mais se faisait appeler « Docteur » pour accroître sa légitimité scientifique.
Le musée Spitzner s’insère dans un mouvement important de créations analogues dans la seconde moitié du XIXe siècle, dans le contexte du développement des fêtes foraines. Ces nouveaux types de musées n’ont pas un objectif pédagogique aussi clair que les musées « classiques ». Leur but est lucratif, il faut donc toucher et attirer le grand public, ce qui explique la nature spectaculaire de certaines de leurs pièces. Ces collections ont recouvré une vocation pédagogique par la suite, au prix d’une retraduction moralisatrice, comme en témoignent les collections « d’hygiène sociale ».
Vers 1885, le feu ayant détruit le pavillon de la Ruche, Spitzner se fit forain. Il parcourut l’Europe au gré des foires avant de s’installer définitivement à Bruxelles, à la foire du Midi. Son musée, perpétué par son épouse après son décès, y connut un vif succès et une longévité particulière, contrairement aux autres musées forains qui déclinèrent dans la première moitié du XXe siècle.
Tombée dans l’oubli à partir des années 1950, la collection fut redécouverte à la fin des années 1970 puis réexposée en Belgique en 1979 et à Paris en 1980. Elle fut rachetée par le laboratoire pharmaceutique Roussel-Uclaf-Rohr dans les années 80, restaurée, donnée à la Société française d’anatomie normale et pathologique en 1997 puis à l’Université de Montpellier en 2011.

Le peintre surréaliste belge Paul Delvaux (1897-1914) eut une « révélation formidable » lorsqu’il visita le « musée » en 1932 :

« C’était une baraque garnie de rideaux de velours rouge et de chaque côté il y avait un tableau peint vers 1880, je crois. Un côté représentait une femme hystérique qui était en transe à un auditoire de savants et d’étudiants. Cette peinture était impressionnante parce qu’elle était réaliste. Et au milieu, dans l’entrée du Musée, se trouvait une femme qui était la caissière ; puis d’un côté il y avait un squelette d’homme et un squelette de singe et de l’autre côté encore une représentation des frères siamois. À l’intérieur on voyait une série assez dramatique et terrible de moulages anatomiques en cire qui représentait les drames et les affres de la syphilis, des déformations. Et cela au milieu de cette joie factice de la foire… Cela a laissé des traces profondes très longtemps dans ma vie […] La découverte du musée Spitzner m’a fait virer complètement dans ma conception de la peinture. J’ai trouvé alors qu’il y avait un drame qui pouvait s’exprimer par la peinture tout en restant plastique. »

(English)

This film was produced and shown in the wake of the invention and marketing of the first brand name oestrogen-progestogen contraceptives (pills) and the Neuwirth Law of 19 December 1967 which decriminalised contraception. The widespread use of contraceptives along with the medical check-ups they entail were the topic of intense protests and significant controversy over the safety and the legitimacy of using contraceptive devices. With respect to the painting in the opening scene of the film entitled Le Musée Spitzner by Paul Delvaux, Spitzner’s museum refers to a collection essentially made up of anatomical wax models collected by the self-employed anatomist Pierre Spitzner (1813-1894). In 1856, he founded his Grand musée anatomique et ethnologique [Great Anatomical and Ethnological Museum] initially based in Paris at the pavillon de la Ruche (now Place de la République). Spitzner had worked amidst anatomy technicians. Although he was not a doctor, he had people call him as such to boost his scientific credibility.
Spitzner’s museum was part of a significant movement of similar creations in the second half of the 19th century when funfairs were developing. The educational aim of these new types of museums was not as clear-cut as that of traditional museums. Their objective was to turn a profit; it was therefore necessary to reach and attract the general public, which explains the spectacular nature of certain pieces. These collections subsequently took on an educational role after undergoing a moralistic transformation, which the collections on “social hygiene” illustrate.
Towards 1885, Spitzner became a showman after a fire destroyed the pavillon de la Ruche. He travelled across Europe from fair to fair before permanently settling in Brussels at the Midi Fair. His museum, carried on by his wife after his death, experienced enormous and particularly long-lived success compared to other funfair museums that were in decline in the first half of the 20th century.
Faded from memory in the 50s, the collection was rediscovered at the end of the 70s and exhibited once again in Belgium in 1979 and in Paris in 1980. It was purchased by the pharmaceutical laboratory Roussel-Uclaf-Rohr in the 80s, restored, given to the Société française d’anatomie normale et pathologique [French Society of Normal and Pathological Anatomy] in 1997 and then to the University of Montpellier in 2011.

The Belgian surrealist painter Paul Delvaux (1897-1914) had an “amazing revelation” when he visited the “museum” in 1932:

"It was a hut embellished with red velour curtains and on each side there was a painting dating back to around 1880, I believe. One side depicted a hysterical woman in a trance before an audience of scholars and students. This painting was impressive because it was realistic. And in the middle, in the entrance of the museum, there was a woman acting as cahier. Then, on one side, there was a skeleton of a man and a skeleton of a monkey. On the other side, there was another representation of Siamese brothers. Inside, there was a rather dramatic and terrible series of anatomical wax models depicting the tragedies and horrors of syphilis: its deformations. And all this was in the middle of that artificial joy of a fair. This left long-lasting, deep marks on my life […]. The discovery of Spitzner’s museum turned my conception of painting upside down. I thus discovered that a tragedy could be expressed in painting while remaining artistic”. (Delvaux in Palouzié and Ducourau 28-29)

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Par les avis qu’il donne à ses patientes, le personnage de médecin mis en scène informe en même temps les collègues qui regardent le film. La formation se fait ainsi par patients interposés, ceux qui figurent dans le film.
Des schémas animés font voir un fonctionnement relativement mécanique du corps, notamment en ce qui concerne les hormones, afin d’expliciter le fonctionnement des divers dispositifs envisagés.
Le langage employé alterne entre d'une part, des mots empruntés au langage courant et un ton assuré dans les séquences avec des adolescents et des patientes et d'autre part des termes médicaux extrêmement précis et techniques dans les séquences explicatives animées.

(English)

Through the advice he gives to his patients, the on-screen doctor also informs colleagues who are watching the film. Training therefore takes place with the help of different patients who appear in the film.
Animated diagrams illustrate a rather mechanical functioning of the body, in particular with respect to hormones, in order to explain how the various devices available work.
The language used alternates between everyday language, which is assertively expressed in the sequences with teenagers and patients, and extremely precise and technical medical terms, which accompany the animated informative sequences.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La médecine est représentée par le personnage du médecin : homme avisé, préoccupé de pédagogie envers ses patients, cependant désincarné par son ton neutre.C'est le corps médical qui prend en charge la question de la santé du particulier. Par sa connaissance informée par la science et sa pratique, il détient le savoir nécessaire à son maintien.

(English)

In the film, medicine is represented by the doctor, a shrewd man concerned with educating his patients yet somewhat robotic in his expression. Through their expertise, informed by both science and practice, medical professionals possess the knowledge required to care for and support the health of individuals.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit professionnel, diffusion de prestige dans les salles d’exploitants

(English)

In the professional circuit via special screenings in cinemas

Communications et événements associés au film

Plaquettes pour annoncer les séances de prestige

(English)

Brochures announcing the special screenings

Public

Médecins (généralistes, gynécologues)

(English)

Doctors (general practitioners, gynaecologists)

Audience

Descriptif libre

Les questions que soulève la contraception
Ouverture sur la reproduction d’un tableau de Paul Delvaux, intitulé Le musée de Spitzner, qu'il a peint en 1943, références qui ne sont pas précisées dans le film. Il ne s'agit pas d'une représentation réaliste du musée tel que l’artiste a pu le visiter en 1932 mais plutôt d’un collage d’éléments et d’impressions, à la manière d’un rêve (en accord avec les principes du surréalisme). Le tableau d’André Brouillet, Une Leçon clinique à la Salpêtrière, qui se trouvait à l’entrée du musée est évoqué dans le tableau de Delvaux, à la fois par la position de la femme debout, les bras en arrière, et par la présence d’hommes bien mis dont certains observent la femme. Le contraste entre leur tenue vestimentaire impeccable, la poitrine nue de la femme et son air résigné, voire douloureux (rappelant certains tableaux de saintes allant au martyre), rappellent les accusations d’incitation au voyeurisme qui ont été portées contre le musée Spitzner, notamment en 1881 lorsque l’affiche de Jules Chéret annonçant l’ouverture du musée représente, dans son registre inférieur, un personnage masculin dévoilant une femme nue devant une assemblée d’hommes en redingote. Enfin, le fait que la femme du tableau soit partiellement dévêtue fait penser à une pièce en particulier du musée de Spitzner qui représente une césarienne et où la femme (en cire) est entièrement vêtue d’une longue robe ou chemise de nuit blanche ouverte uniquement au niveau de l’abdomen pour permettre une césarienne. On notera que le visage de ce mannequin, comme celui d’autres personnages féminins du musée, ne reste pas neutre mais a une expression apeurée, voire horrifiée.
Aucune de ces références n’est précisée dans le film mais on pourrait imaginer un parallèle entre la femme partiellement dévêtue du tableau et les patientes du gynécologue du film, notamment celle à qui il pose un stérilet. Le choix de ce tableau renvoie-t-il également à une interrogation du réalisateur par rapport aux spectateurs de son film (des messieurs en costume ?) et à un éventuel voyeurisme ? Enfin, l’expression du visage de la femme du tableau annonce en quelque sorte les visages inquiets des patientes vues en consultation dans le film.
Musique de grand ensemble jazz. Référence artistique et choix de la musique pour ne pas donner au film un aspect strictement scientifique.
Générique en lettres jaunes italiques : « Docteur Henri Rozenbaum / Animations : Yves Le Tallec – Nicole Armagnac / Images : René Gosset – Claude Rochefort / Montage : Albert Luzuy / Réalisation : Eric Duvivier ». À la fin du générique, zoom sur le visage de profil de la femme peinte : elle a les yeux clos. Raccord sur une image en vue réelle d’un plan rapproché de jeune fille, dézoom sur une salle de classe remplie d’adolescents avec un homme de dos, occupant la place du professeur en amorce. Les questions fusent dans l'assistance : À quel âge peut-on prendre la pilule sans l’autorisation des parents ? Est-ce que vous pensez que les femmes doivent garder leur virginité pour leur mari ?, etc. (1'21)
L’invention de la contraception moderne
Musique jazz cool. Gros plan sur des annonces de journaux : « Appareils – usage intime – adresse… » Commentaire, voix masculine : « Préservatifs, courbes de température, abstinences périodiques… Ces méthodes ne nécessitent pas d’assistance médicale. Mais elles sont soit contraignantes, soit d’efficacité aléatoire. » Transition sur l’histoire brève de la contraception orale. Mise au point du contraceptif oral par Pincus (endocrinologue américain). Empruntée à un autre film (non cité), séquence d'explications par Gregory Pincus lui-même, parlant en anglais. Selon le commentaire, la méthode a très vite connu du succès en Occident. (2'04)
Les pilules : usages, précautions
Séquence en schémas animés pour expliquer l’action physiologique de la pilule. Trois méthodes distinctes de contraception orale - la méthode associée ou combinée, la méthode séquentielle et la méthode ininterrompue - sont présentées par des séquences en schémas animés représentant leur mode d’action physiologique. Cette explication emprunte des termes spécialisés (progestatif de synthèse, stimuli hypophysaires, pic de LH pré-ovulatoire, endomètre hyperplasique, etc.), ce qui semble la destiner à un public professionnel. On notera que certains schémas illustrent le propos de façon particulièrement imagée : à (2'55), la notion de "verrou" (modification de l'endomètre et de la glaire cervicale) est traduite en image par l'apparition de deux verrous différents sur l'utérus ! L'efficacité des trois méthodes est comparée et le pourcentage d'échecs représenté par autant de landaus.
Retour de la musique jazz cool. Le médecin, en plan américain, parle au téléphone. Le commentaire : « Tout médecin sait que la tolérance clinique d'une pilule se juge entre autres au nombre d’appels téléphoniques qu’il recevra après la prescription. » Différents appels avec le médecin en in. En off la voix d’une patiente qui expose son problème. Faut-il continuer la prise après les règles ? Que faire quand il y a persistance des saignements ? Que faire si les règles ne reviennent pas après l’arrêt de la pilule ? Si celle-ci donne envie de vomir ? (À une occasion, c'est un homme qui pose la question.) Les réponses du médecin, très didactiques, sont fondées sur une compréhension médicale du corps féminin. À l'écran, elles sont illustrées en schéma animé. À (8'31), succession rapide d'images tandis qu'une voix off explique que la ménopause n'est pas influencée par un apport hormonal. Les images sont très positives et comprennent des photos de femmes élégamment vêtues, de voitures, d'avions ainsi qu'un couple à l'air heureux sur une moto. Même si ces images empêchent un peu le spectateur de se concentrer sur la voix off, peut-être ont-elles été placées là pour renforcer son message positif et amener le spectateur à associer la contraception moderne à une vie active et glamour. Coupures de journaux (du Monde) sur des faits de société relatifs à la pilule. Reflets des débats sur son commerce et son libre accès. « Les hostilités sont de causes diverses, extra-médicales le plus souvent. Aucun produit n’a été aussi longuement étudié quant à ses effets secondaires possibles. » (9'15)
Le diaphragme
Principe de fonctionnement, différentes tailles, démonstration de pose sur un moulage d’appareil génital féminin et taux d'échec. (9'54)
Le stérilet : mise en place, précautions
Son fonctionnement est expliqué par des schémas animés. De nombreuses formes de stérilets sont présentées en même temps qu’il est précisé que leur mode d’action est complexe et non totalement élucidé. Le taux d’échec est représenté par des landaus sur un schéma animé. « La taille de l’appareil joue également un rôle », précise le commentaire. Les explications sur les stérilets de deuxième et troisième génération font comprendre que les recherches continuent dans ce domaine. Même s'il est encore mal connu, l'explication du rôle du cuivre dans les stérilets de troisième génération est assez longue et répond aux questions que le spectateur pourrait se poser (comparaison des taux d'expulsion d'un modèle à l'autre, cuprémie, etc.) Noir, séquence de reconstitution de consultation pendant laquelle un médecin explique à une femme vue de dos, en amorce, le fonctionnement du stérilet. La pose n’est pas douloureuse, l’efficacité est de 99%. Contrechamp sur la femme au moment où le médecin l’invite à entrer dans la salle attenante pour la pose. Commentaire : « La mise en place du stérilet est un acte anodin, quasi indolore... » Le commentaire nomme les différents instruments réunis sur la table et montrés en gros plan. Gros plan sur la vulve de la patiente au moment de la mise en place, sans coupe au montage, du speculum, de la pince au col, de l’hystéromètre et du stérilet au fond de la cavité utérine. La précision du commentaire en fait une leçon de pose de stérilet extrêmement détaillée. Elle est complétée par un film réalisé sous amplificateur de brillance. (17'45)
La voix du médecin en off informe la patiente qu’il lui est nécessaire de sentir le « fil témoin » et lui recommande de prendre « les comprimés » prescrits si elle éprouve des douleurs. Selon la même logique que celle mobilisée pour la présentation de la pilule, le médecin, à nouveau au téléphone, répond à des inquiétudes et des questions diverses que lui soumettent les usagers de stérilet. Par ce dispositif, le film présente toutes les réponses qu’un médecin est censé donner aux éventuelles questions de patientes et de collègues. Commentaire : « Les appels téléphoniques traduisent le plus souvent l’ignorance des patients concernant cette méthode, plus qu’une mauvaise tolérance clinique. » (21'14) Succession de photos qui sont en fait des gros plans sur un collage montré dans son ensemble à la fin de la séquence. Ces photos représentent des jeunes femmes en train de faire du cheval, du ski nautique, du ski, de la plongée avec masque et tuba et en train de passer du temps avec des amies. Cette sélection d'images très positives est peut-être un moyen subtil de faire la promotion du stérilet. Courte séquence montrant une femme dans un salon de coiffure qui s'inquiète du risque de perforation utérine. Changement de plan et gros plan sur le visage inquiet de la même femme. Le cadre s'élargit : elle est en train de consulter le médecin précédent en présence de personnes en blouse blanche (étudiants ?). Le médecin s'adresse davantage aux étudiants qu'à la patiente et insiste sur les précautions à prendre pour éviter les perforations de la matrice. Ensuite le docteur répond aux questions des étudiants sur les risques de salpingite et de grossesse extra-utérine. Pendant cette séquence, l'angle de la caméra varie et alterne entre le médecin et ses auditeurs. Séquence montrant deux femmes en train de prendre le thé et de lire un journal. La femme qui se trouve face à la caméra s'inquiète de savoir si le stérilet pourrait provoquer un cancer. Changement de plan : gros plan sur son profil puis le cadre s'élargit. Elle consulte le médecin qui répond à ses interrogations. (23'30)
Conclusion : la nécessité d’informer dès le début de la vie d’adulte
Retour à la salle de classe de la première séquence du film. On comprend, par le raccord son des voix, que c’est le même médecin qui répondait au public de la séquence qui vient de précéder. Il affirme qu’il n’existe pas de moyen de contraception meilleur qu’un autre, qu’il faut s’informer des avantages et des inconvénients de chacun. Par ce montage qui montre que le médecin ne change pas de ton et reste précis, le film montre que les adolescents, filles et garçons, dans l’enceinte de l’école, ont accès à la même qualité d’information que les patients plus âgés que nous avons rencontrés dans la majeure partie de l’exposé. Ainsi ce film contribue à la formation et à l’information des médecins pour prescrire les nouveaux moyens de contraception autorisés par la législation, en même temps qu’il en appelle à la diffusion de ces informations à un public plus large, notamment en milieu scolaire.
Musique romantique pour finir, aux accents apaisants.
Fonds Eric Duvivier code 418.

(English)

Issues Raised by Contraception
The film opens with a painting entitled Le musée de Spitzner, which was painted in 1943 by Paul Delvaux. This information, however, is not specified in the film. The painting is not a realistic depiction of the museum, as the artistic could have seen it in 1932, but rather a dream-like collage of different elements and feelings in line with the principles of surrealism. André Brouillet’s painting, Une leçon clinique à la Salpétrière, which was in the entrance of the museum, is evoked in Delvaux’s painting by the position of the woman standing with her arms extended behind her and the presence of well-dressed men, some of whom are looking at her. The contrast between their impeccable attire and the woman’s bare chest along with her resigned or even grievous expression (reminiscent of certain paintings portraying the martyrdom of saints) calls to mind accusations that the Spitzner museum encouraged voyeurism. This was especially true in 1881 when Jules Chéret’s poster announcing the opening of the museum depicted, in the bottom section, a male character revealing a naked woman before an assembly of men in frock coats. Finally, the fact that the woman in the painting is partially undressed brings to mind a particular piece from the Spitzner museum depicting a caesarean: a woman (in wax) is wearing a long white dress or nightgown that is solely open at her abdomen so that the caesarean can be performed. It is interesting to note that the face of this mannequin, like that of the other female characters in the museum, is not neutral but has a look of fear or even horror.
None of these references are mentioned in the film but it is not hard to imagine a parallel between the woman partially unclothed in the painting and the gynaecologist’s patients in the film, especially the one who has an IUD inserted. Was this painting also chosen to reflect the director’s thoughts regarding his film’s audience (men in suits) and potential voyeurism? Finally, the woman’s facial expression in the painting foreshadows in a way the worried faces of the patients seen in the film.
Music from a large jazz ensemble plays. The artistic reference and choice of music ensure that the film does not have a strictly scientific feel.
Opening credits in yellow italics: “Doctor Henri Rozenbaum / Animations: Yves Le Tallec – Nicole Armagnac / Images: René Gosset – Claude Rochefort / Film editing: Albert Luzuy / Film directing: Eric Duvivier”. At the end of the opening credits, the camera zooms in on the profile of the painted woman whose eyes are closed. Matching cut to a real-life close-up of a young girl before zooming out to show a classroom filled with adolescents in which a man, filmed over the shoulder, assumes the role of the teacher. Questions pour in from the students: at which age can you take the pill without parental consent? Do you think women should keep their virginity for their husbands?, etc. (1’21)
The Invention of Modern Contraception
Soft jazz music plays accompanied by close-ups of newspaper advertisements: “appareils” [devices], “usage intime” [intimate use], etc. Male commentary: “Condoms, temperature curves, periodic abstinence, etc. These methods do not require medical assistance but are either restrictive or randomly effective”. Transition to a brief history of oral contraceptives. The development of the oral contraceptive by Pincus (American endocrinologist). Taken from another film (uncited), a sequence of explanations provided by Gregory Pincus himself speaking English is shown. According to the commentary, the method quickly caught on in the West. (2’04)
Pills: Use and Precautions
Sequence of animated diagrams to explain the physiological effect of the pill. Three distinct methods of oral contraception — the combined method, the sequential method and the progestogen-only method — are presented using sequences of animated diagrams showing their physiological mode of action. The explanation uses specialised terms (synthetic progestogen, pituitary stimulation, pre-ovulatory LH surge, endometrial hyperplasia, etc.) and thus appears to be intended for a professional audience. It is interesting to note that certain diagrams illustrate the commentary with particular imagery: at (2’55), the notion of “barriers” (modification of the endometrium and the cervical mucus) is illustrated with the appearance of two different types of locks on the uterus! The effectiveness of the three methods is compared and the failure rate is visually represented by prams.
Soft jazz music returns. Knee shot of the doctor on the phone. Commentary: “Any doctor knows that clinical tolerance of a pill is judged based on, among other things, the number of telephone calls received following the prescription”. The doctor responds on-screen to various calls made by patients who describe their problems off-screen. Is it necessary to continue taking the pill following menstruation? What should be done for persistent bleeding? if menstruation does not occur after stopping the pill? if the pill causes nausea? On one occasion, it is a man who asks the question. The doctor’s very informative answers are based on a medical understanding of the female body and are illustrated using animated diagrams. At (8’31), there is a sequence showing a barrage of images while a voice-over explains that menopause is not influenced by an intake of hormones. The images are very positive and include close-ups of smartly dressed women, cars, airplanes and a happy couple on a motorcycle. Despite the fact that the images slightly distract the viewer from the voice-over, they are perhaps intended to reinforce its positive message and make the viewer associate modern contraception with an active, glamorous lifestyle. Newspaper clippings (Le Monde) on social issues related to the pill. Overview of the debate on its trade and free access. “Hostility is sparked for various reasons, non-medical for the most part. No product has ever been studied in such length in order to determine its potential side effects”. (9’15)
The Diaphragm
Information on how it works, the different sizes, how it is placed (demonstrated with a mould of the female genital track) and its failure rate are presented. (9’54)
IUD: Insertion and Precautions
How an IUD works is explained using animated diagrams. Various IUDs of different shapes are presented while at the same time their mode of action is said to be complex and not entirely understood. The failure rate is represented by prams using an animated diagram. The commentary specifies that “the size of the device also plays a role”. The explanations pertaining to the second and third generation IUDs make it clear that research is ongoing in this field. Even though it is still little understood, the explanation with respect to the role copper plays in third generation IUDs is rather long and answers questions viewers might be asking themselves (comparison of the rate of expulsion of different models, cupremia, etc.). Black transition followed by a sequence reproducing a consultation during which a doctor explains to a woman, filmed from over the shoulder at first, how an IUD works. The insertion is not painful and it is 99% effective. Reverse angle shot of the woman when the doctor invites her to enter the adjacent room for insertion. Commentary: “Inserting an IUD is a harmless and virtually painless procedure”. The commentary names the various instruments gathered on the table and shown using a close-up. Close-up of the patient’s vulva at the time of insertion showing the procedure (the use of the speculum, the tenaculum, the uterine sound and the insertion of the IUD deep into the uterine cavity) without any break in filming. The precise commentary provides an extremely detailed lesson in inserting an IUD. An insertion filmed using an image intensifier is then shown. (17.45)
The doctor’s voice-over informs the patient that she must feel for the IUD’s string and encourages her to take “the tablets” prescribed if she feels any pain. Employing the same technique used to present the pill, the doctor, once again on the phone, responds to various questions and concerns expressed by IUD users. The film thus presents all of the answers that a doctor should give to potential questions asked by patients or colleagues. Commentary: “Telephone calls most often reflect patients’ ignorance about this method as opposed to poor clinical tolerance”. (21:14) Sequence of images that are in fact close-ups of a collage which is shown in its entirety at the end of the sequence. The images portray young women riding horses, waterskiing, skiing, snorkelling and enjoying time with friends. The selection of such positive images is perhaps a subtle attempt to promote IUDs. Short sequence of a woman in a hair salon expressing concern over uterine perforation. The camera cuts to a close-up of the same woman with a look of worry before zooming out to show her consulting the previous doctor in the presence of people in white coats (students?). The doctor focuses his attention more on the students than the patient when insisting on the precautions that should be taken to avoid uterine perforation. The doctor then answers students’ questions relating to the risk of salpingitis and ectopic pregnancy. During this sequence, the camera changes angles and zoom to focus on the different people participating in the discussion. Sequence showing two women having tea and consulting a newspaper. The woman facing the camera worries that an IUD could cause cancer. Camera cuts to a close-up of her profile and then zooms out to show her consulting the same doctor who addresses her concerns. (23’30)
Conclusion: The Need to Educate in Early Adulthood
Return to the classroom from the first sequence of the film. The viewer recognises by the sound of his voice that it is the doctor who was answering questions in the previous sequence. He affirms that there is not one method of contraception that is better than another but that it is important to be aware of the advantages and disadvantages of each one. By having the doctor speak with the same tone and precision, the film conveys the idea that adolescents, boys and girls, have access to the same quality of information at school as the older patients seen in the majority of the film. The film simultaneously contributes to training doctors to prescribe new methods of contraception authorised by law and calls for this information to be shared with a larger audience, especially in schools.
Romantic music to finish, with soothing accents.
Collection: Eric Duvivier code 418.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Palouzié Hélène et Ducourau Caroline, "De la collection Fontana à la collection Spitzner, l’aventure des cires anatomiques de Paris à Montpellier", In Situ. Revue des patrimoines, 31/2017, pp. 28-29.

(English)

Palouzié, Hélène and Ducourau, Caroline, "De la collection Fontana à la collection Spitzner, l’aventure des cires anatomiques de Paris à Montpellier", In Situ. Revue des patrimoines, 31/2017, pp. 28-29.

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet, Alexis Zimmer, Élisabeth Fuchs, Sherry Stanbury
  • 2 Traducteurs_vers_anglais : Sherry Stanbury