La contagion par les crachats (1925)

De Medfilm



Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.

Titre :
La contagion par les crachats
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
01 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

« Scénario de M. Maurice Flament Chef de la propagande de l'O.P.H.S. de la Seine ; Réalisation de Jean Benoit-Lévy ; Prise de vues de Edmond Floury »

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Les crachats, vecteurs de contagion.

Genre dominant

Fiction

Résumé

Deux frères rentrent de l’école. L’un crache sur le paillasson et l’autre marche sur le crachat et salit le sol de l’appartement. Leur mère les réprimande pour leur mauvaise conduite et pour leurs mains sales.

Contexte

Ce film fait partie de la série de très courts métrages « Hygiène en images », destinée à l’avant-programme et dont la réalisation, en 1925, a été permise par la vente du timbre antituberculeux. Le scénario est identique pour tous les films : une femme est sensibilisée aux risques mortels que représentent ses habitudes de vie et de travail ou celles des enfants dont elle a la charge. L’hygiène est de sa responsabilité et il lui revient d’en acquérir et d’en faire acquérir les principes. Le respect au quotidien de l’ordre et la propreté sont la garantie de la santé et de l’élévation sociale.
Sources : BERTIN-MAGHIT Jean-Pierre, Une histoire mondiale des cinémas de propagande, Nouveau Monde Éditions, 2011
VIGNAUX Valérie, L’éducation sanitaire par le cinéma dans l’entre-deux-guerres en France, in Sociétés & Représentation n°28, Publications de la Sorbonne, 2009, pp. 67-85

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Ce film restitue simplement une situation de la vie quotidienne qui peut être source de danger sanitaire et met en avant l’intervention de la mère envers ses enfants. Il s’agit de sensibiliser les mamans à leur rôle de premières éducatrices de leurs enfants.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La santé est représentée ici sous les traits de la mère qui reproche à ses deux garçons leur comportement contraire aux plus élémentaires règles d’hygiène.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Cinémas d’exploitation et projections itinérantes

Communications et événements associés au film

Public

Grand public

Audience

Descriptif libre

Une mauvaise habitude : le crachat
[00'19"]
Plan d’ensemble d’une cage d’escalier (identique à celle de La contagion par la poussière). Deux frères, vus de dos, y passent à leur retour de l’école et arrivent devant la porte de leur appartement. Plan mi-moyen de l’un d’eux qui crache sur le paillasson. Plan rapproché de celui-ci où, sans faire attention, l’autre frère s’essuie les pieds sur le crachat.
[00'34"]
La mère, première éducatrice à l’hygiène et à la propreté
[00'34"]
Plan d’ensemble de l’appartement où entrent les deux garçons. L’un salue sa mère et se met tout de suite à table. La mère va saluer l’autre et remarque les traces sur le sol, comme le montre un plan rapproché. Elle lui demande des explications et il lui répond que « c’est Henri qui a craché sur le paillasson ». Elle rappelle alors à celui-ci « que c’est malpropre et dangereux » puis, constatant la saleté de leurs mains, elle les envoie se les laver. Plan rapproché sur les traces que laissent les crachats collés aux chaussures d’un des garçons. Plan moyen de la mère préparant la table. Les deux frères reviennent et, après que leur mère a vérifié la propreté de leurs mains, ils sont autorisés à s’asseoir. Tandis qu’ils mettent leur serviette, elle leur sert le repas.
[01'53"]

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss