L'alimentation en eau d'une ville (1966)

De Medfilm



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Titre :
L'alimentation en eau d'une ville
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
28 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

« Dans la série animée par Michel Denel Avec le concours de la Compagnie générale des eaux et la participation de Monsieur Dubinde l'École de travaux publics et de la S.E.T.U.D.E. C'était une émission de Pierre Legout / Images J.C. Rahaga, François Pailleux / Son Christian Hackspill / Maquette Roger Herot / Animations Alain Gilbert, Michel Voillot / Montage Michèle Vosgin / Assistant de réalisation Claude Weisz »

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Dans la série « Étude du milieu », explication des techniques d'alimentation et d'évacuation des eaux. Reportage sur une station d'épuration parisienne.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le réalisateur a conçu son film avec une visée d'information et d'explication. La découverte des circuits existants qui permettent l'alimentation d'une ville en eau est guidée par un animateur endossant ici le rôle de professeur, amenant les élèves à comprendre, grâce à des moyens pédagogiques, le fonctionnement d'un circuit complexe.(notice CNDP)

Contexte

Les travaux haussmanniens ont permis de repenser l'ensemble de la chaîne hydraulique, depuis la captation des eaux claires jusqu'à la perte des eaux usées. "Les canalisations sont enfouies, communicantes, censées atteindre chaque maison dans un mouvement de flux et de reflux." (Georges Vigarello, Histoire des pratiques de santé, 1992, Paris, P. 241) Les sources lointaines sont préférées aux rivières voisines. Innovation de l'égout collecteur au dernier tiers du XIXe siècle, le tout-à-l'égout parisien est mis en place en 1860. Mais en 1892, seules 290 villes sur 691 distribuent l'eau sous pression. (Jean-Pierre Goubert, La conquête de l'eau, 1986, p. 198). Pendant les Trente Glorieuses, l'émergence des grands ensembles permet l'équipement des logements individuels populaires en eau courante.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Oui.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Oui.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Oui.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

L'émission utilise une multiplicité de supports didactiques et de dispositifs télévisuels : des schémas dynamiques, une maquette évolutive, des reportages commentés en voix off, des photos, des images d'archives, un micro-trottoir. Ils alternent pour rendre aux élèves le sujet dynamique et ludique, avec pour volonté de leur proposer une méthode d'enquête à poursuivre. De plus, l'adresse de l'animateur est directe afin de soutenir leur attention. Le fond sonore est constitué de mélodies évocatrices puisqu'il s'agit entre autres d' « À la claire fontaine » et de « L'Eau vive ».

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Une mise en garde est faite sur la vigilance dont il faut faire preuve en ce qui concerne la provenance des eaux consommées.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Télévision (les 13 et 20 mai 1966)

Communications et événements associés au film

scolaire

Public

scolaire

Audience

Descriptif libre

Une fontaine, puis des plaques de rues parisiennes avec le mot fontaine : 'rue de la fontaine du but' etc. Ensuite, une carte de France sur laquelle apparaissent successivement des noms de villes et villages comprenant le mot fontaine : 'Fontainebleau' etc. Voici donc la mise en place du sujet, imagée certes, mais induisant que l'eau est partout.
L'émission évolue sur un plateau, où un animateur présente une maquette de village au-dessus d'une rivière, (SEQ répétée) : il explique avec une cassotte (sorte d'arrosoir) comment l'eau est pompée à la rivière, avec une usine de traitement, puis stockée en hauteur, distribuée, évacuée (il ajoute des éléments correspondant sur la maquette au fur et à mesure). Une carte évolutive de l'Île-de-France illustre les problèmes des eaux de Seine polluées en aval sur l'amont, puis un schéma du cycle de l'eau est présenté : de la mer aux eaux de ruissellement et souterraines.
Pour montrer le fait que l'eau n'est pas une évidence pour tout le monde (recherche d'une prise de conscience de la part du public), des images extérieures nous projettent dans le désert, aux abords d'une station de dé - salinisation de l'eau de mer gardée par des Arabes armés (Koweït).
De retour en plateau, la question du transport de l'eau, puis de l'évacuation des eaux usées est traitée, toujours à l'aide de la maquette. Illustration par des images extérieures de rues, caniveaux, égouts.
Enfin, en ce qui concerne le traitement de l'eau, une expérience est d'abord faite sur le plateau avec des éprouvettes de décantation, puis le focus est porté sur des appareils de laboratoire pour le filtrage, des laborantins au travail sur microscopes, et l'eau des éprouvettes rendue effervescente par l'ozonification.
À Passy, Paris 16 : une fontaine de rue captant une eau de source à 600 mètres. GP sur la plaque de la fontaine artésienne. Plusieurs personnes venues chercher cette eau sont interviewées en micro-trottoir : d'après eux, elle est meilleure que celle du robinet, moins chère que les eaux minérales, elle ne sent pas la javel.
À la fin de cette séquence d'interviews, une saynète est jouée pour permettre la transition avec le reportage qui va suivre : un ingénieur de la station d'épuration se trouve à côté de la fontaine de Passy, et propose à l'animateur de l'emmener visiter la structure dans laquelle il travaille.
Usine de traitement des eaux sur l'Oise : visite et explications avec l'ingénieur en chef. Comparaison de deux eaux, minérale et robinet : celle qui est traitée est à présent très bonne grâce à l'ozonification, plus de goût de chlore. Les plans sont faits des bassins de filtration, de la machine qui bloque les corps dans l'eau, des écrevisses arrêtées par la machine, des machines 'électropont'. Un schéma hydraulique explique le traitement des eaux. Plan rapproché du floculateur, où est rajouté un produit pour coaguler les particules microbiennes. Puis plan moyen des bassins de décantation : nettoyage du filtre sable. Un schéma dynamique de l'ozonification (pour tuer les microbes) est présenté, ainsi qu'un schéma fonctionnement électrique des ozoneurs.
En conclusion, retour sur le plateau. L'animateur-professeur incite les élèves à poursuivre eux-mêmes l'enquête autour de chez eux.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : France Garat