L'Institut Pasteur (1942)

De Medfilm



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Titre :
L'Institut Pasteur
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
23 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Une production Je vois tout / Pasteur/ Scénario de M. Guernier – commentaire de P. Pieuchot – dit par Francoeur et R. Finet / Musique M. Bellecour / Réalisation Paul de Roubaix (en signature)

Contenus

Sujet

Présentation de l'institut Pasteur, sa vocation, les conditions dans lesquelles elle poursuit sa mission.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Évocation des découvertes fondamentales de Pasteur qui inspireront l'initiative de fonder l'Institut qui porte son nom. Description des méthodes industrielles pour mettre au point et conditionner le vaccin.

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film rappelle l'importance de l'œuvre de Pasteur pour légitimer l'activité de l'institut qui porte son nom. Il insiste sur les moyens requis autant pour produire le vaccin industriellement que pour garantir la sécurité de son administration. Le film alterne de cette façon des séquences lyriques, visant à entretenir le mythe de Pasteur, avec des séquences réalistes pour décrire le travail en laboratoire et dans les locaux de conditionnement. La mise en scène de ces dernières séquences de registre documentaire est remarquable par la variété des échelles et des orientations de leurs plans, aussi par l'effort d'ajuster des bruits correspondant à ceux que produit le travail en laboratoire. À remarquer également la mise en scène de la figure du scientifique dans tout le film : elle reste anonyme et acéphale. Si Pasteur est abondamment cité, si ses portraits apparaissent de façon fréquente, ses collaborateurs ne sont pas nommés et sont montrés de façon fugace : ils sont des "disciples". Par ailleurs, quand un chercheur est filmé au travail, on voit essentiellement de lui le torse, les bras et les mains, rarement le visage.
Le film ne paraît pas organisé par un plan rigoureux, son récit piétinant à maintes reprises. En revanche son intention est clairement exprimée. Il défend une filiation ténue entre Pasteur et les scientifiques qui œuvrent dans l’Institut qui porte son nom. Pasteur paraît une figure tutélaire indépassable, comme pionnier, par son génie et ses méthodes. Ce que lui ajoute l’Institut, c’est une industrialisation de la production de vaccins, une modernisation de l’équipement de recherches et un rayonnement international.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La médecine n'est pas directement présentée. Il s'agit de rappeler au spectateur la massivité de production de vaccins et la rigueur des conditions de leur préparation que nécessite leur emploi par la médecine au quotidien.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Tout public

Audience

Descriptif libre

Conditions de la recherche au temps de Pasteur
Noir. Le champ s'éclaire sur le buste d'un homme âgé. « Voici un français connu par tous les peuples de la Terre et dont le nom résonnera aussi longtemps que les hommes attendront de la science la guérison des maladies. Génie le plus pur de notre race, il n'a d'autre histoire que celle de ses découvertes. » La caméra resserre sur son front : pour désigner le siège de l'intelligence qu'il recouvre ? « Mais aucune légende n'est plus belle, aucune n'exalte autant l'intelligence que la recherche de la vérité. »
Plongée légère, des instruments sur une paillasse. « 1855, Pasteur déjà connu par de remarquables travaux sur les cristaux est interrogé par un industriel de Lille sur la fermentation alcoolique du jus de betterave. C'est le point de départ d'une prestigieuse carrière. » En plan rapproché, des mains manipulent un microscope. « Dans une cave, sans appareil perfectionné, avec un matériel de fortune, le mystère de la transformation du sucre en alcool est percé. » Comme Louis Pasteur, réalisation du CNDP, le film insiste ici sur le dénuement dans lequel Pasteur a commencé ses recherches. « Ses succès, Pasteur le doit à l'observation patiente, persévérante, opiniâtre. » Du ballon à col de cygne,la caméra panote sur le microscope. « Le premier, il remarque dans le liquide la présence de végétaux microscopiques. Et comme il joint la liberté du génie à la conscience scrupuleuse du chercheur, il échafaude l'hypothèse que ces agents minuscules sont les agents de fermentation ». Un gros plan de main qui écrit alterne avec des vues microscopiques (non renseignées). « Des expériences indiscutables vont lui donner raison. Et c'est la source d'une cascade de découvertes.
Gros plan sur des grains de raisin. La fermentation du jus de raisin s'explique par la présence sur les grappes du ferment de vinification « qui se développe dans les cuves et les pressoirs et transforme le jus sucré en vin » Plans de vendange et de pression du raisin qui alternent avec des vues microscopiques (non renseignées). (02.20)
Du lait est versé dans un vase. « Si le lait fermente, ajoute Pasteur, c’est à cause d’un micro-organisme qui le coagule en lait caillé. » Débat sur la génération spontanée. « Mais ces expériences ont conduit à constater que parfois le lait fermente inexplicablement. Du liquide soigneusement bouilli en recèle soudain ». Une main agite avec une baguette de verre un vase rempli de lait dont le fond s’est coagulé. « Génération spontanée ! affirment les savants. Or Pasteur démontre que même au contact de l’air un liquide putrescible ne s’altère jamais pourvu qu’il soit placé dans un ballon convenablement stérilité. » Une main saisit un ballon à col de cygne rempli de liquide. La main fait pencher le ballon. « Mais qu’on bascule le ballon, les germes contenus dans l’air e qui n‘ont pu remonter les pliures du ballon l’ensemencent. Quelques jours après, le liquide est décomposé. La preuve est faite que tout germe provient d’un autre germe. La génération spontanée n’est que défaut d’observation.»
Étude des maladies du mouton et du porc, mise au point du vaccin contre la rage
Irruption de musique classique qui enrobe les images d’harmonies romantiques. A un gros plan sur le ballon se substitue un portrait de Pasteur par un fondu. « Dès lors, Pasteur va rompre toujours davantage avec la science de son temps. » Le commentaire insiste sur le génie de Pasteur qui, du connu s’avance vers l’inconnu. Il pressent que les maladies infectieuses sont causées par des infiniment petits. » Gros plans sur des détails de préparations et de microscope pour symboliser l’observation à l’échelle micro. La théorie microbienne est née. Les faits vont la confirmer. » Évocation de l’étude des maladies du vers à soie et du choléra des poules. Images microscopiques que le commentaire indique être une « culture pure » du microbe qui cause le choléra des poules. Une main enfonce l’aiguille d’une seringue dans la chair d’une poule. « Les poules auxquelles il inocule ces cultures meurent avec les symptômes habituels du choléra des poules. » La musique romantique continue, imperturbable. « Un jour, il inocule à une poule une culture de microbes qu’on a oublié d’ensemencer. » Gros plan sur la poule encagée « qui présente bien les symptômes de la maladie, mais sans gravité. » Gros plan sur l’étiquette manuscrite collée à la panse d’un ballon : « Choléra des poules, culture virulente ». « Le microbe vieilli n’a plus la force de tuer. Et voici la découverte capitale : Pasteur inocule à la poule qui a survécu une culture non affaiblie et qui, à coup sûr, devait être mortelle. » De nouveau un gros plan sur la poule dont le spectateur sonde l’état : elle paraît bien portante. « La poule survit pourtant. La première culture insuffisante pour la tuer l’avait par contre immunisée. Une inoculation des microbes atténués préserve des microbes virulents. » (05.21) Application de la méthode à la maladie du charbon qui décime les troupeaux de moutons puis au « rouget du porc ». À chaque fois, une bête gisant est inoculée. Toujours la musique romantique. Gros plan sur le tableau d’Albert Edelfelt peint en 1885 : « Enfin, sans voir l’ennemi dont la petitesse défie les instruments les plus puissants, Pasteur prépare en 1885 le vaccin contre la rage. Les noms de Meister et de Jupille s’inscrivent dans l’histoire de l’humanité. » En contre-plongée, le groupe statuaire de Meister et le buste de Pasteur situés dans l’Institut Pasteur. « Alors affluent les témoignages de gratitude. Une souscription mondiale offre à Pasteur l’Institut qui portera son nom. »
Dans l’Institut Pasteur : applications industrielles, médicales et vétérinaires
Panoramique sur les bâtiments. « C’est là que désormais son esprit vivra, que persisteront ses méthodes et que se perpétueront littéralement ses découvertes. » Scènes de laboratoire, deux personnes en blouse blanche immobilisent un lapin sur une paillasse. « La souche du vaccin de la rage est encore celle qu’utilisa Pasteur en 1885 et qui depuis bientôt soixante ans passe et repasse de lapin en lapin selon une technique de préparation qui n’a pas varié. Par trépanation on inocule un sujet sain le virus qui se développera dans sa moelle et son cerveau comme dans un bouillon de culture qui lui donnera la rage. C’est la moelle de ce lapin sacrifié au bout de quatorze jours qui servira à préparer le vaccin. » Extraction de la moelle du lapin trépané : les gestes du laborantin font bouger l’animal ! Le plan est d’autant plus insolite que la musique a pris une tournure différente, prenant des accents dramatiques. La moelle est isolée dans un flacon que le laborantin va ranger sur une étagère à côté d’autres : industrialisation du vaccin. « Depuis 1925, aucun décès n’a été enregistré. Or à Paris seulement, vingt personnes en moyenne viennent chaque jour se faire soigner. Cette sensationnelle découverte achève la réputation universelle de Pasteur. » Scène de vaccination d’un enfant. Étagères garnies de fioles. « Ces ferments, l’industrie les demande en quantités énormes. On les prépare toujours à partir de la méthode inventée par Pasteur. » Pour la seconde fois, le commentaire insiste sur la continuation fidèle par l’Institut des méthodes mises au point par le chercheur pionnier. Il précise que les précautions de stérilisation sont « poussées à l’extrême. » Scènes de laboratoire illustrant la préparation du vaccin. À remarquer qu’au rebours du personnel qui administre le vaccin, celui qui le prépare reste acéphale : jamais un visage n’est associé aux mains qui s’activent sur les cultures ou les animaux traités. Autoclaves alignés pour montrer que la préparation des ferments est « réalisée à grande échelle ». Il est intéressant de noter qu’un son ambiant, fait d’une soufflerie de vapeur en action, est ajouté alors à la bande-son. Les usages : affinage du beurre, fabrication du lait fermenté, yaourts… gros plan sur l’étiquette d’un flacon sur laquelle est écrit : « Institut Pasteur-yaourt - service des expéditions ». Autres usages, le vin et autres boissons fermentées. Les laboratoires ne s’intéressent pas qu’aux applications industrielles, aussi aux applications médicales et vétérinaires. Plans micro-cinématographiques qui ne sont pas explicités. Détail de la préparation du vaccin contre la rage qui reprend la méthode de Pasteur. « C’est à un véritable élevage de microbes qu’on pratique à l’Institut Pasteur ». Scènes de préparation de bouillons à partir de viandes « impropres à la consommation », ensuite stérilisés et ensemencés. Là aussi, le son est associé aux images montrant les flacons bouchés et rangés. (10.47). Des laborantins à l’œuvre, pipette en bouche. « C’est un métier qui ne va pas sans risques ». Allusion aux maladies qui frappent régulièrement le personnel. (11.00)Autre séquence faisant allusion aux précautions à prendre pendant le travail de mise en ampoules des vaccins. Des ouvrières s’activent, le visage masqué. « Ce n’est pas pour protéger ces femmes de la contagion qu’on leur impose un masque, car à ce stade de la préparation, elles ne courent plus aucun danger. Mais elles doivent travailler voilées pour épargner au vaccin tout risque de pollution. » Ces deux dernières séquences sont de bonne facture cinématographique, bénéficiant de variations dans le choix des angles et de l’échelle des plans. De plus, l’ajout des bruits ambiants, la suppression de la musique léthargique qui baignait les séquences précédentes rend celles-ci plus réalistes. Le commentaire ajoute que ce vaccin, préparé à l’Institut, parti pour les « quatre coins du monde, glissera sus une peau noire, blanche ou jaune la guérison et la santé. » Noir. (11.55)
La lutte contre la tuberculose et la diphtérie, traitement curatif par sérum
Nouvelle ère dans l’œuvre pasteurienne qui commence après la mort de Pasteur : la lutte contre la tuberculose entreprise par un de ses disciples : « C’est dans son esprit et à partir de ses travaux sur les microbes que fut mis au point par deux savants de l’Institut Pasteur le BCG auquel des milliers de tout petits doivent la vie. » Pour souligner la filiation, portraits de pasteur auxquels succède le portrait d’un « savant » qui n’est pas nommé, visiblement Camille Guérin. Nous le voyons ensuite préparer le vaccin pendant que le commentaire explique le déroulement des opérations. « Un ballon en verre épais rempli de billes d’acier reçoit une espèce de purée faite de milliards et de milliards de ces bacilles. Ils sont ensuite broyés par quelques minutes de rotation dans cet appareil. » Plan sur l’opération de rotation auquel est associé un bruit de grains qui s’écoulent. « L’émulsion constitue le vaccin antituberculeux dont l’efficacité et l’innocuité sont largement prouvées. » Des boîtes empilées sur lesquelles est indiqué : vaccin BCG pour immunisation des nouveau-nés. Développement sur les « services spéciaux » mis en place pour mettre en œuvre le traitement curatif « par les sérums » en complément du traitement préventif coordonné par l’Institut Pasteur. Vue sur une demeure cossue depuis une aire de gazon plantée de bosquets « Il s’élève dans le parc de l’ancien domaine impérial de Villeneuve-l’Étang à Garches sous les hêtres pourpres où Pasteur vieillissant aimait à se reposer. » Encore l’invocation de la figure de Pasteur qui se poursuit par une vue sur sa dernière chambre, pieusement laissée en l’état. De nouveau le lien ténu entre la mémoire de Pasteur et l’actualité de l’institut qu’il a fondé : « Autour de cette petite pièce dont le silence et la paix sont dédiés à la mémoire du précurseur, des savants fabriquent sans relâche des sérums contre la diphtérie, le tétanos, la dysenterie, la méningite, la peste, etc. » Gros plan sur une tête de cheval pour rappeler que 600 chevaux sont élevés à Garches pour produire le sérum. Des toxines leur ont été injectées. « Ainsi vaccinés, ils élaborent des contre-poisons antitoxines. » En plan taille, un homme injecte un produit dans le cou d’un cheval. » Le commentaire ajoute que ces opérations ne sont « nullement douloureuses. » Plans qui détaillent la conservation et le conditionnement des sérums. Plan d’un enfant alité, atteint de diphtérie, traité par un sérum qui lui est administré par la bouche. » Son petit corps ne peut produire lui-même les contrepoisons suffisants pour résister au microbe. Il succomberait à la maladie si le médecin n’intervenait en pratiquant une injection de sérum. » Plan d’un portrait de Guérin en surimpression d’une boîte de sérum. « La sérothérapie consiste à mettre à la disposition d’un organisme malade, impuissant à se défendre seul, un contre-poison élaboré par un autre organisme que l’on a entraîné à résister à la maladie. » Touches de musique dont le motif s’allège comme l’enfant reprend vigueur et s’amuse avec son doudou.
Vaccination contre la diphtérie, modernisation de l'équipement
(15.29) Le commentaire ajoute : « Mais mieux vaut encore prévenir que guérir. » Un noir fait par deux coups de pinceau sur le photogramme, à la manière des films de Jean Painlevé. Scène de laboratoire montrant « un autre disciple de Pasteur », lui non plus pas nommé, préparant ce que le commentaire explique être « une nouvelle technique de vaccination (contre la diphtérie) : les anatoxines ». Explications de la mise au point du vaccin. De grosses bouteilles alignées sur une paillasse, emplies d’un liquide noir, le mot « diphtérie » et « tétanos » écrit en gros sur leur étiquette. Les anatoxines ont « sauvé la vie de millions d’enfants. » De nouveau un développement sur le contrôle de la sécurité des produits mis au point, détail de toutes les espèces animales employées comme cobayes à l’Institut Pasteur. « Mais aucun (animal) n’est sacrifié sans que ne l’exige l’intérêt supérieur de la science ». Mais quand est-ce que cet intérêt ne l’exige pas ? (16.50) Exposé sur la « culture en œuf », méthode alternative à l’expérimentation animale. Inoculation de la bactérie responsable dans l’œuf ensuite mis en couveuse, puis observation de l’embryon. Inventaire des nouveaux appareils employés au sein de l’Institut. L’accent est mis sur l’ultracentrifugeuse, le microbion-photomètre ou un autre appareil qui permet d’étudier « la respiration des microbes ». Enfin, le micro-cinéma qui permet d’enregistrer les mouvements les plus lents o les plus rapides des micro-organismes (plan sur l’appareil puis sur plusieurs vues micro-cinématographiques, certaines très belles). « Ces instruments incomparables, Pasteur n’imaginait même pas qu’ils puissent exister. C’est sans leur secours qu’il a poursuivi ses recherches et accompli ses plus belles découvertes (…) Inlassablement, les chimistes, disciples du grand précurseur que fut Pasteur, progressent sur la route qu’il leur a ouverte. De nouvelles techniques naissent, de nouveaux procédés sont mis au point, de nouvelles générations de savants sont formées. Dans le monde entier, des disciples de plus en plus nombreux poursuivent l’effort qui anima toute sa vie. » Galerie de portraits de scientifiques penchés sur leur microscope par une succession rapide de gros plans, musique romantique pour lui ajouter des pompes. Pour finir, travelling vertical descendant qui abrite la tombe de Pasteur, « centre de cet édifice mystique que tous les peuples de la Terre lui offrirent de son vivant, le corps de Pasteur repose sous une lourde dalle de granit. Mais son esprit est toujours vivant et son immortel génie rayonne de par le monde ». Pour finir, un plan du buste de Pasteur en surimpression de la vue sur sa tombe de marbre, buste luisant se détachant sur un fond noir, la musique exaspérant ses harmonies solennelles.
Le film ne paraît pas organisé par un plan rigoureux, son récit piétinant à maintes reprises. En revanche son intention est clairement exprimée. Il défend une filiation ténue entre Pasteur et les scientifiques qui œuvrent dans l’Institut qui porte son nom. Pasteur paraît une figure tutélaire indépassable, comme pionnier, par son génie et ses méthodes. Ce que lui ajoute l’Institut, c’est une industrialisation de la production de vaccins, une modernisation de l’équipement de recherches et un rayonnement international.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet