Cœur et vaisseaux - Images des sons cardiaques 1 (1974)

De Medfilm



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Titre :
Cœur et vaisseaux - Images des sons cardiaques 1
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
07 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Carton, dessin – logo du cœur et de ses vaisseaux sur fond noir. Musique qui mime le bruit cardiaque. Titre du film en lettres blanches : « Images des sons cardiaques – 1. Aspects normaux ». Professeur André Perrin (Lyon) / Docteur Jacques Kusmierek (Paris). Animations Y. Le Tellec – N. Armagnac / Images Cl. Rochefort / Montage : Al. Alzuy / Réalisation : Sciencefilm.

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Ëtude des bruits du coeur : origines, caractéristiques, localisation.

Genre dominant

Film de recherche

Résumé

Après avoir rappelé l'histoire de l'étude acoustique du coeur en s'appuyant sur des gravures, le film consiste en une suite de séquences d'animation pour expliquer l'anatomie du coeur, décrire ses caractéristiques sonores, indiquer les techniques employées pour les étudier, faire état des connaissances sur les origines des bruits qu'il émet.

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

IL s'agit d'un exposé scientifique au moyen du film :

- commentaire en continu qui donne la leçon

- schémas animés pour illustrer les différents points abordés

L'enregistrement de battements cardiaques intervient régulièrement dans la bande son. Il ne s'agit pas de reconstitution par des bruitages.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film qui est un exposé scientifique n'évoque pas les thèmes de santé associés à son sujet (les bruits anormaux, notamment). A remarquer que le discours du film fait état de la controverse associée à son sujet. En effet, il rappelle que deux théories s’affrontent pour expliquer l’origine du premier bruit cardiaque. Selon la théorie valvulaire, ce bruit comprend la fermeture de la valve mitrale et de la valve tricuspide, et l’ouverture des valves sigmoïde et aortique. Autre théorie, la théorie musculaire pour laquelle " la tension progressive du myocarde est à l’origine de turbulences sanguines et de vibration des valves auriculo-ventriculaires." Le film assume de cette façon une incertitude qui demeure sur le sujet, montrant la limite des connaissances qui lui sont relatives et les dissensions que celle-ci provoque chez les chercheurs.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

congrès scientifiques, cours universitaires.

Communications et événements associés au film

Public

professionnel et étudiant

Audience

Descriptif libre

Carton, dessin – logo du cœur et de ses vaisseaux sur fond noir. Musique qui mime le bruit cardiaque. Titre du film en lettres blanches : « Images des sons cardiaques – 1. Aspects normaux ». Professeur André Perrin (Lyon) / Docteur Jacques Kusmierek (Paris). Animations Y. Le Tellec – N. Armagnac / Images Cl. Rochefort / Montage : Al. Alzuy / Réalisation : Sciencefilm.

Les pionniers de l’acoustique cardiaque

Pano vertical ascendant sur une gravure représentant Harvey. Il est le premier, précise le commentaire, à avoir fait mention des bruits du cœur (en 1616). Fondu enchaîné sur une nouvelle gravure, représentant un autre scientifique : en 1759, nouvelle avancée dans l'approche des mouvements des valves cardiaques et des turbulences sanguines à l’intérieur des cavités cardiaques. Cette approche est « enrichie et affinée » par la phonographie.

Schéma montrant la cage thoracique sur fond noir. Son application à l’auscultation suppose que « l’anatomie du cœur est la projection sur le thorax des différentes cavités cardiaques ». Ces cavités apparaissent en rouge sur le schéma animé. L’oreillette droite (mentionnée en infographie et indiqué sur le schéma de la cage thoracique par un point bleu) « se projette au niveau du quatrième espace intercostal dans la région parasternale droite ». Le schéma animé indique ensuite où sont sur le thorax les lieux de projection du ventricule droit, du ventricule gauche, de l’orifice tricuspidien, de l’orifice mitral, des sigmoïdes pulmonaires, des sigmoïdes aortiques. (02 :02)

Origine des sons

Retour au schéma du générique qui s’anime avec des ajouts dessinés pour figurer l’action d’une valve ou une vibration. « L’origine des impressions sonores est discutée : il semble que l’on puisse les attribuer à des vibrations, à des variations rapides de pressions intracardiaques, aux turbulences du sang au sein des cavités cardiaques. » Retour au schéma animé du thorax sur lequel apparaissent des points de couleur selon les localisations désignées par le commentaire. « On considère depuis longtemps que les phénomènes physiques à l’origine du bruit et du souffle sont transmis à distance par l’écoulement du sang et perçus en des ponts précis : les foyers d’auscultation. » Le commentaire indique où se situent les foyers aortique, mitral, tricuspidien, pulmonaire. Il précise que des variations existent « entre le lieu de naissance du bruit ou du souffle et son lieu d’auscultation. » Sur fond de bandes colorées, schéma de silhouettes humaines pour expliquer que ces variations sont dues « à la morphologie du sujet » ou à des modifications physiologiques comme la grossesse. Autre schéma, « nouvelle systématisation », pour indiquer les projections, avec apparition de taches colorées selon les foyers indiqués, compte tenu des dilatations hypothétiques des différents ventricules : foyer ventriculaire gauche, droit, aortique ; foyer auriculaire gauche, droit, aortique, situés selon la situation de chaque foyer ventriculaire correspondant. (05 :10)

Le premier bruit, le deuxième bruit

Noir, bruit cardiaque en fond sonore. « A l’auscultation d’un cœur normal, nous constatons deux bruits rapprochés, le premier et le deuxième bruit. Ces deux bruits découpent l’espace sonore en deux temps. Une ligne apparaît avec des pics en hauteur ou déclinants. « Voici un phonocardiogramme qui donne une image de ce que nous entendons ». Retour au schéma cardiaque initial auquel sont associées différentes courbes de phonocradiogramme. La systole est le silence qui suit le premier bruit, « c’est-à-dire le temps de la révolution cardiaque au cours duquel le sang est éjecté des ventricules gauche et droit vers l’aorte et l’artère pulmonaire. » La diastole est le silence qui suit le second bruit, « temps pendant lequel les ventricules qui s’étaient vidés pendant la systole vont être remplis par le sang venu des oreillettes. » Le bruit dit « systolique » est « sourd, grave, prolongé ».

Quelle origine pour le bruit systolique ?

Le commentaire énonce les mécanismes en jeu qui sont localisés par des interventions sur le schéma cardiaque : la tension du myocarde, les mouvements des valves, la tension des vaisseaux et les turbulences du sang. » Retour aux courbes du phonocardiogramme : ce premier bruit dure douze à quatorze centièmes de secondes. Le commentaire ajoute que deux théories s’affrontent pour expliquer l’origine de ce premier bruit. Selon la théorie valvulaire, ce bruit comprend la fermeture de la valve mitrale et de la valve tricuspide, et l’ouverture des valves sigmoïde et aortique. Autre théorie, la théorie musculaire pour laquelle « la tension progressive du myocarde est à l’origine de turbulences sanguines et de vibration des valves auriculo-ventriculaires. (06 :48)

Noir, retour du bruit cardiaque. Le bruit diastolique est « bref, sec, claqué ». Contrairement au premier bruit, « l’accord est fait » sur l’origine de ce second bruit. Split screen, schéma cardiaque à gauche, courbe de phonocardiogramme. Première composante : fermeture des sigmoïdes aortiques, seconde composante : sigmoïdes pulmonaires. Les deux composantes se suivent à deux centièmes de seconde.


Fonds Eric Duvivier code 391.


Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet
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