A morning alarm (1896)

De Medfilm



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Titre :
A morning alarm
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
01 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

A Morning Alarm est un court métrage documentaire tourné le 14 novembre 1896 aux côtés des pompiers de Newark dans le New Jersey.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Dans une rue de New Jersey, au matin, succession de véhicules appartenant à un convoi d'une unité de pompiers sous le regard d'un groupe de passants.

Contexte

Le film fait partie d'une série de trois films consacrés à l'activité du Newark Fire Department, tous trois filmés en 1896. Les deux autres films sont : Starting for the fire et Fighting for a fire. Les trois films montés ensemble pouvaient constituer une séquence ou bien être regardés indépendamment l'un de l'autre.

Le sujet des pompiers en action répond à un besoin de sophistiquer la narration des premiers films réalisés. En mars 1893, Edison a lancé le Kinetoscope, un appareil qui ne peut être sollicité que par une unique pièce, moyennant l'insertion d'une pièce de monnaie. En 1896, le Vitascope est mis au point : cet appareil permet la diffusion devant un public. Pour tourner ses films, Edison cherche la plupart de ses sujets dans le New Jersey où il habite. Les premiers films saisissent une scène simple comme un groupe de personnes en train de danser : il s'agissait avant tout de tester l'innovation de l'outil. Le public, bientôt lassé de ces films rudimentaires, en réclame de plus élaborés.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

L'angle de vue est comparable au film Lumière L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat, réalisé en 1896 : la caméra est placée de manière à ce que la voie de circulation est montrée en oblique dans le champ. Ce point de vue dynamise l'irruption des différents véhicules qui se succèdent en traversant le champ, et fait coexister leur défilé avec la présence des passants massés sur le bord de la chaussée pour les regarder passer. Le film, dans sa continuité de plan-séquence, joue sur les intervalles entre les passages : ils sont animés à la fois par les fumées en suspens dans leur sillage et par l'attitude des passants qui avancent en tournant la tête hors champ pour voir le suivant. La dramatisation est opérée par le grossissement des véhicules à mesure de leur course. Selon l'axe de passage des différents attelages, ceux-ci viennent plus ou moins occuper le champ au terme de leur traversée du champ, ainsi celui à 00:19 sature complètement l'image en donnant l'impression de foncer sur la caméra.

A remarquer enfin que le convoi évolue dans la neige qui épure le paysage de la rue, et dramatise le raid en le rendant plus précaire.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Les professionnels du soin n'interviennent pas dans le film, mais les pompiers représentent un service qui peut être complémentaire à l'institution sanitaire si le sinistre atteint physiquement des personnes. Le film, par ailleurs, témoigne de la manière dont une urgence de secours peut être déployée dans l'espace urbain au début du XXe siècle. Il s'agit à la fois d'un fait exceptionnel (le drame de l'accident) et d'une routine (l'organisation de la ville intègre l'intervention à tout moment d'un service de pompiers).

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Dans les théâtres populaires où sont produits des vaudevilles, parfois à la suite d'une représentation.

Communications et événements associés au film

Public

Tout public

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet